Kitschissime

 Un concert de piano réussi pour la choute. Malgré le tremblement de ses mains, m'a-t-elle dit. Ouf.
 Une grande brocante dans le XVe, avenue Félix Faure. Où l'on se demande si Paris dénaturé par toujours plus de nouveaux et vilains bâtiments gardera sa place - encore, chez certains - de "plus belle ville du monde"... Sûrement non. Même que son romantisme a pris un sérieux coup dans l'aile.
 En ne préservant pas les anciens immeubles, en les détruisant anarchiquement (pour de basses et courtes vues mercantiles) plutôt qu'en les restaurant on perd ce qui fait la beauté d'une ville : son harmonie. Qui va à Amsterdam ou Venise pour voir autre chose qu'une architecture typique ? Qui n'est pas déçu quand il tombe sur des constructions sans charme (voire laides) dans de telles villes, jurant avec le reste de l'architecture ? À Londres comme à Paris le centre ancien, préservé, se réduit comme une peau de chagrin.

 Une petite trouvaille kitschissime pour la chambre de la choute.

 J'ai été séduite, non par son nez trop court, mais par les couleurs pastel, l'air doux et gentil de la blondinette (à l'image de la choute), le décor floral, et l'improbable piranga écarlate !

Beautés

 Pour le chichou et moi samedi cours d'histoire de l'art au Grand-Palais, toujours très bien, sympathique. On nous a même offert de rester gratuitement au cours suivant, pour nous récompenser d'avoir bravé les éléments. Chaque semaine l'accès au lieu est rendu difficile en raison des manifestations des gilets jaunes et du périmètre de sécurité défini et défendu par la police. Sans parler des stations de métro fermées... Il faut savoir/pouvoir marcher. Le cours, c'était sur la beauté.

Girodet, Pygmalion et Galatée, musée du Louvre

 3 brocantes en deux jours, j'ai battu mon record. Une était mieux que les autres, elle se tenait avenue des Gobelins. Et nous y avons croisé Monica Bellucci, plus belle, jeune et fine que jamais. Une beauté parfaite...

 Pour ma part je recherche la beauté dans des compositions d'objets en harmonie...

Plat à gâteaux ancien, petite bonbonnière porcelaine et étain, bouteille de parfum des années 50

Que d'art

La petite fille à l'orange, de Clémence Roth

 En cette veille de week-end, des envies et projets sous la bannière culturelle, ou artistique comme l'on voudra : un cours d'histoire de l'art samedi, de la chine dimanche.

 Des Portes Ouvertes d'école artistique, pour le chichou, stressé, qui vient de clore la première phase d'inscription sur Parcoursup.

 Inutilement stressant que notre système éducatif, jusqu'au bout. On devrait passer le bac vers le mois de mars ou avril, puis se consacrer à son orientation, sereinement. Ce serait tellement plus simple. Mais non, on préfère compliquer les choses, ça donne l'air intelligent, mais c'est tout bonnement idiot.

 Et aucun progrès depuis le temps : pour lui comme pour moi, il y a un moment de cela, pas d'aide du lycée pour le choix des études supérieures, malgré le discours officiel politique et mensonger...

Bestiaire

 Nandou

 Takin du Sichuan

 Cercopithèque de l'Hoest

 Orang-Outan

 Bébé Orang-Outan

 Gaur

 Ara Macao

 Vautour de Pondichéry, en position de yogi (sur une patte)...

Grand tatou velu

Entre chine et Japon

 Chaque année des dessins d'enfants japonais, ayant participé à un concours, sont exposés un mois au Carrousel du Louvre. Ils égayent un passage habituellement morne. Ils sont plutôt jolis et bien mis en valeur (notamment par leur encadrement sobre et le passe-partout attenant).

 Les œuvres gagnantes sont de très belle qualité, exécutées par des jeunes dessinateurs de talent.

En route pour la maternelle, Myû Takahashi (11 ans)

et Balade en vélo au mois de mai, Ani Kamimura (13 ans)

Souvenirs d'uns visite au zoo, Hinata Tkano (10 ans)

et Le jour où j'ai pis de la hauteur, Hinako Suzuki (15 ans).

