Warholisation

Warholisation

dimanche 30 juillet 2017

Niveau 2

 Au niveau 2 du musée d'Orsay on trouve des sculptures animalières (éclairées naturellement, rien de mieux !).

 De François Pompon (1855-1933)
Le Grand-Duc
(Ok il n'a pas d'oreilles apparentes)
(1927-1930), bronze,
  et d'autres. Toutes en rondeurs.

De Rembrandt Bugatti (1884-1916) aussi.
Deux girafes, vers 1907, modèle en plâtre.
 Toutes en finesse.

Et on trouve des meubles Art Nouveau.
Une banquette-coffre, 1897, par Hector Guimard (1867-1942),
jarrah, tilleul, garniture moderne.

On s'y projette presque aussi bien, voire mieux, que chez Ikea...

Et puis j'ai vu
la choute

et le chichou

 Je vois dans ces deux marbres représentant saint Jean-Baptiste (en 1881 par Jean Dampt et en 1883 par Alfred Charles Lenoir) quelque ressemblance avec mes enfants, à moins que je ne sois omnubilée par eux, que je vais retrouver bientôt, leur apportant le soleil j'espère.

samedi 29 juillet 2017

Niveau 0

Vue sur le bureau
depuis la rive gauche (terrasse du musée d'Orsay)...

 Le musée d'Orsay me paraît, malgré les travaux effectués en 2010-2012, toujours plutôt mal fichu (il n'y a pas vraiment de niveau 1 par exemple, en revanche il y a un niveau 0 à plusieurs niveaux...) ; il reste difficile de bien s'y repérer sans y aller souvent. Mais il regorge d'œuvres somptueuses. Alors y aller souvent serait tentant.

Comme un contre-exemple (salle de l'Orientalisme, niveau 0) :
Ce tableau je le trouve "de mauvais goût", mais étonnant. On dirait une photo.
Étienne Dinet, vers 1900. Esclave d'amour et lumière des yeux : Abd-el-Gerham et Nouriel-Aîn, légende arabe.

Jean-Léon Gérôme (peintre académique, toujours niveau 0), en 1878,
Réception du Grand Condé par Louis XIV, Versailles, 1674.
Détail. Remarquez tous ces gardes-clones...

Arts décoratifs : Second Empire (niveau 0, salles 22 et 23).
 Quelques meubles et objets très ouvragés, fruits de collaborations artisanales fructueuses.
Détail d'un médaillier, 1867. Emmanuel Frémiet, cuivre argenté.

Garniture de cheminée : Angélique et Roger montés sur l'hippogriffe. 1855-1857.
Par Antoine-Louis Barye et Charles Cordier.
Bronze doré, argenté et émaillé, marbre-onyx.
Pas trop de deux pour créer un tel objet.

Charles Lepec et Charles Dotin.
Panneau décoratif, "Clémence Isaure". Détail.
1865, émail sur cuivre.

Je l'avoue, j'ai un faible pour Napoléon III et son époque artistique chargée de dorures.
 N'en déplaise à une peinture murale d'un mauve trop "british" et à une lumière blanche trop crue. Un manque de chaleur évident, une ambiance par trop "clinique" dessert ces deux salles (même si en effet les 10 000 watts permettent de bien voir les 1000 détails des objets).

 La choute, elle, en sa région ne fréquente pas le musée (dont la réouverture est honteusement reportée d'année en année...), mais le magasin de téléphonie mobile.
 Ce sont ces objets, sans dorure mais parés pour elle de maintes vertus, qui la font rêver...

vendredi 28 juillet 2017

En marge

Cours d'anglais

Cours d'espagnol

Cours d'histoire-géographie

Cours de maths, qui l'a particulièrement inspiré...
Autoportrait ?... Inquiétant...

Plus rassurant : le mobilier urbain...

Le portrait du professeur...

Cours de sciences économiques et sociales
Pas le portrait du professeur.

Le diplôme, un passeport pour l'emploi ? Vaste question...

 Et ceci n'est qu'un infime échantillon, il y a plein de dessins pleine page... Dans tous les cahiers, sur les feuilles volantes, dans l'agenda... Le chichou a aussi bien bossé que l'année passée !

jeudi 27 juillet 2017

Portraits

  Au musée d'Orsay, depuis le 13 juin jusqu'au 24 septembre 2017, se tient une exposition sur les portraits peints par Cézanne, plus (re)connu, et apprécié, pour ses paysages et ses natures mortes. Il a fait moins de 200 portraits pour un millier d'oeuvres...

 
Portrait utilisé pour l'affiche de l'exposition.
Le garçon au gilet rouge (1888-1890, Washington, NG).
 C'est au début des années 1870 que Cézanne donne plus systématiquement de l'importance à l'arrière-plan, en liaison avec le sujet portraituré.

