La choute veut chanter dans la chorale de son conservatoire. La maman de sa copine, qui veille toujours à respecter et faire respecter l'ordre établi (Mrs "Zéro souplesse"), me dit qu'il vaut mieux attendre janvier. Que là ils chantent ceci, ils préparent cela. Je fais oui oui et ni une ni deux je me renseigne auprès du conservatoire. Qui me dit qu'elle peut y aller dès aujourd'hui. Il vaut mieux s'adresser à Dieu qu'à ses saints...
Quand, jeune adulte, j'habitais la riante ville de Clermont, j'allai me renseigner pour intégrer l'orchestre universitaire (qui fête cette année ses 50 ans). Un jeune violoniste membre de l'orchestre (et fils de son chef, appris-je plus tard) me dit qu'ils n'avaient aucunement besoin de flûte traversière. Je fis fi de sa sèche fin de non recevoir et me présentai à l'heure dite. Et bien m'en a pris, car des flûtes il en manquait !... On donna de beaux concerts.
Ne pas croire ce qu'on me dit, insister, biaiser, c'est ce que m'apprend la vie. À trop facilement prendre ce qu'on me dit pour argent comptant, pour parole d'évangile, j'ai eu pas mal de déconvenues, et bien sûr ça continue. C'est pour ça que je mémorise les trop rares fois où j'ai su flairer et surtout contourner les obstacles...
Premières strophes de la chanson qui,
chantées par ses copines enthousiastes,
a donné envie à la choute de rejoindre la chorale.
Le dur apprentissage de la vie! Jolie la chanson.
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