Warholisation

Warholisation

dimanche 31 janvier 2016

Sorties sans famille

Une exposition.
Locale, mais pas banale, sculpturale (et picturale).
 

 J'aime bien le titre de cette sculpture : "Ce(ux) qui nous entrave, ce(ux) qui nous libère". 
(Mais il aurait fallu rajouter (nt) aux verbes...)

Celle-ci, élancée, d'un mouvement gracieux et harmonieux,
représentant trois extra-terr..., euh non, trois "figures",
a eu le prix de la ville.

La déclaration, ça s'appelle...

 Puis un spectacle, dans un très joli théâtre.
 Qui réjouit et émeut. L'histoire, les dialogues, les trois acteurs (Fanny Guillot jouant la fille adolescente) et la mise en scène, tout est bien. Fort sympathique, comme on dit en ce moment. L'actrice principale nous a gratifié d'un fou rire. Ce n'était que la 6e représentation.

 Le centre de Paris (1er et 2e arrondissements) est beau (historique, typique) et agréablement animé le soir. La nuit venant, certaines rues et l'ensemble du métro offrent une impression (liée à une fréquentation différente de celle  du théâtre ou des restaurants attenants, ceux du passage des Panoramas notamment) plus inquiétante, voire stressante, que stimulante... De là à s'enthousiasmer de retrouver sa non riante petite ville de banlieue morte il y a un pas que je ne franchirai pas.

vendredi 29 janvier 2016

Le choix

 Le choix de l'orientation scolaire (puis universitaire), à partir de la 3e, il s'agit d'y réfléchir sérieusement, mais on n'est guère aidés et on peut facilement tourner en rond.
 L'Éducation Nationale se fait fort de procéder à des changements en sous-marin, selon des critères politico-économiques qui nous sont tus (d'autant que les changements le sont aussi).
 En tout cas, les parents (ceux dont je fais partie) sont déconfits, perplexes, déroutés, consternés, inquiets (etc.) devant les méandres du système éducatif. Hier j'entendais une (très belle) danoise vanter les mérites du système de son pays (sur lequel elle sort un livre), qui visait à épanouir les personnalités des élèves, futurs citoyens, et non à les faire rentrer dans un moule (de futurs moutons d'élite - ou pas ?).
 Si elle avait existé j'aurais pris ma carte d'expatriation derechef ! Au risque d'être déçue.
 
Estampe de Kuniyoshi (1797-1861)

mercredi 27 janvier 2016

Stallion

 Une très gentille amie m'a rapporté de son (1er) voyage à New York la reproduction de cette oeuvre :
 Habiballah of Sava, A Stallion
(Mari m'a fait remarquer que le cheval était mal cadré...)
 Le site du Metropolitan Museum of Art est très bien fait. On y trouve tout ce que l'on cherche, et plus. Je suis maintenant à la recherche d'un cadre (ça, je ne le trouverai pas au Met) pour protéger la feuille. Sachant que la reproduction s'arrête au bord marron, ne comprend pas la déchirure du bord vert extérieur.

 Chez Ikea (ma référence...), j'hésite entre celui-ci :
 Et celui-là :

 À part ça, j'en ai marre des Salafistes.

mardi 26 janvier 2016

Running Wild

 Sur TCM, en fin d'après-midi, Certains l'aiment chaud (de Billy Wilder) (film dont j'ai déjà parlé ici). Quel plaisir, sans cesse renouvelé, que ce couple formé par Tony Curtis-Joséphine et Jack Lemmon-Daphné. J'implore, je somme (!) mes enfants d'en regarder le début jusqu'à ce qu'ils soient dans le train, avec le groupe de filles (dont Marilyn), comme des chats dans la souricière... I am a girl, I am a girl, doit se répéter Jack Lemmon (le/la contrebassiste de la bande) alors travesti, vertement tancé, malmené par son partenaire (le/la saxophoniste), pour ne pas craquer devant tant de beautés amicales. Après je les ai "libérés" et laissés faire leurs devoirs (pendant que le film était enregistré, et bien sûr on l'a en DVD)...
 Ils devraient regarder des films en VO en cours d'anglais. Ils ont bien regardé Gandhi (de Richard Attenborough) (en VF) en cours d'éducation religieuse. Ils ont eu un cours et un contrôle sur la vie de Gandhi ensuite. Il y a pire comme sujet. Comme la choute qui doit apprendre, entre autres, que le 11 novembre 1918 est un jour férié, car c'est celui de l'Armistice de 1918 et que le maire de la ville et les anciens combattants de la seconde guerre mondiale viennent déposer une gerbe de fleurs devant le monument aux morts. Il y a des tas des choses qu'elle ne comprend, ne conçoit pas dans cette phrase... En revanche, à la fin, elle demande : C'est quand la 3e guerre mondiale ? Je me demandais ça aussi quand j'étais petite. Après on oublie (un peu).

