Warholisation

Warholisation

vendredi 30 juin 2017

La der des ders

 Le lièvre et la tortue, c'est la dernière poésie que la choute a eu à apprendre pour l'école (classe de CE2). Et la seule fable de La Fontaine (de toute sa scolarité, je dirais ; elle a entendu parler des plus connues, Cigale et Corbeau...). La fable était à choisir parmi d'autres (je ne sais lesquelles). Celle-ci est assez longue et pas facile du tout en fait. Tout ce qu'on en connaît, c'est Rien ne sert de courir il faut partir à point, mais pour le reste... Elle est fière d'arriver à retenir un texte si ardu, loin de son langage familier. C'est toujours valorisant de surmonter les difficultés. Et plus encore malgré les handicaps, comme pourrait le dire notre tortue...

 On l'a chez nous avec cette illustration.
 La choute a trouvé que c'était une bonne idée d'habiller le lièvre et l'a fait pour son dessin illustrant la poésie. Je crois que son cahier compte, pour cette année, neuf poésies.

 L'une de ses copines ballerines m'a dit qu'elle préférait l'école aux vacances... Ces enfants-là, dont je n'ai pas copie chez moi, m'étonnent toujours. Je trouve qu'à priori ils sont chanceux, car il y a plus de jours d'école que de jours de vacances, donc s'en contenter c'est être plus souvent heureux au quotidien.

 Est-ce les mêmes qui seront heureux au travail ?

mardi 27 juin 2017

Un talent monstre ?

 Ça fait bizarre d'entendre chanter les louanges de son enfant. C'est ce qui m'est arrivé samedi dernier, lors de l'exposition annuelle des œuvres des élèves de l'atelier d'art que fréquente le chichou. La directrice, dessins à l'appui, vantait son talent à un tiers, appuyée en cela par son professeur. Quand je me suis, par la suite, présentée c'est par un flot de compliments (talent prometteur, profonde intelligence, personnalité sans superficialité,...) sur ma progéniture que je fus submergée. À en être gênée.

 Je me demande si c'est à cause de l'école (traumatisé par les profs ?) ou de nous qu'il a ces trucs bizarres dans la tête ? A moins qu'il pense là à sa chère orthodontiste qui le traumatise à un point inimaginable ?

 Autant vous dire que ce n'est pas l'école (où, je le rappelle, il a quand même été bon élève jusqu'en 3e non incluse) qui m'aura habituée à ça... Vive les activités extra-scolaires qui favorisent un épanouissement personnel vers lequel l'école française par tradition culturelle ne tend jamais ses efforts au contraire. Le chichou fut content et confus (lui-même comblé de compliments) quand il reçut des mains du maire un petit Fauve d'argent du Festival d'Angoulême, pour la 2e année consécutive. Il se promet de décrocher l'année prochaine un petit Fauve d'or...

lundi 26 juin 2017

Découpé-collé

 Cette fin d'année est pénible pour la choute qui n'en peut plus de l'école. Où elle finit par avoir peur d'aller, tant les exigences et remontrances de la maîtresse raide sont rudes. Ça ne s'arrête pas avant le 7 juillet ! Je lui aurais bien fait manquer les derniers jours. Mais elle tient à y aller, surtout the last day, espéré festif.
 On a je ne sais comment trouvé le temps ce week-end de faire un petit cadeau en papier découpé-collé (en relief, comme ne le montre pas le scan) pour l'animatrice de son atelier créatif. Tout en regardant Johnny Guitare, western de 1954, de Nicholas Ray, avec Joan Crawford et Sterling Hayden, où les gens sont hyper tendus et agressifs en permanence... Seule la chanson, chantée par Peggy Lee, est douce...

vendredi 23 juin 2017

Récapitulons

 Ça y est, je mets des croix (= Ça, c'est fait) dans mon agenda. Le concert de la chorale, c'est fait (la complainte de la butte est vraiment une très belle chanson). Le spectacle de danse, c'est fait (la choute jouait, avec ses comparses, l'horloge dans Cendrillon, de Prokofiev).

