Warholisation

Warholisation

samedi 19 décembre 2015

Kylo Ren

C'est le nom du méchant de Star Wars VII.
 Si le chichou avait passé autant de temps sur ses devoirs que sur ses dessins, le bulletin eut été meilleur. Mais le temps n'est pas extensible... Et les passions pas éligibles.

vendredi 18 décembre 2015

Peste ou choléra

 Figurez-vous que dans l'école de la choute (et du chichou) dès le CE1 vous avez des contrôles notés sur 20 dans diverses matières. Outre le français et les maths, pour lesquelles des moyennes sont établies (ils adorent les moyennes dans cette école), il y a de l'anglais, de l'instruction civique et morale, de l'histoire, de la géographie et des "sciences expérimentales et technologie". Des matières très mal enseignées, à mon avis qui n'engage que moi.
 Toutes ces notes, issues de nombreux contrôles (stressants), donnent elles-même la moyenne de l'élève, mise en comparaison avec celle de la classe. Cela n'existait pas "à mon époque", cela n'existe toujours pas à ma connaissance, dans l'école publique (et c'est tant mieux), dans laquelle je n'aspire qu'à les remettre. Entre la peste et le choléra (Le choix des écoles est très restreint par ici.), j'ai "choisi" l'une puis l'autre pour j'espère le plus tôt possible revenir à la première où la pression est moindre et la personnalité de l'individu - un peu - plus respectée.

 Exemple d'un contrôle d'éducation civique (datant de deux mois, depuis elle a fait des progrès) où la choute - la pauvrette qui aime courir, rire, danser, chanter, jouer, faire des câlins et un peu rêvasser - n'a pas vraiment cartonné :


"Un trajet est un lont truc ou on marche" (mignon, non ?)

"Oon doit traverser quan la voiture sarète" (si vrai) Aux États-Unis, ils préfèrent les QCM ; je ne leur donne pas tort. Ici, on se croit plus intelligent dès qu'on emploie des mots compliqués.

"On doit sortire de la voiture ou il nia pa les voitur" (id.)

"Quan il fait nuit je porte un manteau et un cartable avec un illumine." (des bandes réfléchissantes, je vous jure...) Le chichou, en lisant cela, s'énerve : comme si elle allait rentrer toute seule dans la nuit, à son âge !...

Tout est juste non ? Frappé au coin du bon sens (d'une enfant de 7 ans) ?...

The best rigolo :
(Avant de traverser la rue) "je regardes adroite et agoche puie du coter adroite et agoche puis du coté adroite et agoche"... (Je sais c'est dur à lire et ça donne mal au cou en plus.

Vous savez qu'il y aurait des endroits où l'école vise vraiment - quelle bonne idée  ! - à l'épanouissement de l'enfant ? Malheureusement ce n'est pas près de chez moi.

Heureusement, bientôt les vacances et puis Noël, détente et rêves (d'avoir des 20/20, ark.) seront privilégiés. Et, purée, quel dommage, un peu de travail scolaire aussi, pour relever ces idiotes de moyennes.

mercredi 16 décembre 2015

Pas encore réveillée

 Pour Le réveil de la Force, Mari m'a remplacée au pied levé. Bien qu'il n'ait pas ma connaissance approfondie et mon amour sans limite de la saga, il n'a pas boudé son plaisir et a passé un très bon moment, dans une ambiance électrique, les premières apparitions de chaque acteur étant applaudies, les premiers mots apparaissant sur l'écran ayant eux-mêmes fait l'objet d'une première salve d''applaudissements. Ça avait l'air drôlement sympa, j'aurais tant aimé en être. Le chichou, avec l'exigence de la jeunesse (et parce qu'il est à son tour sérieusement enrhumé ?), a trouvé quelques défauts (!) à un film au scénario original (voire "un peu bizarre"), m'a confirmé une musique tonitruante (autant qu'efficace et subtile), des acteurs au mieux, les anciens comme les nouveaux (mais la fille fait des "mimiques bizarres"...). Et Mark/Luke alors ? Comment ça "c'est drôle, on dirait un troll" ? Vade retro irrespectueux que tu es. Il y a plein de "punch lines" (= répliques qui font rire), comme ne le laissent pas forcément augurer les sombres bandes-annonces. Je les ai suppliés de ne rien me dévoiler de l'histoire. Ils sont arrivés à tenir leur langue. (Facile pour un homme...) Des scènes irregardables par la choute ? Non pour le père, un peu pour le fils. qui me révèle quand même, zut, trois traces de sang sur un casque au début du film... Bref, je ne sais quand j'aurai l'heureuse possibilité de le voir ; j'attends en moi, antibiotiques aidant, le réveil de la force...