Tony et Jack en talons hauts. Hilarants.

lundi 25 janvier 2016

Ça, c'est fait

 Fait : le renouvellement de la carte d'identité du chichou. (À faire : une carte d'identité pour sa petite sœur.)
 La fonctionnaire m'a demandé si je vivais toujours avec le père (l'administration s'adapte), j'ai failli répondre "Oui malheureusement". Mais me suis abstenue (et j'ai répondu administrativement, oui tout court), car malgré (à cause de ?) son jeune âge, elle n'avait pas l'air du genre blagueuse. 10 jours de délai avec SMS à la clef pour obtenir le précieux papier qui permettrait au chichou de partir en règle pour Barcelone avec l'école. J'espère que j'ai mal rempli le formulaire et que la carte n'arrivera pas à temps, car le voyage se fait en avion. Mode de transport qui ne remporte pas, du tout, du tout, mon adhésion.
 Fait : obtenir un 2e tampon sur les trois requis pour la carte d'élève du conservatoire de la choute en assistant à un concert de musique classique. Le concert, gratuit, était très bien. L'obligation d'y assister l'est moins. Les enfants trop jeunes pour être passif longtemps, bougent, remuent, gigotent, parlent, se disputent, s'ennuient, ou, mieux, somnolent (comme la sage choute ; je lui avais aussi apporté quelque chose de pas bruyant à grignoter, car c'était l'heure du goûter).
 
 Une flûte traversière, deux violons, un violon alto, un violoncelle, et une guitare. Par quintettes. Très réussi.

vendredi 22 janvier 2016

Et Dieu dans tout ça

 Musée du Louvre, aile Denon, 1er étage, salles Mollien : exposition Parmigianino (17 décembre 2015 - 15 février 2016). Girolamo Francesco Maria Mazzola ou Mazzuoli, dit Parmigianino, né à Parme le 11 janvier 1503 et mort à Casalmaggiore le 24 août 1540, est un peintre et graveur italien de la Renaissance et du début du maniérisme. (Wikipédia)
 
De tout petits dessins (sous vitres), études pour des tableaux.
 
Tête de vieillard barbu, sanguine.

Portrait d'homme, pierre noire, stylet, lavis beige, rehauts blancs.

Autoportrait, sanguine.

Tête d'une enfant, sanguine, estompe.
Considérablement agrandi pour la couverture du catalogue.

 La Sainte Famille, avec le Mariage mystique de sainte Catherine, huile sur bois (peuplier). Ce petit tableau, dont la composition a souvent été copiée, est resté inachevé. On ne sait si Parmigianino a souhaité lui conserver son aspect d'esquisse ou s'il n'a jamais pu le terminer. (Louvre)

 Et en passant dans l'incontournable Grande Galerie (de peintures italiennes) on (Mari "qui connait par cœur" et moi "qui ne voit rien") avons notamment remarqué :
 
 Lo Zoppo, 1455, La Vierge et l'Enfant entourés de huit anges, détail. Celui-ci est le plus laid, les autres n'étant guère jojos non plus. Il ressemble à un personnage d'Uderzo, non ?

 Il Bergognone, vers 1494, Saint Pierre Martyr et une donatrice agenouillée, partie droite d'un retable. Saint Pierre, de Vérone (représenté en robe blanche et manteau noir des Dominicains), pourrait avoir l'air plus mal en point (que gris) avec ce qu'il a sur la tête (un hachoir ou fendoir). À côté, un autre tableau où il avait un couteau dans le cœur en plus, mais l'air toujours en forme.

