Ah, rendez-moi Milan...
Sur le chemin de l'école, la choute en trottinette, moi en vélo, le cartable, (mal) calé sur mon porte-bagages, a été perdu. Le temps que je m'empresse d'aller le chercher, quelqu'un l'avait ramassé et rapporté à la maîtresse. J'en fus quitte pour une suée matinale. Il fait chaud aujourd'hui. Mais la choute a voulu mettre son beau gilet pour sa photo individuelle. J'espère qu'elle n'aura pas les joues toutes rouges...
Je vieillis ou/et je m'occupe de trop de choses en même temps, je réagis moins promptement et intelligemment qu'auparavant... Exemples : j'avais perçu un choc, un bruit, mais je n'avais pas réalisé (ou voulu réaliser) que c'était le cartable qui tombait. La maîtresse m'a dit : "On l'a retrouvé", mais son ton m'a fait penser qu'elle me questionnait et j'ai répondu "non". Elle a enchaîné et j'ai vite compris heureusement. Il est toujours désagréable de comprendre de travers...
Reste que j'ai de belles fesses... Je sais, c'est un peu trivial, mais tout compliment, en ces temps difficiles, fait plaisir. C'est la choute (admiratrice d'autres parties de mon anatomie comme mes bras) qui me l'a dit quand elle m'a vu enfiler mon collant (bleu). Le salon étant la seule pièce de l'appartement suffisamment spacieuse pour y mettre mes collants... Elle a précisé "avec le collant", voyant que j'étais un peu "choquée".
Les policiers eux ne font pas de compliment. Ils ne parlent pas, ils font des signes (comme les vigiles et autres gardiens ou surveillants d'ailleurs ; c'est une tendance, qui me "défrise"). Celui-ci m'a fait signe (avec regard noir à l'appui) que je n'aurais pas dû passer au feu rouge. Alors que si justement, ce feu étant, comme quelques autres dans Paris, doté d'un panneau autorisant les vélos à passer... Na.
Les policiers ne font pas non plus peur aux jeunes roms. Pour celles qui arpentent, depuis des années, l'esplanade des Tuileries, avec leur faux manifeste à signer, c'est un jeu, qui les fait rigoler, de braver et de fuir, à toutes jambes, l'autorité.
Sinon, au travail, RAS, ah si, encore moins d'écoute et de compréhension, si c'est possible, qu'avant... C'est pourquoi j'écris un petit article, exutoire, avant de commencer ma journée.
Les fesses nues de Napoléon...
Par Antonio Canova, dans la cour de la Pinacoteca di Brera.
En hommage au fondateur du musée inauguré en 1809.
L'artiste a été indulgent avec Napoléon mais j'admire ses fesses quand même
RépondreSupprimerIl paraît qu'il a été encore plus indulgent pour le côté face, avec une feuille de vigne impressionnante... Je n'ai pas fait attention, j'ai lu ça dans le guide après...
Supprimer