Même le nouveau petit robot, BB-8 (le plus rond des deux),
compte parmi les bons acteurs !
 Et je crois savoir que le père Noël a entendu le message.

Bûche

 Du verbe "bûcher". Que le chichou va devoir conjuguer à la première personne du singulier s'il ne veut pas aller tranquilou droit dans le mur... Quand je vois la choute faire contrôle sur contrôle, en CE1, je me dis qu'il faut, pour elle, que j'anticipe et lui cherche et trouve, avant la 3e, une autre école (que celle, pour le moins "raide", qu'elle et son frère fréquentent). Mais où... Pour l'instant, c'est l'adolescent de chichou qu'il faut sortir de ce traquenard.
 Bûche, comme sourde comme une bûche qui dort..., ce que je suis depuis quelques jours, et c'est  "penibile". Et je ne sais pas si dans cet état je vais pouvoir me risquer aujourd'hui à aller voir Star Wars VII (pour lequel nous avons réservé depuis un mois et demi et que nous attendons depuis des années). La musique de John Williams trop puissamment diffusée risquant d'achever le travail des deux pianos de dimanche...
 Bûche + tte, la première, au chocolat et à la crème au beurre, que j'ai achetée pour la choute (qui m'a à peine laissé goûter tellement elle l'a appréciée) ; il me manquait 5 centimes, dont le gentil boulanger-pâtissier m'a fait gracieusement cadeau. C'est naturel, comme il dit, mais pas forcément pour tout le monde, et ça aide dans ce monde plein d'embûches.

The Force Awakens

lundi 14 décembre 2015

Moshi moshi

 Dîtes, le yoga de Bellur Krishnamachar Sundararaja Iyengar  (Doodle du jour/lundi 14.12.15), c'est quasiment du contorsionnisme...
 Je me répète, mais, franchement, ça fait 20 ans que je circule en vélo dans Paris et les cyclistes (qui se prennent, sinon pour des contorsionnistes, pour des anguilles), un tout petit peu plus nombreux qu'avant (vélib oblige), conduisent de plus en plus mal. De manière totalement individualiste. Je suis pour l'obligation d'un permis de conduire pour tout véhicule, même à deux roues et sans moteur, du moment qu'il partage la chaussée avec les autres. Même si un vélo reste moins dangereux qu'une voiture ou qu'un camion. C'est quand même bien un vélo qui avait renversé Jacqueline Delubac, la dernière épouse de Sacha Guitry, morte des suites d'un traumatisme crânien, à l'hôpital, à 90 ans... Ils ne respectent ni les feux ni les piétons ni rien ni personne d'ailleurs. Ça me gâche la promenade !

 Ce week-end on a pris le métro. Le chichou et moi avons adoré le film du Japonais Hirokazu Kore-Eda intitulé I Wish (sorti en 2012), vu en matinée dans une toute petite salle, en compagnie de quelques personnes âgées, dans le cadre de L'enfance de l'art... Les images parfaitement cadrées, la musique très présente, les enfants si beaux si justes, tous les acteurs, les personnages qu'ils jouent (si bien), l'histoire racontée (la vie, le quotidien, les rêves - idéalisés), l'originalité et la poésie de la réalisation, la langue (Ah, le moshi moshi pour dire allô. Ça vaut bien le pronto italien.), tout nous a plu. Comme quoi la bande-annonce, qui nous avait seule donné l'envie de nous déplacer, était fidèle au film.
On les quitte à regret.