 Avant de partir au travail j'ai vu un (nouveau) petit bout des Souliers de Saint-Pierre, un drôle de film bizarre (de 1968), tiré d'un roman, où Anthony Quinn (toujours, partout, parfait) incarne un archevêque ukrainien, prisonnier politique pendant 20 ans en Sibérie, libéré pour se rendre à Rome où il est nommé cardinal par le pape mourant, élu pape, appelé à résoudre les problèmes et conflits internationaux, notamment entre la Chine communiste et les pays occidentaux... Rien que tout ça.
 Bref, dans la scène que j'ai vue, il se trouve, à Rome, en présence d'un homme à l'article de la mort, et implore Jésus et sa miséricorde. Un familier du mourant lui dit : Il ne comprend pas, nous sommes juifs. Alors Kiril Lakota (alias Anthony Quinn) - pape déguisé en curé, pour se mêler, le temps d'une soirée, au peuple - se met à prier en hébreu, qu'il a appris dans le camp sibérien... Drôle de film, vraiment.
 
 La choute se et me pose la question : Pourquoi les juifs n'aiment pas Jésus qui est juif ?

jeudi 21 janvier 2016

Bestiaire

 Encore un décès à déplorer s'agissant de l'hécatombe de célébrités - notamment artistiques - de janvier 2016. Pour Edmonde Charles-Roux, j'entends toujours ma grand-mère s'étonner, voire s'indigner, qu'une femme intelligente et cultivée comme elle se soit mise en ménage avec un ours mal léché comme Gaston Defferre...
 Tricolore, tel était le petit poney de la choute dimanche. Il répondait au doux nom de Moka. Heureusement qu'elle n'a pas eu l'un des grands qu'elle espérait, car elle a chuté. Sans gravité. Intrépide, elle continue à insister pour prendre des leçons d'équitation.
 Point de cheval, à peine un petit chien dans L'homme de la montagne (After Her) de Joyce Maynard, que j'ai dévo (liens familiaux, enfance, adolescence, suspense, dans la Californie des années 70). De toutes manières, j'aime beaucoup Joyce Maynard.
 La professeur principale (enseignant le français) du chichou, qui m'a gentiment accordé un entretien "matutinal", ne ferait pas de mal à une mouche ; elle est si douce qu'on s'en ferait bien une amie.
 Ses élèves sont sérieux et bien élevés (comme elle dit, mais comme on dit de moins en moins), mais je peux affirmer, preuves à l'appui (mes propres copies de 3e), que le niveau - de langage (orthographe et surtout grammaire) - est en berne. Quand en 3e beaucoup d'élèves écrivent comme ils parlent, confondent "et" et "est" (!), dans une école dite excellente, c'est que le niveau baisse, non ?

Ce n'est pas leur travail scolaire qui tourmente Rachel et Patty.

mardi 19 janvier 2016

Where arts you ?

 En arts plastiques (niveau 3e), le chichou, sur le modèle du Japonais Tadashi Kawamata, a empilé des chaises (ce qui lui a valu, malgré ses efforts pour empiler au goût de la prof, un 12/20, seule et unique note, en cette matière, pour le 1er trimestre). Il a su reconnaître, vivement aidé pour ce devoir par internet, que les vêtements entassés sur des étagères métalliques (installation de je ne sais plus qui) étaient un hommage aux enfants juifs morts dans les camps de concentration de la seconde guerre mondiale. Il a pu apprécier, en cours hier, les œuvres d'Annette Messager dont il n'avait encore entendu parler.
 Son collège compte deux profs d'arts plastiques. Une femme, et un homme avec lequel le chichou a appris, l'année passée, la perspective (entre autres techniques de dessin). Le chichou, qui n'est pas sexiste mais bon dessinateur, préfère le prof homme.
 
Chardin, Le jeune dessinateur, 1759, 21 x 17 cm, Fort Worth, Art Kimbell Museum

lundi 18 janvier 2016

Cinéma


 Tigres à la queue leu leu (conte), La petite pousse (surréaliste), One Two Tree (burlesque), Neige (poétique), c'était le programme de courts-métrages de l'Enfance de l'Art samedi. Houspillé par sa mère, un garçon paresseux plante un sésame/Une jeune fille capture les motifs fleuris de la nature pour se coudre des robes/Un arbre enfile les bottes d’un campeur et part en balade/Neige en été, tout peut arriver : la belle rencontre de la famille de Philémon et d’une famille inuit. Seulement trois couples, mère-enfant, dans la salle. À 3 euros la place (quand on est abonné), c'est pas rentable.

