Warholisation

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vendredi 27 janvier 2017

La bonne nouvelle

 La choute me rapporte de l'école son dossier d'inscription en CM1 (pfiou, déjà, quelle horreur, bref...). Je procède à une première lecture, inattentive, survolant les trop nombreuses pages à remplir, encore une corvée. Mais mon œil et mon esprit vif (quoique de moins en moins avec l'âge, c'est flagrant et quel dommage...) sont interpellés par des mots qui clignotent, des phrases agréables. Je me maîtrise, je relis mieux, ne voulant pas m'enthousiasmer trop vite.
 Mais oui, j'ai bien lu. Notre chère école privée veut revenir sur le rythme des 4,5 jours travaillés qu'elle a mis en place en 2014 (3 années scolaires de gâchées ? Ark) pour revenir au "suffisamment bon" rythme de 4 jours. Elle s'explique, plus ou moins honnêtement, en disant qu'elle dresse un bilan négatif de cette réforme, les enfants étant trop fatigués le jeudi (tu m'étonnes, et il n'y a pas qu'eux qui sont fatigués)...
 Mais surtout ce qui est expliqué, qui n'avait pas été porté à ma connaissance pour autant que je m'en souvienne, c'est que si ce rythme a été adopté, au sein de cette école qui avait la latitude de ne pas s'y soumettre, c'est pour ne pas pénaliser les parents dont les enfants allaient au centre de loisirs, avec la réforme de fait fermé le mercredi matin. Pour pallier ce funeste problème, pour l'année prochaine, l'école propose donc, enfin, des activités sportives et culturelles, en son sein le dit mercredi matin. Mieux tard que jamais.
 Mais, car il y a toujours un mais, à quel prix... Environ, à la louche, 300 euros le trimestre, 700 euros l'année (quand la journée au centre de loisirs est presque gratuite ? Ça va coincer là.). (Bon, heureusement, je suis de garde à la maison le mercredi, tout ça ne me con-cer-ne pas.) Reste à espérer que le retour à une semaine de 4 jours ne dépend pas trop du nombre d'inscrits à ces activités, car seront-ils légion ou au moins en nombre suffisant (il n'en faut pas trop en fait) ? Je croise les doigts pour que tout aille bien, dans le bon sens. Et que nous revenions au meilleur des mondes possible pour les deux dernières années de la choute en primaire - la semaine de 4 jours seulement.
 Et alors elle pourra même peut-être ajouter à sa riche palette d'activités extra-scolaires, comme elle le souhaite, le dessin et la sculpture le mercredi après-midi (ayant pu "buller", jouer peut-être ?..., le matin)...
 S'ils pouvaient, dans la foulée, un jour, quelque part, appliquer la loi interdisant les devoirs, ce serait bien. Parce que les deux heures et demi de devoirs par soir, ça aussi c'est un gâcheur de vie, pour toute la famille.
François Boucher, L'enfant sculpteur dans son atelier, New York, Frick Collection

vendredi 13 janvier 2017

Un Suédois à Paris

 J'ai failli la louper... Au Louvre se tient jusqu'au 16 janvier 2017, et ce depuis le 20 octobre 2016, l'exposition Un Suédois à Paris au 18e siècle, la collection Tessin. Le comte Carl Gustaf Tessin fut ambassadeur de Suède à Paris entre 1739 et 1742, ainsi qu'amateur et collectionneur d'art, acteur majeur du marché de l'art parisien. Ruiné il dut se résoudre à son retour en Suède à vendre une grande partie de sa collection de peintures et de dessins français et étrangers à la famille royale suédoise.
 L’exposition présente environ 120 très belles œuvres (françaises, hollandaises, flamandes), dont une trentaine de peintures et 75 dessins, ainsi que des sculptures et objets d’art. Elle est organisée en  collaboration avec le Nationalmuseum de Stockholm, qui conserve aujourd’hui la majeure partie de la collection Tessin.

 Quelques images :

 Par Jean Restout, Portrait de Jean Bernard Restout (son fils, qui peindra également), 1736.
 Le matin même, j'avais vu ce tableau en reproduction, jeté sa diapositive (telle étant l'une de mes tristes tâches actuelles), la coïncidence était troublante.

Par Charles de La Fosse, une jolie Tête de jeune fille de profil.

 Louisa Ulrika Sparre, peinte par Jean-Marc Nattier en 1741. Conservée dans la chambre à coucher du commanditaire, son époux, le comte Tessin, au château d'Akero.

Une photo de leur maison, le château d'Akero, en Suède.

Un "leurre polisson" amusant :
 Une Nonne agenouillée en train de lire, par Martin Van Meytens, vers 1731, huile sur cuivre. Un tableau peint sur les deux faces...


Tableau conservé dans le cabinet de toilettes du comte Tessin, un lieu interdit aux femmes.

mardi 10 janvier 2017

Up and down

 Je suis contente, j'ai eu la fève à la galette du bureau. Plusieurs galettes, très bonnes, de chez Stohrer (rue Montorgueil, dans le 1er), plusieurs fèves, représentant des... fèves. Dorées à l'or fin 18 carats...
 Je suis mécontente, on passe chaque soir au moins deux heures, souvent trois !, sur les devoirs. La choute n'a pas le temps de jouer. A son âge, c'est honteux. Un gâchis qui me navre.