 La choute et moi, c'est avec quatre pianistes pour deux pianos que nous avons terminé le week-end. Un concert donné par des professeurs de son conservatoire. Mozart, qui a vécu si peu de temps (35 ans), reste musicalement supérieur à tout autre (pour moi mais pas seulement !). C'est comme une évidence, c'est une constatation qui peut se faire lors d'une écoute à l'aveugle, en toute méconnaissance de cause. C'est la musicalité incarnée. Ravel, Manuel Infante, Witold Lutoslawski et Saint-Saëns étant certes talentueux (comme leurs interprètes d'hier, toutes des femmes), mais moins "faciles d'accès" et nettement plus bruyants, surtout pour des oreilles malades.
 Sinon une première séance, grandement attendue et hautement appréciée, de patinage sur glace, et un lit joliment peint ont glorieusement complété ce dernier week-end avant les vacances de Noël.
 Ah oui, il y a eu vote aussi.

samedi 12 décembre 2015

Spock, Spat, Spot

 Le chichou a compris Spock, la choute Spat, moi Spot. Vérification faite auprès de sieur Wiki, c'est bien moi, malgré mon audition défaillante surtout en période de rhume, qui ai bien compris, youpi, le nom du petit garçon copain du dinosaure Arlo. The Good Dinosaur aux États-Unis, Le bon dinosaure au Québec est devenu en France Le voyage d'Arlo. C'est un récit pas novateur pour ceux qui ont déjà beaucoup vu, lu, vécu, prônant des valeurs "universellement américaines" (confiance en l'autre, en soi, en la vie, amitié, entraide, effort sur soi, prise de risque, etc.). Le film est assez original dans la forme, et amusant et émouvant dans le fond. Il s'agit d'un voyage effectif en même temps qu'initiatique, celui d'un petit dino peureux qui perd son père, se perd, et devient, à l'aide d'un petit garçon sauvage-chien domestique qui l'aide à retrouver sa famille, plus courageux.
  On l'a vu au Grand Rex, avec la féérie des eaux en prélude.

 Arlo qui tremble de peur sous l'orage et la foudre dit à son père : Je ne suis pas toi ! (Sous-entendu, quelqu'un de fort et courageux.) Et son père de lui répondre : Tu es moi, mais en mieux. J'adore...


Arlo est tout rond et sympathique, Spot est un être spécial, "hybride".

 Cadre et ambiance aidant (féérie, applaudissements à la fin du spectacle sons, lumières et jets d'eau et à la fin du film), la choute a beaucoup aimé. On était parqués au second étage, le rez-de-chaussée et sans doute le premier balcon étaient déserts. Je me suis sentie comme piégée (sans m'en préoccuper, alea jacta est). En cas de danger, on ne pouvait que sauter...

vendredi 11 décembre 2015

Après le travail

 On est rentrées de chez le dentiste à 20 heures. Toujours du monde dans le métro, quelle que soit la ligne, quelle que soit l'heure, difficile de trouver deux places assises côte à côte. (Pas possible que les automobilistes parisiens troquent leur voiture pour les transports en commun, il n'y a plus de place !) RAS, sinon que la dent descendrait un peu trop lentement. L'orthodontiste, chez laquelle on se rend plus fréquemment (La dentiste, elle, assure, par radios interposées, un contrôle du travail fait.) est priée d'accélérer la manœuvre...
 J'ai enchaîné sur le rapport de stage du chichou. Qu'il doit rendre avant les vacances de Noël. J'ai plus d'exigences que lui (qui va tranquilou) quant à la rédaction du dit rapport - que je souhaiterais intéressant, vivant, sans faute de syntaxe ou d'orthographe. Pour l'illustrer, les (belles) photos ne manquent pas, faire un bon choix et les légender correctement sont les seules contraintes. Après il faudra relier le tout. On a travaillé jusqu'à 23 heures, on était crevés, on n'a pas terminé, on est allés se coucher.
 Avec tout ça, comme si ça ne suffisait pas, j'ai un bon rhume. Vivement le week-end. Qu'on termine ce rapport !...
 Comme on est vendredi :
Cacaoyer, museum d'Histoire Naturelle.
Photo volée pour la choute qui vient d'apprendre une poésie sur "la cabosse qui roule sa bosse"...
 Exposition Une brève histoire de l'avenir (24 septembre 2015-4 janvier 2016), au musée du Louvre. Un peu tout et n'importe quoi, pourquoi pas (sauf les choses franchement laides et sans intérêt).
 Frédéric Auguste Bartholdi (1834-1904), Tête de la Liberté, travaux d'agrandissement du modèle primitif de la tête, 1878, plomb, caoutchouc, carton, papier, fer, laiton, plâtre, plomb, textile.