 
 Mais le film qui a le plus plu à la choute ce week-end, ce fut, sans conteste, Le dernier train de Gun Hill, western de 1959, diffusé en ce moment sur TCM, réalisé par John Sturges et interprété par Anthony Quinn (le propriétaire terrien Craig Belden) et Kirk Douglas (son meilleur et seul ami, le shérif Matt Morgan). Elle l'a vu en VO. Je lui disais les phrases trop longues, qu'elle n'avait pas le temps de lire. Au bout de quelques images seulement, avec quelques magnifiques chevaux (qu'elle adore), elle a dit C'est trop bien ce truc ! Et n'a pas décollé jusqu'à la fin, qu'elle a trouvée trop dramatique... Une histoire simple et puissante, une tragédie grecque, sans temps mort, avec des acteurs parfaits dans des rôles forts, qui ne parlent jamais pour ne rien dire. Efficace. Et Kirk Douglas, qui est près de fêter ses 100 ans cette année, était fort (il porte un homme) et agile (il grimpe sur un toit)...
 
 Là, Craig comprend que c'est son propre fils qui est responsable de la mort de la femme de son meilleur ami... C'est aussi une ode contre le racisme, car c'est une indienne, une "simple squaw"...

 Là, Matt a compris la même chose...

 La choute n'a pas été sensible à la fossette de Kirk, elle a trouvé le personnage trop dur... J'avais beau lui dire que c'était lui le "gentil" héros de l'histoire, luttant pour que justice soit rendue, elle n'arrivait pas à le trouver sympathique.

vendredi 15 janvier 2016

Marrons et fléchettes

 J'avais l'habitude de dire au chichou que mon collège était un lieu paisible, studieux, tranquille, sans trouble quelconque. Or, en farfouillant dans mes archives de 3e, rapport au brevet, je suis tombée sur cette note - dactylographiée (le PC en était à ses débuts) -, à l'attention des familles, signée par la directrice adjointe du collège-lycée que je fréquentais. Comme quoi il faut se méfier d'une mémoire non fiable et à l'idéalisation facile, et comme quoi aussi il est important de conserver quelques papiers pour rétablir la vérité.
 

 
 En tout cas, pas de permissivité, les règles, recours à l'autorité pour les victimes, sanctions pour les harceleurs (quoique pas encore ainsi définis - c'était il y a quelques décennies) sont clairement posés.
 On avait des marronniers dans la cour, ça je m'en rappelais bien. Mais ne me souviens pas avoir vu l'ombre d'une fléchette...

mardi 12 janvier 2016

Today is white brevet

 Autrement dit, en bon français plutôt qu'en mauvais anglais, aujourd'hui, et demain aussi, le chichou a brevet blanc. Comme on est dans le privé, il aura droit à deux brevets blancs (le premier là, le second au printemps), plutôt qu'à un dans le public, quelle chance !... Surtout que ces devoirs sur table sont coefficient 3 (je te jure) et qu'il doit impérativement avoir une bonne (sacro-sainte) moyenne en ce second trimestre. De quoi stresser. Quand je pense que quand j'ai commencé ce blog il n'avait même pas 5 ans et pas toutes ses dents. Maintenant il a des bagues dessus, et presque 10 ans de plus. Le temps a filé. À travers les trop larges mailles de nos pauvres filets. Comme me répétait une collègue obtue "À petit enfant petit souci, à grand enfant grand souci"... Un truc comme ça, qui n'aide pas plus que ça.
 
Jean-Baptiste Greuze, Garçon avec un livre de leçons, 1757, Edimbourg, National Gallery

lundi 11 janvier 2016

Minou

 Comme son frère, la choute invente des histoires (écrivant davantage que lui) et dessine, parfois elle allie ces deux activités. Ci-dessous des extraits de son histoire de Sale Minou (inspiré de Sale Matou, du talentueux Nick Bruel).

 Page 2Minou se promenait tranquillement. Pensant à son futur déjeuner. Minou aimait bien manger. C'était son occupation favorite. Une autre étant de dormir... Mais là il se promenait. Rêvant de poulet rôti, de poisson et d'une gamelle bien remplie. 