Sinon, hormis le Japon, me voilà passionnée par la "chine"...

 Et avec le printemps qui vient je prends mon bâton de pèlerin et pars à la découverte de trésors anciens.

(Pourvu que Mari ne passe pas par là, il va être "vert" !)

 Coupe en verre moulé, empiètement, en métal, tripode, sur tabouret poilu lui-même à trois pieds. J'adore...

 Et puis quelques Pet Shop et livres, et un jeu pour la DS..., pour la choute qui gentiment m'accompagne dans des pérégrinations parfois longues pour elle. Mais au cours desquelles elle peut apprendre beaucoup. Et glaner elle aussi de jolies choses qui lui plaisent.

Ménagerie

 Longtemps qu'on n'était pas allés à la ménagerie du jardin des plantes. Toujours aussi jolie, malgré la pluie. Du monde quand même, car c'est les vacances à Paris. Des centres de loisirs même, qui font du bruit (les animateurs criant plus fort que les enfants). Néanmoins on a pu trouver des coins calmes, où les enfants se sont arrêtés pour dessiner les animaux qu'ils voyaient. D'abord le nandou.

 Un cousin de l'autruche : le plus gros oiseau américain, qui ne peut voler, mais peut courir à 65 km/h. Une tête sympathique, sur un long cou souple.

Ensuite, le takin du Sichuan, un bovidé montagnard, au pelage à reflets dorés.

 Le cercopithèque de l'Hoest, le mangabey couronné (des petites primates), les orangs-outans. On a pu voir, à l'intérieur de la singerie, le bébé de Theodora (née en 1988 à Jersey), prénommé Java et né le 17 octobre 2018.

 Le gaur, le plus gros bovidé sauvage, et le plus menacé.

L'ara Macao. Avec son plumage rouge, jaune, bleu.

 L'étonnant vautour de Pondichéry a aussi été portraituré (dessins à venir) dans une drôle de position de yogi...
 Le chichou voulait davantage de dessins d'après nature animalière pour le book qu'il constitue pour la sélection aux diplômes de graphisme qui l'intéressent. Les écoles sont très très sélectives. Mais si aucune ne le prend, au vu de son talent, de sa motivation, de sa personnalité et de ses connaissances, c'est incompréhensible.
 Les tatous velus, logés dans le bâtiment de la nurserie, ont le don, qu'ils ignorent, de m'effrayer. Un mélange de rat et de cloporte géant. J'aime bien les rats (il y en avait un chez nos amis les pandas roux). Moins les cloportes, qui sont légion dans les zones humides - donc toutes les zones - de la Normandie...

Le temps des vacances

 C'est le retour du Salon de l'Agriculture, et des jolis animaux, que personnellement je ne mange pas, que j'admire. On a vu ceux poils ou à plumes, à quatre pattes ou à deux, à sabots ou à griffes, serres... La choute a pu tenir un pauvre poussin dans ses douces mains et goûter du lait frais chocolaté.
 On est restés bien moins longtemps que notre bienheureux président. Fatigués sans doute par notre venue jusqu'à la porte de Versailles en tram, autrement appelé bétaillère. Pour le métro, au retour, pas beaucoup plus amusant ou court, car trois changements.

 C'est le moment d'un beau spectacle (Contes chinois, avec dessinateur  chinois officiant en direct) à l'Opéra Comique, à la très belle architecture, extérieure comme intérieure, tout en ornements.

 Et puis c'est toujours le temps des vacances en Normandie, où, sur une semaine, il a fait beau et chaud puis gris et froid. Où nous avons pu lire, sortir, jouer, dessiner, regarder Les envahisseurs (j'en suis à la moitié des 43 épisodes), et autres films plus "ardus" pour le chichou à la recherche du sens profond de la vie (son prof de philo est son "dIeu" ; moi, c'est David Vincent...).

Et là-bas aussi il y a de bien jolis animaux qui méritent toute notre affection, et notre aide aussi.