Warholisation

Warholisation

jeudi 28 novembre 2019

Collectionnite aigüe

 Je n'ai pu faire autrement que d'adopter (pour 6 euros seulement) cette petite poupée perdue sur une table, aux mains de brocanteurs peu soigneux... Ses cheveux, son teint, sa moue, ses vêtements, l'harmonie de l'ensemble de ses couleurs et textures, tout m'a plu chez elle. Je ne suis pas spécialement plangonophile (collectionneuse de poupées), mais collectionneuse d'objets qui me plaisent, oui (au grand dam de Mari jeteur de tout et de rien).
 La choute, en digne fille issue d'une lignée maternelle d'acheteuses parfois compulsives, est volontiers collectionneuse de tout, et sur les brocantes elle est atteinte de copocléphilie ("collectionnite" de porte-clefs).
 On a trouvé cette fois des porte-clefs publicitaires - de ceux qui ont fait florès dans les années 50-60 - pas trop rouillés ni abîmés (comme c'est le plus souvent le cas, malheureusement). Pas trop chers non plus, donc j'ai cédé à ses désirs et je lui ai permis d'en choisir cinq. Byzance.

 Sinon, j'aurais tendance à être relativement conchyophile (passionnée par les coquillages), estiquephiliste (les billets de spectacles), fibulanomiste (les boutons)... En son tout jeune temps pas lointain, la choute fut spontanément légufrulabélophile, collant les étiquettes de fruits et légumes sur un cahier. Pour ma part je reste résolument, quoique depuis peu de temps, et contre vents et marées (= le manque de place pour exposer ou stocker...), porcellophiliste. Mais essentiellement de porcelaine ancienne, toujours décorée de fines fleurs et si possible dorée sur les bords... Et mon bonheur est complet.

mardi 26 novembre 2019

Palais, du Grand au Petit


 Pour Le Greco (Domínikos Theotokópoulos de son vrai nom, né en 1541 et mort en 1614) il y avait vraiment vraiment (la répétition est voulue pour effet d'insistance) 10 fois trop de monde. Au Grand-Palais, un dimanche après-midi. Ceci explique en partie cela. (Et au vu des files d'attente extérieures il semblait y avoir encore plus de monde pour Toulouse-Lautrec !) Outre ses peintures étonnantes par leur style moderne, on peut voir une non moins étonnante - par son style moderne - statuette.
Le Christ ressuscité et son tabernacle, vers 1595-1598, bois polychrome et bois doré
Tolède, Fundacion Casa Ducal de Medinaceli

 On est ensuite allés, le chichou et moi, se reposer en face, profiter des œuvres, moins "courues", de la collection permanente du Petit-Palais. J'ai cette fois relevé deux œuvres éblouissantes à mes yeux.
Jean-Joseph Weerts, Pour l'humanité, pour la patrie, 1895.
 Après la défaite de la France face aux Prussiens en 1870 et en pleine affaire Dreyfus, cette grande huile sur toile destinée à la chapelle de la nouvelle Sorbonne appelle les étudiants à leur devoir patriotique... La technique graphique et picturale génère chez moi autant d'admiration que d'émotion sentimentale.

Paul Delaroche (1797-1856), Portrait d'Horace Delaroche, fils du peintre.
Huile sur bois de 1838.
 J'aime tellement les représentations enfantines et animalières... Ainsi que les beaux objets et meubles, aux matières soyeuses et drapés sophistiqués...



 Côté sculpture, on peut voir cette danseuse peu en chair et toute en souplesse.

De serge Youriévitch (1876-1969), La danseuse Sacha-Lyo, 1933,
modèle un plâtre pour un bronze détruit vers 1942.



mardi 19 novembre 2019

Marché

 C'est l'heure des marchés de Noël. Qui sont devenus si à la mode après avoir été "passés de mode". L'un d'entre eux vient de débuter au jardin des Tuileries. Il est bien joli, mais 90 % des vendeurs ne parlent pas français. Et je ne parle pas des Russes qui vendent des produits russes (quoique sans nul doute faits en Chine). Et tout est très cher. Reste que le lieu est assez joliment fait même si rien n'est authentique.



La crèche (en mouvement en plus)...

lundi 4 novembre 2019

Halloween

Chez nous




Chez les autres

 Cette année, les enfants déguisés ont été plus nombreux que d'habitude à sillonner la ville et, à ma grande satisfaction, nous pûmes écouler le stock de bonbons acheté pour l'occasion. Et honte aux commerçants "pisse-vinaigre" et radins (?) qui affichent sur leur porte "Ici, pas de bonbon" !