 Page 4 : Apeuré (par l'apparition d'une petite fille en page 3) il s'enfuit en courant avec ses quatre pattes. Il avait vraiment très peur, ne savait que faire, regardant en arrière s'il n'était pas suivi.
 
 Page 6Il emboîta le pas de la minette (rencontrée en page 5). Elle le laissa la suivre. Tout deux trottinaient allègrement. Contents de cheminer ensemble. Sur leur huit pattes (puisque 4 + 4 = 8). Ils s'arrêtèrent brusquement, devant...
 
 On en est au chapitre 2 et à la quatorzième page (où Minou est attaqué par une pieuvre...).

vendredi 8 janvier 2016

Une dent

 Alors que j'enfourchais mon vélo après avoir déposé ma fille à l'école j'aperçois sur le trottoir près de la grille une maman, cahier à la main, qui fait réciter son fils, dans la même classe (de CE1) que la choute. Ils ont contrôle de sciences ce matin... Ont dû apprendre, entre autres, qu'il fallait effectuer "une visite médicale régulière" pour que "le médecin dépiste des maladies", "vaccine et protège des maladies graves". Que les "canines déchirent, les incisives coupent, les molaires écrasent" (Il y a de quoi se mélanger les pinceaux...). Que la dent, couronne + racine, est implantée dans la mâchoire, "cachée par la gencive". Qu'on trouve en son intérieur un nerf et un (ou plusieurs) vaisseau(x) sanguin(s) (énième terme compliqué). Qu'on naît sans dent, que de 0 à 6 ans on acquiert 20 dents de lait, que l'adulte a 32 dents (28 pour moi, on m'a ôté les dents de sagesse - opération, sous anesthésie partielle, redoutable, en deux fois en plus, à l'adolescence). La choute apprend et retient ô combien plus aisément de jolies poésies ou chansons...
 De son côté, le chichou avait, dans le cadre du cours de physique, un contrôle sur le système solaire. Et était fort déprimé à l'idée d'un week-end de labeur en prévision des deux jours de brevet blanc de la semaine prochaine. Sa prof de français aime les phrases alambiquées (plus fan de Proust que de Modiano, peut-être), ce n'est pas gagné pour la notation (rappelons que seules les notes comptent ; nous ne sommes que des numéros) de son texte nostalgique, fait de phrases simples (pas comme celle-ci). Comme me dit une maîtresse de maternelle de l'école, qui a scolarisé sa fille ailleurs, car elle n'apprécie pas ce système de "pression" : le collège, c'est un temps pour s'amuser avec les copains et les copines...

 Par rapport à ce schéma trouvé sur le net, la maîtresse a, pour celui qu'elle a fait dessiner à ses élèves, simplifié : foin de l'émail, de la dentine, et autre pulpe, cément, os ou collet... Trop gentil.

jeudi 7 janvier 2016

Souvenir souvenir

 Le chichou avait une petite rédaction à faire sur la nostalgie d'un souvenir d'enfance (peu ou prou véridique) lié à l'école. Je ne l'ai pas aidé (même si je le voulais je n'aurais pas le temps ! Je ne sais pas comment font - question disponibilité - certains parents pour être autant partie prenante dans la vie scolaire de leurs enfants.) sinon à la relecture pour corriger les quelques répétitions lexicales. Ça a donné ça, un texte empreint de la nostalgie demandée, ai-je trouvé.

 Avec ma classe de CM1 je suis allé au bois de Vincennes. C’était en plein hiver, il avait neigé. L’institutrice désirait que nous réalisions des croquis des arbres dénudés. Le lac recouvert d’une fine couche de glace était magnifique. Certains élèves turbulents jetaient des morceaux de bois et des pierres pour briser cette glace. Agacée par leur attitude indisciplinée, la maîtresse les a punis : elle leur a fait nettoyer l’aire de jeux à proximité. Ils ont passé une partie de la sortie à ramasser des mégots de cigarette, des cannettes vides et divers autres déchets. Nous avons dessiné les arbres sur des carnets ou des feuilles volantes. Je me rappelle avoir ressenti une grande fierté quand l’institutrice, ayant trouvé mon dessin particulièrement réussi,  m’a fait défiler devant mes camarades mon œuvre à la main pour la leur faire admirer. Après cette séance d’arts plastiques nous avons eu le droit de jouer dans la neige. Avec mes amis nous avons fait une bataille de boules de neige. L’un d’entre nous est tombé. Je me souviens combien nous avons eu peur pour lui. Heureusement il n’avait rien de grave. Plus tard nous avons érigé un bonhomme de neige. A cet âge il m’avait paru gigantesque, mais il ne devait pas mesurer plus d’un mètre dix. Nous pensions avoir réalisé quelque chose d’incroyable. Je crois même avoir dit qu’il fallait appeler la télévision, qu’on allait passer sur TF1…