Il a d'abord beaucoup peint sa famille.
Son père, Louis-Auguste, lisant L'Evénement, en 1866. Washington, NG.

Son premier portrait est un autoportrait (d'après photographie). Inquiétant...

Sa soeur, Marie, en 1866-1867 (sa mère est au verso).
Saint Louis Art Museum.

Madame Cézanne au fauteuil jaune
(1888-1890, NY, Met)
 Son épouse, Hortense (née Fiquet) (modèle et ouvrière) - mère de son fils Paul (qui sera ami avec Jean Renoir) - avec laquelle il a "officialisé" tardivement... Il a fait une trentaine de portraits d'elle, tous aussi peu flatteurs, mais aucun de ses portraits, quel que soit le modèle, ne l'étant on ne peut tirer de conclusion particulière...

 Il a également beaucoup peint son oncle, l'oncle Dominique (Aubert), utilisant alors sans modération le couteau à palette pour une peinture bien épaisse, faite d'empâtements. Son style n'a pas alors soulevé un enthousiasme unanime...
L'homme au bonnet de coton (l'oncle Dominique)
 (1866-1867, NY, Met)

Vues d'ensemble.
 Les teintes des murs sont bien choisies, valorisantes.

Autoportrait en 1898-1900, Boston, Museum of Fine Arts.
 La vieillesse l'a beaucoup marqué, tant physiquement (il est diagnostiqué diabétique à 51 ans) que psychologiquement.

 
 Quelques carnets de croquis sont exposés sous vitrine.
 Ca me fait penser aux croquis du chichou, en grande partie en marge de ses cours... Peut-être qu'un jour ceux-ci, pieusement conservés par mes soins (je pousse, péniblement, les murs), seront un jour exposés, qui sait ?

mardi 25 juillet 2017

C'est rien venteux

 Quand je pense que j'étais embêtée d'avoir oublié de leur mettre les produits de protection solaire dans la valise...
 Sur la plupart des photos que je reçois il n'y a même pas un coin de ciel bleu. Et le vent souffle... C'est bon pour les cerfs-volants (pas pour les cheveux).
 Dans deux jours, le 27 juillet, c'est l'anniversaire de naissance d'André Raimbourg, dit Bourvil, né, en 1917, en Normandie.
 J'ai vu ça ici : https://francearchives.fr/commemo/recueil-2017/, site que je viens de découvrir, qui a son intérêt.

lundi 24 juillet 2017

Gros plans

 La maison étant propre comme jamais le reste de l'année, ayant à ma disposition du temps comme jamais le reste de l'année... Je me pose et pose mon œil ici et là, dans les coins.






Dans ces endroits-là la poussière revient bien trop vite...


Tout petit, tout léger, tout mimi...

Il fait sa toilette, là. Un chat, c'est auto-nettoyant, c'est top.

Même l'écran de la télévision (ici photographié en pleine utilisation) est propre...
Et Angélique, (presque) toujours impeccable.

dimanche 23 juillet 2017

Puissamment addictif

 Anne Golon venant de mourir j'ai regardé, comme en hommage, quelques images d'Angélique sur Youtube. Le lyrisme de la musique aidant... Je me suis dit que j'allais revisionner un peu le DVD du premier film. Et c'est comme le chocolat, un carré de la tablette en appelle un deuxième. J'ai donc avalé les cinq volets/cinq DVD en moins de deux jours. Une fois la friandise terminée, je n'avais qu'une envie : recommencer !... Le pire, c'est que c'est ce que j'ai fait, et pourtant je ne manque pas d'occupations, urgentes en plus. C'est juste que pour moi cette histoire est de plus en plus addictive...

 Outre le couple phare (Ah, Joffrey de Peyrac, comte de Toulouse, dit Le Rescator, mon héros), "incarné", je trouve le casting - européen - extraordinaire, en fait. Rochefort en "Desgrez" avec son chien "Sorbonne", Giuliano Gemma en Nicolas-Calembredaine, Jacques Toja en Louis XIV, Claude Giraud en marquis de Plessis-Bellières, Estella Blain en Montespan, François Maistre en Condé, Philippe Lemaire, Sami Frey, Jean-Claude Pascal, les allemands Fred Williams et Helmut Schneider, etc., etc., la liste est très longue. Pas mal sont morts, certains malheureusement assez jeunes ou/et accidentellement, mais cette année Robert Hossein, lui, va avoir 90 ans.

 Une raison es-sen-tiel-le pour laquelle ce film a connu le succès et traverse pas mal les époques, c'est que Robert Hossein, contrairement aux nobles qui l'entourent, ne porte, heureusement, pas de perruque !...