Warholisation

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vendredi 22 janvier 2016

Et Dieu dans tout ça

 Musée du Louvre, aile Denon, 1er étage, salles Mollien : exposition Parmigianino (17 décembre 2015 - 15 février 2016). Girolamo Francesco Maria Mazzola ou Mazzuoli, dit Parmigianino, né à Parme le 11 janvier 1503 et mort à Casalmaggiore le 24 août 1540, est un peintre et graveur italien de la Renaissance et du début du maniérisme. (Wikipédia)
 
De tout petits dessins (sous vitres), études pour des tableaux.
 
Tête de vieillard barbu, sanguine.

Portrait d'homme, pierre noire, stylet, lavis beige, rehauts blancs.

Autoportrait, sanguine.

Tête d'une enfant, sanguine, estompe.
Considérablement agrandi pour la couverture du catalogue.

 La Sainte Famille, avec le Mariage mystique de sainte Catherine, huile sur bois (peuplier). Ce petit tableau, dont la composition a souvent été copiée, est resté inachevé. On ne sait si Parmigianino a souhaité lui conserver son aspect d'esquisse ou s'il n'a jamais pu le terminer. (Louvre)

 Et en passant dans l'incontournable Grande Galerie (de peintures italiennes) on (Mari "qui connait par cœur" et moi "qui ne voit rien") avons notamment remarqué :
 
 Lo Zoppo, 1455, La Vierge et l'Enfant entourés de huit anges, détail. Celui-ci est le plus laid, les autres n'étant guère jojos non plus. Il ressemble à un personnage d'Uderzo, non ?

 Il Bergognone, vers 1494, Saint Pierre Martyr et une donatrice agenouillée, partie droite d'un retable. Saint Pierre, de Vérone (représenté en robe blanche et manteau noir des Dominicains), pourrait avoir l'air plus mal en point (que gris) avec ce qu'il a sur la tête (un hachoir ou fendoir). À côté, un autre tableau où il avait un couteau dans le cœur en plus, mais l'air toujours en forme.

 Avant de partir au travail j'ai vu un (nouveau) petit bout des Souliers de Saint-Pierre, un drôle de film bizarre (de 1968), tiré d'un roman, où Anthony Quinn (toujours, partout, parfait) incarne un archevêque ukrainien, prisonnier politique pendant 20 ans en Sibérie, libéré pour se rendre à Rome où il est nommé cardinal par le pape mourant, élu pape, appelé à résoudre les problèmes et conflits internationaux, notamment entre la Chine communiste et les pays occidentaux... Rien que tout ça.
 Bref, dans la scène que j'ai vue, il se trouve, à Rome, en présence d'un homme à l'article de la mort, et implore Jésus et sa miséricorde. Un familier du mourant lui dit : Il ne comprend pas, nous sommes juifs. Alors Kiril Lakota (alias Anthony Quinn) - pape déguisé en curé, pour se mêler, le temps d'une soirée, au peuple - se met à prier en hébreu, qu'il a appris dans le camp sibérien... Drôle de film, vraiment.
 
 La choute se et me pose la question : Pourquoi les juifs n'aiment pas Jésus qui est juif ?

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