 Quand je me remémore ces moments, j’éprouve de la nostalgie, je me dis que j’étais très heureux, insouciant.

mardi 5 janvier 2016

Christmas Time

 Pour aller en Normandie on prend le train à la gare Saint-Lazare, c'est ainsi que dès potron-minet on passe devant les vitrines du Printemps.

Particulièrement réussies - florales - pour ce Noël-ci.





 On poursuivrait bien, plus loin, avec celles des Galeries Lafayette, mais on raterait sûrement le train...

 Dans la ville de Normandie où nous allons, ils devraient organiser un concours de couronnes de Noël. Pour ma part, j'ai un faible pour la 1ère... Faites votre choix !


Automnale.

Chargée ?

Subtilement printanière.

Hivernale.

Mignonne, avec des roses écloses.

Bien ronde.

Classique, non sans élégance.

Kitsch à souhait.

 
J'aime bien l'ange musicien.
Remarquez les couleurs patriotiques...

 
 Cette façade est décorée toute l'année, au gré des fêtes et saisons, ou/et de l'envie du propriétaire, sûrement quelqu'un de très fréquentable, forcément sympathique pour vouloir égayer ainsi le passant.

 Je pique l'idée de celle-ci pour l'année prochaine. Discret, de bon goût, très scandinave. 

 En tout cas on est sûr que le père Noël est bien rentré après sa tournée mondiale... Et qu'il prépare déjà sa tenue pour la prochaine.

 On est allés voir Star Wars VII. Il y a un moment fort pénible... Il faut que je le revoie, pas spécialement le dit moment, mais le film. Le chichou ayant mieux apprécié la 2e fois. On a rererererevu les épisodes 4, 5, 6. Ils sont vraiment géniaux. Les enfants ont particulièrement apprécié, dans un autre genre, la série animée (en 10 épisodes) Les grandes grandes vacances (DVD reçu à Noël) ; ils ont vibré avec ses petits héros, au rythme des bombardements, en Normandie, pendant la seconde guerre mondiale...

La bûche du 25 midi était aussi bonne que belle.

God Jul, Joyeux Noël en suédois.

Un des cadeaux de Noël pour Mari. Il paraît que c'est bien. Le graphisme est esthétique.

 À l'hôtel de ville il y a une expo de photos des façades/vitrines des magasins de la ville dans les années d'après-guerre (50).

 Les Galeries Modernes sont devenues l'incontournable Monoprix... À l'époque, des piétons, des vélos et des solex... Pas de voiture.

 Deux dames ont passé un bon moment à se remémorer leurs souvenirs.

 Il était intéressant de les écouter. Malheureusement aucun cartel (avec l'adresse du commerce) ou photo actuelle mise en comparaison. Il vaut mieux être du coin depuis longtemps, comme ces dames, pour bien profiter de ces images anciennes.

 Un des cadeaux de la choute : le "Super Sand". Une - nouvelle - matière agréable. Douce, malléable. La sculptrice en herbe (ayant imaginé des fossiles, sur la photo) ne s'en lassait pas.

Illuminations in the town.

 Cette vitrine (d'un hôtel je crois) m'a fait rêver. Digne de figurer dans une rue londonienne, trouvai-je.

 La choute a encore eu des Lego (entre autres nombreuses et belles choses). Petit à petit, une ville s'est, en quelques années, édifiée...

 Chaque jour, elle a travaillé (calculs, dictées) volontiers (pour des 20/20...) ! Son frère de son côté faisait de même, mais plus contre son gré. Je déteste de plus en plus l'Education Nationale. Mais pas l'école comme elle pourrait et devrait être : épanouissante. On a vaillamment repris le chemin de celle qui nous ennuie voire nous opprime.