Warholisation

Warholisation

lundi 24 février 2020

Menus vestiges

Quelques souvenirs familiaux photographiés :

 D'abord le Larousse du XXe siècle, en 6 volumes, qui m'a beaucoup servi pendant mes années de scolarité. J'ai pioché dans son contenu (les définitions approfondies étaient bien utiles pour les exposés et autres dossiers, surtout qu'internet n'existait pas) mais j'ai aussi, souvent, utilisé le poids conséquent des ouvrages pour faire sécher des feuilles morte.

 Pour voyager autrement que dans les livres, il était possible d'embarquer sur le France, comme l'ont fait mes grands-parents, en 1968.
 


 C'est la rade et la ville de Cannes que ma grand-mère a le plus apprécié.

vendredi 21 février 2020

Bonnes figures

 On est allées à l'exposition de la Petite Galerie du Louvre, la cinquième, chacune durant une année scolaire. Celle-ci, Figure d'artiste, a commencé le 25 septembre 2019 et finira le 29 juin 2020. Ça laisse le temps... On les a toutes vues, elles étaient toutes bien.
  La choute a dessiné, avec dextérité, ce ciboire du Moyen Âge, en cuivre émaillé et doré, datant de 1200 ap. J.-C. Fait très rare à cette époque, l'artisan a signé son oeuvre. Son nom figure en latin à l'intérieur de la coupe (destinée aux hosties). MAGISTER G. ALPAIS. ME FECIT. LEMOVICARUM (Maître G. Alpais m'a fait à Limoges) C'est toujours émouvant, une signature. Révélant l'humain derrière l'objet.

 L'enlèvement de Déjanire (épouse d'Hercule), bronze vers 1575-1580, de Jean Bologne (1529-1608). La signature est, toute petite, sur le bandeau de la tête du centaure Nessus... IOA. BOLONGIE. Distinguant cette oeuvre parmi une série de tirages de son atelier.

 Le très bel autoportrait au chardon (datant de 1493), d'Albrecht Dürer (1471-1528), a été utilisé pour l'affiche de l'exposition. Il s'agit d'un des tous premiers autoportraits indépendants de la peinture occidentale. On ne sait exactement à quoi fait allusion le chardon : gage de fidélité à sa fiancée (Agnès Frey) ou allusion aux piquants de la couronne d'épines du Christ...

 La choute a également dessiné (il faudrait que je le scanne) le portrait de Madeleine (1800), par Marie-Guillemine Benoist (1768-1826). Les deux, Marie-Guillemine et la choute, ont du talent.

lundi 17 février 2020

Tout est bon

On a pris le train - pourri (aux sièges bleus bien fanés/fatigués) - jusqu'en Normandie.

Vu le mauvais temps qui a sévi, on a aménagé notre maison de manière plus cosy.
 La voilà plus remplie, selon nos envies... Encore quelques plantes, tableaux, changements de papiers peints, et ce sera parfait !

 Sinon, on a "bouquiné".

 J'ai apprécié à leur juste valeur les publicités anciennes d'un grand album des Croisières Paquet, d'abord Compagnie de Navigation Paquet (CNP, créées, en 1913, à Marseille, par l'armateur Nicolas Paquet, 1831-1909).



Les adresses ne sont malheureusement plus d'actualité.

vendredi 7 février 2020

Pour la route

 Demain on ira en vacances, en Normandie, sous la pluie. On est habitués, mais quand même on s'en passerait. Pas forcément de la Normandie, mais de pluie, si.
 C'est donc le dernier jour d'école. Et le matin, c'est particulièrement dur d'y aller, dernier jour ou pas, quand la chouchoute s'est gentiment installée sur vos genoux.
 C'est tes cheveux, tes vrais cheveux ? A dit, admirative, la cantinière à la choute, hier.

 Récemment on a fait un S, pour le cours d'arts plastiques, le S de SAVEURS (chaque élève faisant la lettre d'un mot d'une phrase - que je ne connais pas). Les profs d'arts plastiques sont les mêmes qu'à mon époque, de plus en plus lointaine ; leurs cours et les sujets qu'ils donnent sont toujours aussi nuls (je trouve). Mais c'était agréable, néanmoins, de faire ce grand S. Aussi grand (nulle indication de dimensions par la prof) qu'inutile.

 Chinées dans un vide-hôtel du 12e, ces deux illustrations de menus du Transatlantique, par le talentueux Jean-Adrien Mercier (1899-1995) (sa fille, Sylvie Mercier, pianiste, est toujours vivante). Elles reprennent des fables de La Fontaine : Le singe et le dauphin, et La laitière (Perrette) et le pot au lait.

 Pour la laitière, j'aime beaucoup aussi le tableau de Fragonard, que j'ai pu voir maintes fois au musée Cognacq-Jay (rue Elzévir, Paris, 4e). Plus "coquin" évidemment... C'est Fragonard...


dimanche 2 février 2020

Poétique

 La choute aime les poésies. Ça tombe bien, sa professeur de français aussi. C'est sans doute au programme de 6e, ceci dit. La professeur a donc demandé, comme devoir, à chacun de ses élèves, de faire une anthologie, mot prétentieux pour un recueil de trois poésies (choisies par l'élève dans son petit livre de poésies de 6e édité par Hatier).
 La choute a fini par choisir une poésie de Jacques Prévert - Être ange, une de Théophile  Gautier - La dernière feuille, et une de Claude Roy - Bestiaire du coquillage. Et j'ai participé, avec une joie non feinte ni dissimulée, à l'élaboration du recueil, mélange de dessins de la choute et de collages divers (papiers, plumes, feuilles). Ça nous a pris trois beaux jours...



Photo floue, à refaire...


Au dos, les émotions ressenties...

 Séduites par l'exercice, on en a commencé un autre pour notre plaisir !

 Puis, si nous trouvons le temps (car des devoirs, la choute n'en manque pas)..., nous en ferons un troisième...