 Les ultimes répétitions pour ces beaux moments de bravoure de fin d'année nous ont fait rater l'avant-première, en présence du réalisateur, Benjamin Renner, du Grand méchant renard. Tant pis, on le verra plus tard. En livre (du même auteur/dessinateur), sorti et primé à Angoulême l'année passée, c'est bien, drôle.


 Sinon, je n'ai vu que des bons films ces temps-ci : Flaming Star, Love me tender, Jailhouse Rock. Je commence une cure - vitale -  d'Elvis, ça fait du bien.

 Et quelques classiques aussi, revu pour Soupçons (génial), découvert pour La loi du seigneur (Friendly Persuasion) (j'aime). Film de William Wyler (grand réalisateur) avec Gary Cooper entre autres. Palme d'or du festival de Cannes 1957... Les critères de nomination ont dû changer depuis.

 Plus que les expositions des œuvres d'art de l'année, le pot à l'école, les dernières inscriptions ou réinscriptions aux activités (pour certaines on est obligé attendre septembre et son "rush"), la dictée, le spectacle de théâtre...

 Sinon, il fait frais aujourd'hui. En fait je préfère quand il fait trop chaud, même à suer dans le métro.


lundi 19 juin 2017

Juin en été

Vendredi je suis sortie tard du bureau, il faisait encore très beau.

Samedi on est allés à Paris. Notamment passés rue de Fourcy (4e).
Où sculpture (copie) d'un rémouleur.

Et auberge de jeunesse (MIJE), bien située.
Quartier calme, tranquille et central...

Et dimanche, c'était kermesse à l'école.
J'ai fait coupe-ficelles, pendant deux heures, en plein soleil.
Chaud... Bien.

 Ce temps de juin ne ressemble pas à celui - humide et frais - de l'année passée, et ça me plaît.

vendredi 16 juin 2017

L'été porte ses fruits

 Je crois que la tarte aux fruits que je préfère, après la tarte aux pommes (en hiver), c'est celle aux abricots (en été). Ça n'intéresse que moi. Mais la recette de chez Verlet (Paris 1er, 256 rue Saint-Honoré) peut en intéresser plus d'un. Je la trouve simple et fameuse (et ne me souviens pas l'avoir postée ici, mais peut-être que oui - Alzheimer guette). Photocopiée dans les années 90 à partir d'un livre d'une Américaine sur les bonnes recettes de pâtisseries ou salons de thé parisiens, livre emprunté à la bibliothèque du 8e arrondissement je crois, où je n'ai plus l'occasion depuis longtemps d'aller (snif). Là aussi, précision qui n'intéresse que moi, pardon. Mais ce livre était vraiment bien (il faudrait que je le retrouve).
 Pour la pâte : 125 g de beurre fondu, 100 g de sucre, 260 g de farine.
 Pour la garniture : 5 cuillerées à soupe de crème fraîche épaisse (je n'ai souvent que de la semi, ça marche pareil), 1 oeuf, 50 g de sucre, 1 cuillerée à café d'extrait de vanille (je n'en ai jamais, ça ne manque pas), 500 g d'abricots mûrs (les miens ne le sont jamais, ça marche aussi) dénoyautés et coupés en deux (face coupée contre le fond de la tarte, après qu'y ait été versé l'appareil), 1 cuillerée à soupe de sucre glace à saupoudrer après la cuisson. Faire cuire la pâte préalablement, une dizaine de minutes, dans le four préchauffé.



 Mari aime bien aussi (même s'il ne raffole pas de l'acidité), les enfants de toutes manières n'aiment pas les tartes aux fruits à part peut-être celle aux fraises. À cause des fraises.
 Bref, l'été, c'est la saison des melons, des pastèques, des cerises, des pêches et des abricots (Pas de problème de gélatine de porc. Mais peut-être d'autres, liés à la culture, l'arrosage, la cueillette, que sais-je.). La plus belle des saisons. Déjà en lisant Martine et les quatre saisons, c'était mon sentiment d'enfant. En voyant Martine avec ses doubles cerises sur les oreilles... Quel ravissement.

