À chaque fois je suis rétamée avant même que ça commence. (En plus, cette année, j'étais sérieusement enrhumée.) Par les jours et heures de préparation : courses, réflexion, discussions, pour le choix des invités et des jeux, décoration (jusque tard vendredi soir, avec la choute), confection du ou des gâteaux. Cette année, 7 gâteaux au chocolat superposés, pour fêter 7 années de présence - lumineuse - sur cette terre. J'avais fait ça pour le chichou, je ne pouvais pas faire moins pour la choute. Elle m'a bien aidée (On avait commencé jeudi soir, pour la fête qui a eu lieu samedi après-midi.), avec son tablier fleuri. Contrairement au chichou, qui n'avait pas mis la main à la pâte, s'il m'en souvient bien.
Ses invités n'ont pas eu l'air ébahi par la hauteur de l'objet. Ils sont dans l'ensemble plus nantis, blasés et dévergondés (Ils me parlent d'égal à égal. Me commandent, contestent, ne respectent pas mes injonctions voire ordres. Comme la choute n'oserait faire avec aucune maman de ses amis.) que les amis du chichou à l'époque. Je ne dirais pas que c'est une différence générationnelle, mais plutôt une différence socio-culturelle...
Bref, une fois qu'on est arrivé à les canaliser avec des jeux de groupe - canapé musical, balle au panier, mimes, Kim goût, chorale, chasse au trésor -, en plus de l'ouverture des cadeaux et du goûter, ça s'est très bien passé. Le seul à réclamer le jeu de la pêche aux petits cadeaux habituel fut le seul garçon invité et il a exprimé - relativement gentiment, il n'est pas méchant - sa déception qu'elle ne soit pas au programme... J'avoue que j'ai du mal à me renouveler au niveau des petits cadeaux minables qu'on trouve dans le commerce. Ils sont partis avec des sachets de bonbons et autres pièces et gros œufs chocolatés (avec jouet à l'intérieur) qui constituaient le trésor chassé.
Un message de la chasse au trésor est caché sous le
"beau cow-boy qui, chapeau à la main et veste sur l'épaule, fait sa loi"
(dans le coin inférieur gauche de la photo).
Je n'avais pas prévenu les voisins du dessous, eux qui râlent (là aussi sans méchanceté) au moindre petit pas trop lourd ou/et rapide de la choute sur le parquet... Ils n'ont pas dû être déçus, les enfants ont cavalé et surtout pour certains hurlé. J'ai croisé la voisine ce matin, elle m'a saluée, je me suis gardée de l'interroger. À la fin, il restait trois petites filles qui s'amusaient gentiment et trois mamans discutant gaiement autour d'un jus de pommes jusqu'à 19 heures (Vive l'heure d'été !). Mari et Chichou repliés je ne sais où. Les enfants ont bien rigolé, ne se sont pas trop (longtemps) disputé, et ne se sont pas ennuyés ; le pari, chaque année renouvelé, a été cette fois particulièrement bien relevé, ai-je trouvé.
Un message de la chasse au trésor est caché près de
"l'oiseau qui a son nid entouré de papillons"
(dans le coin inférieur droit de la photo).
Un collègue vient d'avoir une petite fille, et après les félicitations d'usage je m'enquiers de son état et le rassure en lui disant que ce n'est que le début de la fin concernant la fatigue. Il ne semble pas apprécier mon ironie. Alors je le rassure de nouveau en lui disant que c'est suggestif. Mon suggestif à moi, c'est qu'un enfant, puis deux, etc., c'est la richesse de la vie, mais c'est, avec ça, beaucoup de fatigue pour le parent investi (ou pas). La passivité n'est plus de mise et crescendo va l'activité. Surtout que je ne suis pas du genre à m'enfermer dans les toilettes avec un bouquin pendant la fête anniversaire (comme me l'a amicalement conseillé une maman) ou à aller boire une bière sur le balcon (comme l'a fait Mari, dénoncé par son fils outré)...
Chacun a choisi la couleur du bouquet à emporter.
Quel courage d'organiser de telles festivités en appartement et bravo pour le gâteau à étages
RépondreSupprimerC'est vrai que ce serait peut-être mieux avec un jardin.
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