Alerte enlèvement : est recherché "un homme de couleur noire". On aurait dit un homme de couleur blanche ou de couleur jaune ou rouge ? À force d'avoir peur d'être taxé de racisme (et de ne plus pouvoir employer le mot "race" sans qu'ait jamais été proposé une alternative) on en arrive à des inepties - officielles en plus - de ce genre.
En parlant de "noir" (couleur, origine, que sais-je), je relis Black Face des jeunes dessinateur Willy Lambil (80 ans) et scénariste Raoul Cauvin (78 ans), le n° 20 de la bande dessinée des Tuniques Bleues.
Où l'on y apprend que les Nordistes se battaient contre les Sudistes pour des raisons économiques et non simplement pour libérer les esclaves (que Lincoln aurait bien aimé renvoyer en Afrique d'ailleurs). C'est entre autres grâce à cette lecture que le chichou sait qu'il y a eu une guerre de Sécession aux États-Unis. Guerre qu'ignoraient totalement ses camarades de classe de seconde hier encore...
Et dont la plupart se fichent royalement (et l'ont sans doute déjà oubliée aujourd'hui). Un professeur du lycée Hélène Boucher de Tremblay-en-France, où les attaques sont fréquentes, s'étonne (rapporte le journal Parisien) que "les assaillants viennent juste pour en découdre, sans aucune revendication". Faut-il qu'il ait la foi pour s'étonner ainsi ?
Dans le lycée de mon fils, pas de violence, plutôt une ambiance sympathique entre élèves, mais pas d'engouement (ni de respect) pour la culture. Et la nature humaine sans culture (je ne parle pas d'une culture savante, mais d'un simple appétit de savoir, d'une curiosité non égocentrée), qu'est-ce que ça peut bien donner...
Quant à l'absentéisme des professeurs, qui est une conséquence et non une cause, dont on nous rabâche les oreilles régulièrement, il est pour moi de bon aloi, pas (plus) critiquable (qu'ailleurs) et pas dommageable comme on veut nous le faire croire. (Ceux qui ne s'absentent pas, en revanche, c'est méritoire, et j'espère qu'ils ont une prime.)
L'absence de moyens dans l'Éducation Nationale ? Un faux problème, surmédiatisé depuis des années. Pour masquer les vrais problèmes qui perdurent, parce qu'on ne veut ou ne sait pas comment les régler, et s'accroissent. Au bureau, c'est pareil, il y a des problèmes de gestion (mauvaises décisions et organisation) et pour finir, nous rabattre le caquet et clore toute discussion, on nous dit qu'on n'a pas les moyens. Or, avant les moyens, il faut surtout de la bonne volonté.
Quant à l'absentéisme des professeurs, qui est une conséquence et non une cause, dont on nous rabâche les oreilles régulièrement, il est pour moi de bon aloi, pas (plus) critiquable (qu'ailleurs) et pas dommageable comme on veut nous le faire croire. (Ceux qui ne s'absentent pas, en revanche, c'est méritoire, et j'espère qu'ils ont une prime.)
L'absence de moyens dans l'Éducation Nationale ? Un faux problème, surmédiatisé depuis des années. Pour masquer les vrais problèmes qui perdurent, parce qu'on ne veut ou ne sait pas comment les régler, et s'accroissent. Au bureau, c'est pareil, il y a des problèmes de gestion (mauvaises décisions et organisation) et pour finir, nous rabattre le caquet et clore toute discussion, on nous dit qu'on n'a pas les moyens. Or, avant les moyens, il faut surtout de la bonne volonté.
Comme tout cela est bien dit et j'approuve totalement.
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