Sinon, l'anni c'est fini.

mardi 13 juin 2017

Du cochon dans les bonbons

 Alors... La choute a apporté dans son école privée catholique deux grands sachets de bonbons qu'elle avait dûment choisis pour leur goût, texture, couleur, censés plaire à ses camarades de classe autant qu'à elle-même.
 En sortant de l'école, la choute me raconte : La maîtresse a regardé s'il n'y avait pas de porc dans les bonbons. Je savais moi qu'il ne fallait pas de porc. Mais elle n'avait pas pensé à m'en parler. Figurez-vous que dans les chamallows sans colorant artificiel de chez Auchan, appelés les Toumou, il y a du porc. Heureusement il n'y en avait pas (si tant est que les informations inscrites sur les paquets sont dignes de foi...) dans les Flexi-fizz de Lutti dont ils se sont tous régalé.
 Ma première réaction, compatissante, fut de dire que la prochaine fois je ferais attention à ce qu'il n'y ait de porc dans aucune friandise. Ma seconde, énervée, fut de dire que justement je n'en prendrai qu'avec du porc... Ce que je ne ferais sans doute pas ne serait-ce que parce que la choute serait ennuyée que certains de sa classe ne puissent manger aucun des bonbons offerts par elle pour son anniversaire.

Il y en a que le cochon fait saliver.

Happy


 Aujourd'hui, c'est le jour J, pas encore l'heure (15 h 53), le jour de l'anniversaire de la naissance de la choute il y a déjà 9 ans de cela. On a vérifié l'horaire ce matin dans son carnet de santé (avec l'âge j'ai malheureusement tendance à oublier des choses que j'étais sûre de ne jamais oublier...), sa taille (49 cm), son poids (3,480 kg) et même son périmètre crânien (34 cm). Elle qui étudie la mesure des périmètres en ce moment...
 Elle a eu droit à un réveil en douceur, fait de bisous et de câlins, comme d'habitude mais un peu plus, et à une carte d'anniversaire. J'adore ces objets, particulièrement les cartes très dessinées ("artisanalement"), avec des motifs bucoliques - animaux mignons, oiseaux, fleurs - et des couleurs harmonieuses. J'aurais pu, dû en faire mon métier... Dessinateuse (comme m'a dit une petite fille dimanche - elle voulait devenir dessinateuse ; elle s'est reprise en disant dessinatrice, dommage, les enfants grandissent) de cartes. Pour le texte imprimé, on trouve plus souvent Happy Birthday que Joyeux anniversaire. Je rajoute un long texte personnalisé, différent chaque année. Parfois en vers, avec des pieds plus ou moins bien comptés.
 La choute auréolée a emporté des bonbons pour l'école. Ils ne le fêtent déjà plus, mais ont le droit de distribuer des douceurs à leurs camarades en fin d'après-midi. Ce soir, c''est cadeaux (Mari dira trop) et restaurant chinois (son préféré). Et en plus il fait beau et chaud ! Que demande le peuple ?
 Qu'il n'y ait pas de réunion au bureau aujourd'hui ? Apparemment, c'était trop demandé, on ne pourra y couper.

lundi 12 juin 2017

La vie en arc-en-ciel

 Cette année, le gâteau s'est affaissé.
 J'ai comblé le trou central (au raison d'une cuisson moindre au milieu) par des chamallows... La choute a fêté ses 9 ans avec ses copines dimanche. Il faisait beau, on est allées jusqu'au square, on a fait moult jeux, ici et là-bas, mangé très sucré (le gâteau affaissé était bon, il n'a pas fait un pli), ce qui les a beaucoup fait boire - de l'eau, plus que des jus de fruits.
 On a fini la journée en apprenant, au coucher, comment mesurer le périmètre des carrés et des rectangles. Il y avait contrôle dessus ce lundi matin. Vivement que l'année avec cette maîtresse se termine. Même si celle de l'année prochaine n'a pas l'air mieux, elle est réputée donner moins de devoirs.

Et pourtant, pour sa maîtresse (qui les a emmenés en classe d'équitation), la choute pas rancunière a bien voulu faire ce dessin.