 Fut un temps où chaque soir je demandais au chichou puis à la choute leur "up and down" (meilleurs et moins bons moments du jour vécu) de la journée. J'avais vu ça dans un film (sur lequel j'avais zappé quelques minutes) avec Bruce Willis. Qui questionnait ses enfants, lors d'un repas en famille.
 J'ai trouvé l'idée bonne (sinon le film), pour évoquer et évacuer les moments négatifs, mettre en avant et retenir les choses positives. En fait, dans la pratique, mes enfants ont peu apprécié le rituel. Ils redoutaient même ma question... Sans doute parce qu'ils étaient obligés de réfléchir, de chercher, de se remémorer leur journée, à un moment où chacun n'aspire finalement qu'à s'en extraire, pour se détendre, oublier tout, ne penser à rien.

 Ainsi, cette fausse bonne idée a fait long et feu, même si ponctuellement, au grand désespoir de mes enfants, j'essaie de la remettre sur les rails.


Mais laissons-les vivre !


[Renoir, Les enfants Bérard, 1881,Huile sur toile, 62.6 x 82 cm,
 Williamstown (Massachusetts), Sterling and Francine Clark Art Institute]

vendredi 6 janvier 2017

Beaux cadeaux

 Puis le père Noël est passé et à comme chaque année gâté les petits (et un peu les grands - Mari est chaque fois aussi estomaqué par sa grande générosité envers les enfants). Beaucoup de livres et de BD, de jeux et jouets, de choses à fabriquer.

Pailleter.

Découper, plier, coller...
 Telles furent certaines des activités prenantes des femmes de la maison.

 Tandis que le chichou dormait... (J'exagère, il se couche plus tard que moi, et donc logiquement se réveille plus tard.)
Oui, il y a bien une forme humaine sous ces drap et couverture.

 Au retour, il était plein de bonnes résolutions, glissées dans la gueule de son nouveau T-Rex porte-crayons et post-it (petit cadeau original et utile du père Noël). Je me suis approchée et n'ai pas été déçue... Son premier post-it étant pleinement consacré à son hygiène corporelle, j'attends, avec impatience, celui relatif à son travail scolaire.
 Avertissement : c'est une blague, le tout, et surtout ce qu'il a écrit en dernier entre parenthèses, hein !

Une belle lettre, arrivée alors que l'on partait, nous attendait.
 Le bureau allemand du père Noël donne toujours suite à nos lettres (nous répondant en allemand ou, mieux, en anglais), pas comme le bureau français.


 On a laissé derrière nous nos nouveaux amis les zoobles...

Et des raisons d'être nostalgique.

Activités de Noël

 Comme l'année passée également on est allés au cinéma.

 Voir Ballerina d'abord. Plutôt enthousiasmant et dynamisant (et sacrément invraisemblable).


Et Norm ensuite. Un peu navrant, même si bon enfant.

Comme l'année passée on a fait des dessins.

Décoré richement le (faux) sapin.

Constitué deux crèches, dont l'une avec des "fèves".
Il nous manque quelques moutons et bergers peut-être, pour compléter.

Et on s'est sans trop de culpabilité empiffré.
 De chocolats, pâtes de fruits, bûches et bûchettes (on en a goûté plusieurs - de chacune des boulangeries-pâtisseries de la ville, pas chères - pour élire la meilleure), et autres mets salés et vins fins. On a eu la chance de gagner, comme l'année avant l'année passée..., une (bonne) bouteille de Champagne en grattant un ticket chez un commerçant.

jeudi 5 janvier 2017

Rituels annuels

 Comme l'année passée, on a fait le tour des - deux - crèches (car deux églises), et cherché les couronnes sur les portes, photographié les plus intéressantes, élu la plus belle de toutes.


  Inhabituel : ils ont découvert Jésus avant l'heure de sa naissance dans la crèche ci-dessus.

 Pour les ignorants ou les non-initiés il est précisé devant celle en bois venue de Bethléem que cette ville est celle de la naissance de Jésus.

 Mon appareil photo a "écrasé" ses couleurs, dommage.

Parfaitement touffue.

Ca meuble un coin.

 Fruité. Bonne idée, de saison, que celle des litchi !

Frêle, pauvre, chétive. Ou épurée, fine, subtile ?

J'admire ce mis-rideau.

Correcte.

At last but not least, the winner is :
 La petite poétique.

 Remarque : sur la porte d'une maison dont les parents avaient coupé la sonnette susceptible de réveiller intempestivement et inopportunément leurs enfants (était-il notifié sur un papier apposé sur la dite sonnette)...

 Idée : je devrais (penser à) suggérer à la mairie de créer un concours de couronnes de portes, avec une bouteille de Champagne à la clef pour la plus joliment créative, ça motiverait davantage les foules et embellirait la ville, qui en a besoin, pour pas cher.

mercredi 4 janvier 2017

Le matin du départ

 Comme l'année passée, on a tout juste eu le temps, avant de prendre le train pour les vacances, de jeter un oeil aux vitrines de Noël du Printemps. Celle au thème lunaire notamment.


 Et les enfants se sont prêtés au jeu des portraits proposé par le magasin aux passants-potentiels clients.

  C'est spécial, pas "jojo", mais rigolo.

Dans ce quartier commerçant Noël est bel et bien présent.