Avant ces tristes jours, nous étions allés benoîtement, l'esprit libre et tranquille, au cirque.
Rire, c'est le titre du nouveau spectacle du cirque Bouglione.
Le cirque d'hiver, 110 rue Amelot, Paris, 11e (construit en 1852 par l'architecte Jacques Hirtoff, autrefois appelé Cirque Napoléon), acheté par la famille Bouglione en 1934.
Le spectacle commence avec les tigres de Hans Ludwig Suppmeier.
Quatre gros matous...
Rafael de Carlos est Cubain. Il jongle, avec dextérité et une grande gaieté (Un sourire, une joie, une façon de danser, d'être heureux de vivre et d'être là, de "faire le show" qui m'ont fait penser qu'il était italien...), avec des ballons ou petites balles. Pas un(e) (de) raté(e).
Les frères Anastisini, acrobates italiens, ont connu quelque défaillance, qu'on leur pardonnera volontiers, l'entreprise n'étant pas aisée.
L'impressionnante Shirley Larible est la, jeune, fille du clown - David Larible, qui l'accompagne en chantant (et en frémissant d'inquiétude peut-être).
La cavalière Régina Bouglione peut être fière de son fringant destrier blanc.l
20 minutes d'entracte.
Les (8) Salto dancers sont ultra dynamiques et séduisantes (et bien faites). L'orchestre (le maestro Pierre Nouveau et ses 10 musiciens) assure. Il compte (seulement) deux filles, l'une au violon et l'autre à la batterie.
L'espagnol Juan Gutierrez, un dresseur de perroquets étonnant(s).
Les Olympo's, trois jeunes Brésiliens, sont des acrobates unis dans l'effort...
Les mongoles de la "troupe hohote" pédalent, sans arrêt, sur un monocycle surélevé tout en jonglant avec des bols. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? En plus, elles maîtrisent à la perfection. Pas un bol perdu, pas une chute, pas un loupé. Combien d'heures de travail derrière ? Combien de temps pour atteindre la perfection ? Pour la conserver ? Jusqu'à quand ?
Le salut final.
Les danseuses disparaissent.
Le clown, qui est brillamment le fil rouge du spectacle (faisant participer le public - acteurs qu'il dirige, comme des marionnettes, au milieu de la piste), fait son dernier numéro, poétique.
Il y avait aussi des trapézistes ("Vol de Dames" - voltigeuses féminines + un homme pour les attraper au vol), des magiciens (la jeune génération Bouglione - Valentino, Dimitri, Alessandro et Victoria), et un M. Loyal fort courtois (l'ancien, Sergio, avec sa belle voix grave, ayant pris sa retraite il y a peu).
Je suis une admiratrice inconditionnelle de ces talents de toutes nationalités et travailleurs acharnés. Et j'attendrai moins d'années (la faute aux prix des places) pour y retourner. Sauf empêchement.
Je crois qu'il va renouer avec l'itinérance, j'ai vu les préparatifs la semaine dernière
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