Vive les arcs-en-ciel !

mardi 6 juin 2017

Photographe en herbe

 Le chichou aime utiliser mon appareil photographique, le préférant évidemment au sien. Pourtant, il n'est vraiment pas terrible, mon appareil. Il faut croire que le sien est pire...

Avec lui, il prend son pied.


 Je trouve parfois des autoportraits grimaçants ou des photos ou films mettant en scène sa soeur de manière "pittoresque".

 Ainsi je tombe sur sa soeur faisant un dab (à la demande de son frère, le photographe et metteur en scène, jamais à court d'idées)... Un mouvement chorégraphique savant (où le danseur place simultanément son visage dans le pli du coude, tout en pointant le ciel dans la direction opposée avec les deux bras parallèles, dixit Wikipédia), d'un intérêt que je trouve limité, voire un geste que je ne trouve, je ne sais pourquoi, pas très distingué. Ou intelligent. Mais ce ne doit pas être le but recherché par ceux qui "dabbent", en fait.

 En tout cas, ça les amuse.

Et la distrait quand elle planche sur ses devoirs...

 Ces photos prouvent, si besoin était, que notre appartement n'est pas vide.

dimanche 4 juin 2017

La saison des réinscriptions

  Juin est un joli mois, plein de promesses estivales. Mais ce n'est pas un mois facile, c'est la dernière ligne droite, le temps où tout se termine (adieux et cadeaux à faire). C'est le mois des fêtes (kermesse de l'école, anniversaire de la choute) et des spectacles (théâtre, danse) avec leurs répétitions à rallonge. Des expositions des oeuvres de l'année aussi. Un mois chargé. En rendez-vous médicaux aussi, avant l'été où tout est fermé, tout le monde parti, la vie suspendue jusqu'à la rentrée.
 Et avec tout ça, c'est le moment des réinscriptions (ou des inscriptions quand elle ne sont pas en septembre) aux activités extra-scolaires, la paperasse à (re)remplir, les papiers à (re)fournir, (j'ai un mal fou avec ce genre de choses) et le début du casse-tête de l'emploi du temps. Le début, car tous les horaires ne sont pas dévoilés avant l'été, beaucoup attendent septembre pour se préciser (à l'instar des cours d'instrument du conservatoire). Le choix des jours et horaires est limité, et pas forcément respecté. En plus, pour corser l'affaire, il faut se mettre d'accord avec la maman de l'amie avec laquelle la choute veut être en solfège. Pas simple.
 La choute risque encore de se retrouver l'année prochaine avec un emploi du temps chargé tant son appétence pour une diversité d'activités est grande (et plutôt normale). Ah s'il y avait - l'un des trois voeux que je formulerais auprès de la fée ou du génie qui me proposerait de me les exaucer ! - moins d'heures d'école !... Comme un fait exprès je viens d'entendre une petite fille de l'âge de la choute vivant en Norvège dire : J'ai beaucoup de temps libre alors je fais beaucoup d'activités...

La choute veut faire de la sculpture et du dessin l'année prochaine, en plus.

jeudi 1 juin 2017

La saison des amours

 Mercredi. Comme chaque jour, on passe du temps - énormément, trop ! - sur les devoirs.
 Pour son cahier de sciences la choute doit trouver des images (photos sur internet ; ce qui consomme toute l'encre de l'imprimante...) pour illustrer son cours.  Elle me demande des images de grenouilles qui se montent dessus... Je regarde de plus près sa leçon. Elle porte sur la reproduction des ovipares (comme ça, pas d'image d'accouchement, me dis-je). En trois points et dessins : une cane près de son nid plein d'oeufs (la ponte), un canard faisant le beau auprès de sa belle (la parade), et un canard perché sur une cane (l'accouplement). Comme me dit la choute : Heureusement, nous, on ne fait pas ça !...
 Finalement, pour les photos d'illustration, on s'est cantonné aux volatiles (paons - les rois de la parade !, perruches multicolores, goélands...), c'était plus joli que les grenouilles et autres crapauds qui gonflent leurs sacs vocaux pour émettre des croassements d'amour.


 C'est le genre de devoirs préféré de la choute : choisir, découper, coller.