 D'actualité, les cinq toiles de Thomas Cole (1801-1848) sur le destin des empires (1836) : L'état sauvage, L'état pastoral, L'apogée, La destruction, La désolation.
La destruction.

Sinon, dans le genre douloureux, j'ai aussi ça (pas à l'expo, mais au bureau) :
Saint Sébastien, de François-Xavier Fabre (1766-1837).

 La choute, s'en étonnant elle-même, aime bien les images de la crucifixion de Jésus... Elle a un cours d'histoire religieuse à l'école, et sœur Anna leur a parlé d'Abraham et d'Isaac. Sur sa demande je lui ai réexpliqué l'histoire et j'en suis arrivée à lui donner l'imagerie de la Bible (Fleurus) qu'elle lit en ce moment, un petit peu chaque soir. En cette période de l'adventus, j'ai trouvé cette lecture appropriée, raccord avec les calendriers de l'avent (chocolats, puzzle et Lego...).
 Enfin, au bureau, on a, à deux - Endurante et Tenace sont nos surnoms -, acheté, porté (toute seule, sous le bras il n'était pas trop lourd) et mis en place le sapin (Au Monop' on a 80-100 cm de doux et touffu Nordmann pour 20 euros - 19,95 euros disent-ils. Divisé par deux ça fait 10.), dans l'indifférence annuelle générale (le monde est fou). La décoration, toujours en duo donc, est en cours. En premier, les lumières.

Edit de fin de journée : opération sapin terminée.
Je sais, on voit la multi-prises, on y remédiera lundi. S'il n'est pas tombé d'ici là...
Penche-t-il vers la gauche, la droite ou l'extrême-droite ??

jeudi 10 décembre 2015

Si on chantait

 La choute veut chanter dans la chorale de son conservatoire. La maman de sa copine, qui veille toujours à respecter et faire respecter l'ordre établi (Mrs "Zéro souplesse"), me dit qu'il vaut mieux attendre janvier. Que là ils chantent ceci, ils préparent cela. Je fais oui oui et ni une ni deux je me renseigne auprès du conservatoire. Qui me dit qu'elle peut y aller dès aujourd'hui. Il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints...
 Quand, jeune adulte, j'habitais la riante ville de Clermont, j'allai me renseigner pour intégrer l'orchestre universitaire (qui fête cette année ses 50 ans). Un jeune violoniste membre de l'orchestre (et fils de son chef, appris-je plus tard) me dit qu'ils n'avaient aucunement besoin de flûte traversière. Je fis fi de sa sèche fin de non recevoir et me présentai à l'heure dite. Et bien m'en a pris, car des flûtes il en manquait !... On donna de beaux concerts.
 Ne pas croire ce qu'on me dit, insister, biaiser, c'est ce que m'apprend la vie. À trop facilement prendre ce qu'on me dit pour argent comptant, pour parole d'évangile, j'ai eu pas mal de déconvenues, et bien sûr ça continue. C'est pour ça que je mémorise les trop rares fois où j'ai su flairer et surtout contourner les obstacles...
 
 Premières strophes de la chanson qui,
chantées par ses copines enthousiastes,
a donné envie à la choute de rejoindre la chorale.

mercredi 9 décembre 2015

Limites

Une formation excel, bien menée comme souvent, dans le coeur - ancien, mais qui palpite encore si bien - de Paris, sur deux jours.
Le temps (limité) d'une visite au Bazar de l'Hôtel de ville, où tout est bien joli, mais si cher (comme d'hab).
Le temps (limité) d'un déjeuner dans un restaurant japonais, au décor trop impersonnel, d'un bon rapport qualité-prix (rue Rambuteau), entre collègues qui se plaignent toutes de leur travail et notamment des chefs antipathiques... Les nouvelles arrivées ne veulent pas rester, s'en vont dès qu'elles le peuvent ; les anciennes s'accrochent encore, vivent sur leurs bons souvenirs et les côtés positifs existants dont les autres ne bénéficient pas ou n'ont cure.
L'heure de rentrer sous le déluge...
Une interview d'un intérêt très limité d'une, si jeune en apparence (si âgée à l'intérieur ?), Marion Maréchal d'une assurance et d'une aisance orale et intellectuelle que je trouve stupéfiantes, voire hypnotisantes... Les journalistes, sachant qu'ils ne souhaitent pas spécialement la voir élue, ne devraient pas chercher à l'interviewer étant dans l'incapacité évidente de contrecarrer habilement ses dires, Elkabbach restant le moins volontiers docile.
Une émission d'un intérêt très limité sur les riches saoudiennes qui veulent s'émanciper. Et qui le peuvent.

