Les sirènes sont trop fréquentes en ce moment dans Paris. Pas plus que d'habitude peut-être, sans doute, mais elles sont plus anxiogènes pour qui les entend.
Hier, tôt le matin, devant la pyramide du Louvre, il y avait une dizaine de militaires. L'entrée du musée étant davantage surveillée, le temps et la file d'attente s'en sont trouvés rallongés. Peu de monde, contrairement à l'habitude, dans les magasins du Carrousel. Un peu partout, les rues étaient calmes, la circulation comme au ralenti. La faute au lundi aussi.
Ce matin, retour à la normale : circulation intense, un peu speed et klaxons agressifs. Dans le 1er arrondissement, une rue était bouclée. Des policiers empêchaient des parents de traverser pour emmener leurs enfants vers l'école qui s'y trouvait. Une voix féminine s'adressant à un policier : Qu'est-ce qui se passe encore ? Pas sur un ton inquiet, mais sur un ton énervé.
Je me dis que si les Parisiens n'y mettent pas du leur, l'ambiance ne va pas être aussi solidaire qu'on aimerait. Tout le monde souhaite bénéficier de la protection des pouvoirs publics ; il me semble que la moindre des choses est de respecter leur action, les interdictions si besoin est.
Quand on s'intéresse aux travaux d'Hercule on se rend compte qu'il a eu affaire (10e de ses 12 travaux) à Géryon, un géant aux trois corps, au chien Cerbère (dernier des travaux), gardien des Enfers doté de trois têtes (voire d'une crinière de serpents en sus), sans parler de l'hydre de Lerne (2e des travaux), monstre dont les têtes tranchées repoussent sans cesse... Il nous faudrait un, ou plusieurs, Hercule, pour tuer nos monstres tentaculaires.
Oui oui vite un super Hercule pour mettre à bas la violence et la bêtise humaine.
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