L'espace d'accueil du musée du Louvre, sous la pyramide donc, a été récemment refait. La librairie a été déplacée et reconstruite dans le couloir menant à la pyramide inversée. Sur deux niveaux. Le plafond à caissons revisité du 2e étage m'a favorablement impressionnée.
On y trouve toujours de beaux objets et livres, pour adultes comme pour enfants.
L'arbre de Noël, de Delia Huddy et Emily Sutton, Les éditions des éléphants.
Dans la Petite Galerie, une nouvelle exposition (la 2e depuis la création de cet espace, en 2015) vient d'ouvrir, intitulée Corps en mouvement, la danse au musée. Moins évidemment, et je ne sais pourquoi, axée vers les enfants que la précédente (Sur les Mythes fondateurs, d'Hercule à Dark Vador).
Mais toujours de belles pièces, savamment et élégamment mises en valeur, dans un décor plus clair et lumineux que le précédent.
La kermesse ou Noce au village, 1635-1638, de Pierre Paul Rubens.
Aux jeux de courbes, le peintre associe des notes de couleur rouge qui rythment la scène.
À défaut d'être lyriques les cartels sont rigoureusement didactiques, tant dans la forme que dans le fond.
Hippomène et Atalante, bronze patiné, anonyme français, vers 1715-1720.
Groupe tiré des Métamorphoses d'Ovide. L'envolée du drapé dans le dos d'Hippomène et l'ampleur de son enjambée suggèrent la rapidité de sa course. Dans une attitude inverse Atalante semble peiner à le rattraper.
Apollon et Daphné de Giovanni Battista Tiepolo, vers 1743-1744.
Scène de poursuite amoureuse classique dans la peinture d'histoire européenne. Le dieu Apollon vient d'arrêter sa course et touche la nymphe Daphné au moment où celle-ci se transforme en laurier.
Le lion de Florence de Nicolas André Monsiau, 1801.
Qui est Florence ? A questionné la choute, volontiers éprise du lion échappé d'une ménagerie. La mère exprime l'épouvante : yeux exorbités, bouche ouverte, bras levés, mains écartées. Implorant l'animal d'épargner son fils. Sujet dit "terrible", alors en vogue à l'époque (où l'on n'avait pas internet pour se repaître d'images épouvantables !). L'attitude et les gestes suggèrent la peur et le désarroi et servent à émouvoir le public.
Le rapport à la danse est moindre..., au mouvement plus sûrement.
Beaucoup de jolies petites sculptures, que j'irai dans l'année (le long temps que dure l'exposition) sans doute revoir de plus près.
Promenade. Vénus de boulevard, 1912-1913, de Mikhaël F. Larionov. Coloré...
Vénus moderne... Démarche aguichante d'une prostituée...
Courant qualifié de "rayonnisme"...
Colonne des danseuses de Delphes, tirage en plâtre
(moulage du musée du Louvre, 1896-1900).
En fait pas une danseuse, mais une cariatide = jeune femme portant un trépied dans lequel est placé l'omphalos, une pierre représentant le nombril du monde...
Pourquoi elle n'a pas de pied ? Fut la question non sans fondement de la choute.
Finalement, dans la cour Marly, le chichou lui a raconté, comme souvent, des histoires scabreuses...
Rayonnisme, je ne connaissais pas.
RépondreSupprimermerci pour cette jolie visite virtuelle ! j'avoue qu'une chose me manque principalement, depuis que je me suis "expatriée" en province, c'est la proximité du beau, de ces expositions qui font la gloire de la capitale… il faudrait que je m'organise une journée parisienne, pour en voir au moins une …
RépondreSupprimerEn périphérie de Paris la "proximité du beau" (qui définit bien ce dont j'ai besoin) me manque déjà.
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