lundi 7 décembre 2015

God Jul !

 À défaut de l'église suédoise, qui fêtait Noël vendredi, samedi et dimanche, 9 rue Médéric (17e), trop loin pour la famille..., on a fait un tour chez Ikea.
  C'est toujours chaleureux, propre, bien rangé, plutôt spacieux.

  J'aime bien la couronne (peut-être mieux sans les pompons à franges).
Et le rouge pour Noël.

  On peut trouver les mêmes typiques belles étoiles de Noël à l'église de la rue Médéric.

  Des tableaux à confectionner soi-même. Je n'ai malheureusement pas eu le loisir de trouver le matériel nécessaire à cela. Mari n'aimant pas s'attarder dans ces lieux de perdition, il presse le pas et la Marie. Il y avait moult cadres, là aussi pas eu le temps de porter mon choix. Autant d'économies faites, se dit Mari, qui sert les cordons de la bourse tandis que je tends à les laisser lâches, voire à ne jamais les nouer.

 Ils ont quelques luminaires intéressants. Cette suspension est inspirée. Par l'Étoile Noire de Stars Wars pour l'aspect extérieur fermé (à droite) et les enseignes Toraya ou ex Brentano's pour l'intérieur cuivré (qu'on aperçoit quand c'est ouvert - double tirette centrale pour gérer ouverture/fermeture). Ludique et esthétique (moderne).

 On a rapporté... Des bonbons (Si, si, il y en a des bons.), chocolats (Si, si, il y en a des bons, aussi.), un roulé à la cannelle (ersatz du kanelipulla), une petite plante artificielle (car les non artificielles ont peu de chances de survie chez nous) pour la choute, des peluches (Si on n'en a pas 500 on en a 1000... La majorité acquise depuis 7 ans.)... Mais c'est moi qui ai craqué pour ces trois petits cochons...

Et un nouveau " gilet de sauvetage ".

samedi 5 décembre 2015

Misses and Mister

 En parlant de C dans l'air, au fait, j'ai récemment croisé Yves Calvi se rendant à l'Apple Store, autre magasin du Carrousel où je ne suis jamais entrée. Il marchait d'un pas rapide, casque de scooter, ou de moto, à la main, évitant les regards comme savent faire ceux, célèbres ou non, qui ne veulent pas être dérangés.
 Grosse déception, je ne pourrai pas regarder l'élection de miss France cette année, programmée le 19 décembre au lieu du premier samedi du mois comme chaque année. À cette date nous serons en Normandie, totalement déconnectés. Les îles me paraissent joliment représentées par miss Martinique et miss Tahiti, en bas à gauche sur chacune des photos.

Elles sont 31 sirènes en tout.

  Franchement, c'est une émission qui, malgré ses longueurs et sa coquille vide source d'ennui..., me détend (quoique la compétition - oui, injuste et machiste - soit quelque peu stressante). (Une fois l'an suffisant amplement à mon bonheur. Là, je serai en manque...). Pas comme C dans l'air, qui certes n'a pas spécialement vocation de détente ! Tiens, Yves Calvi pourrait présider le jury de l'élection Miss France un jour ; c'est un rôle, éphémère, que je le verrais bien tenir, avec son franc-parler qui nous agrée.

vendredi 4 décembre 2015

Traversée

 Avant qu'il ne soit trop tard, qu'on ne nous brûle nos idoles (Il faut que j'arrête de regarder C dans l'air, ça me stresse...), profitons-en. Une petite traversée du Louvre (en son aile Denon), au pas de course, entre midi et deux, et après, hop, on se sent mieux. Plus riche intérieurement.
Lethière, Les arts rendant hommage à la Victoire. 
Au rez-de-chaussée du musée du Louvre, salle des Antonins,
anciens appartements d'Anne d'Autriche (1601-1666). 
 Peyron, L'Étude éclaire et instruit l'Émulation.
(Tout un programme...)
Tympans commandés en 1800 pour le plafond de la salle du musée des Antiques.

 Inconnu, dit Pupien (empereur romain), vers 240 après J.-C., marbre.

Le Titien, François 1er (dans la salle de la Joconde).

Lotto, Le portement de croix (même salle).

Trône d'une prêtresse de Cérès, marbre, par Franzoni (XVIIIe s).
(Galerie Daru.)

 Guerrier combattant, dit Gladiateur Borghèse, vers 100 av. J.-C.,
Anzio, province du Latium, Italie.
(Même galerie.)

Diane, agate fleurie et bronze, 1er siècle après J.-C., Rome,
collection Borghèse (Salle du manège).

Printemps du Carrousel. Où je ne mets jamais les pieds.
Avant, c'était le Virgin, beaucoup plus fréquenté...
J'y ai dépensé plein de sous, pour des livres pour le chichou.

jeudi 3 décembre 2015

À Paris

 Mari a pris de la hauteur de vue.

Au jardin des tuileries, l'automne a sévi.

 Quai des Tuileries, tour Eiffel au fond, par-delà la Seine, rive gauche.

Seine, pont du Carrousel, quai voltaire, tour Montparnasse au fond à droite.

 Pont Royal, musée d'Orsay.

Le Louvre, c'est rive droite.

mercredi 2 décembre 2015

En retard

 Je suis en retard, en retard... Pour le travail d'abord. Mon arrêt maladie au début de l'automne y est pour quelque chose. À croire que je suis irremplaçable...  En tout cas, personne n'a fait à ma place le travail qu'attend le professeur impatiemment avant la Noël. J'essaie de le faire patienter jusqu'à début janvier. Mais il fait grise mine (à travers le téléphone).
 En retard, en retard... Le père Noël passe dans trois semaines et sa hotte n'est pas encore remplie. Elle est mal équilibrée, pour être plus juste... Elle déborde d'un côté, mais est plutôt vide de l'autre. Elle tangue. Le père Noël aurait du mal à marcher, à escalader, à fortiori à passer par le cheminée (inexistante) avec. La choute se demande quand même, à 7 ans, comment les rennes font pour voler...
 La magie, lui expliquai-je. Elle sait, mais se tait, elle aussi aime les choses magiques, qui ne s'expliquent pas. Les calendriers de l'avent ont été distribués en temps et en heure, c'est déjà ça.
Luminaires nuageux en papier.

mardi 1 décembre 2015

Tranquilou

 Le 1er trimestre s'achève, les rues s'illuminent. Bientôt le conseil de classe. Aucune information ne nous est donnée à ce sujet, les PCC (parents correspondants de classe) se font très discrets depuis l'année passée. La coolitude les habite.
 Une PCC de la classe de la choute n'a carrément pas répondu à mes questions sur les mesures sécuritaires susceptibles d'être prises pour l'école. Même si elle n'était au courant de rien, une réponse exprimant son ignorance à ce sujet eut été polie et bienvenue.
 Pas pressée de recevoir les bulletins, notamment celui du chichou. Lui aussi a l'air habité par la coolitude (Je ne sais pas pour vous, mais moi, en ce 1er trimestre, je me sens plutôt stressée, pour diverses raisons dont certaines indépendantes de ma bonne volonté.) Il n'a pas l'air de crouler sous le travail. Quand je lui demande si ça va, si ça a été, "Tranquilou" est sa réponse préférée. D'abord ça m'a rassurée, mais à force de l'entendre, je me sens de moins en moins tranquilou...
 On a vu et bien aimé le film d'animation De la neige pour Noël (Norvège, 2013) (dans le cadre de L'Enfance de l'Art). Un film super tranquilou...

dimanche 29 novembre 2015

Art

 J'ai sorti et monté le sapin, on a commencé à le décorer. La choute avait un anniversaire. Des mamans sont inquiètes pour l'avenir de la France, de l'Europe. On ne trouve pas les mots rassurants, les raisons d'espérer, d'avoir la foi en nos élus si déphasés. Les filles se sont bien amusées. 
  Le chichou a terminé sa semaine de stage obligatoire (de 3e). Il fallait le trouver tout seul. On a envoyé des lettres et CV auxquels aucun destinataire n'a répondu. Il aurait suffi d'un petit mail. C'est malheureux quand même. Un avant-goût de sa recherche d'emploi ? Certains de ses camarades se sont retrouvés plus ou moins bien lotis (au bureau de leurs parents, d'un membre de leur famille, d'un ami de la famille...), plus ou moins promis à l'ennui.
 Sur la bonne idée d'une amie avec laquelle j'en parlais on a décroché un stage à l'atelier d'art municipal que fréquente le chichou (cours de BD hebdomadaire). Il a suivi les différents cours dispensés, y a participé, a aidé (notamment pour les séances des 4-5 ans et 8-10 ans. Les 4-5 ans étaient mignons, les 8-10 plus excités.), a enrichi ses connaissances et son savoir-faire sur ce qu'il aime, le dessin (appréhendant différentes techniques : fusain, aquarelle, gravure). Le tout dans une ambiance très sympathique, car l'un des critères principaux - avoués, affirmés - de recrutement de la directrice est la gentillesse... (Très bon critère, qui n'est apparemment pas retenu pour le recrutement des salariés de mon établissement.)
  La directrice, le voyant motivé (Il s'est senti compris et apprécié, ça lui a fait du bien.), lui a donné des conseils pour son orientation et a souligné l'importance des connaissances culturelles à acquérir quand on veut travailler dans le domaine artistique. Chouette, il va peut-être plus volontiers m'accompagner dans les expos. Mince, il a déjà oublié qui était Hector et Priam, Pâris et Hélène. Et Cassandre.

 Magnifique expo sur des oeuvres d'art en papier et carton, près de chez nous.

samedi 28 novembre 2015

Liste de courses

 Mercredi, il pleut, il pleut, il pleut... Mais j'ai quand même quelques courses à faire. Depuis la veille la vaisselle s'entasse dangereusement dans l'évier, faute de produit pour la laver. L'eau aussi chaude soit-elle ne suffit pas toujours pour diluer la graisse...
 Je demande donc à la choute de recopier la liste que j'ai écrite à la craie sur le tableau noir (Non, décidément, je ne suis pas geek.). Faute de papier brouillon pour remplir cette mission elle va chercher le cahier dans lequel elle imagine ses histoires (le sujet potentiel d'un article) et recopie plus ou moins bien (voir ci-dessus). Comme quoi, la copie "ad hoc" n'est pas chose si aisée pour une enfant de 7 ans.
 Rien de très écolo-bio : des chips, des éponges, du produit vaisselle donc, et des lingettes de cire... (Que je ne trouve qu'au Monop'.) C'est pour le parquet. Ce que j'ai vu après, c'est qu'elle avait ajouté, intelligemment précisé : "pour acheter". Il m'en faut vraiment très peu, cette précision m'a émue...
 Les premiers pas, les premiers mots, toutes les premières fois de son enfant, c'est évidemment émouvant pour des parents. Mais quand on voit que son enfant marche vers la conscience, quand on perçoit son évolution vers la raison, qu'on sait qu'il est à un tournant, c'est émouvant tout autant.
 
Et puis avec les éléments de son jeu Trap' Tartine elle a pensé à faire un lapin...

vendredi 27 novembre 2015

Anglais

 Cette année, pour Noël, le Bazar de l'Hôtel de ville s'est mis à l'heure anglaise. L'année passée, faute de sous (?), il n'y avait eu aucune décoration, c'était triste.
 Je me suis arrêtée pour prendre quelques photographies destinées à une amie qui a annulé sa visite à Paris pour cause de terrorisme ambiant...
Les marionnettes sont automatisées.
 Aujourd'hui, l'heure est à l'hommage aux victimes et à la mise à l'honneur du drapeau tricolore. Et tout le monde se dit, par solidarité, Français, même les Anglais...