Au bureau, je subis, depuis quelques années, un autoritarisme (avec mépris incorporé) croissant. À l'école, mes enfants subissent peu ou prou la même chose. L'autorité, je n'ai jamais eu rien contre (mais il ne faut pas qu'elle soit trop sèche, raide...), pour certaines choses elle paraît nécessaire (l'autodiscipline, c'est mieux). L'autoritarisme, c'est de l'autorité non justifiée, voire injuste. À force d'y faire face, plus ou moins bien, avec plus de bas que de hauts, j'y perçois, carrément mais confusément, quelque chose comme un signe de notre décadence (européenne). Une incapacité à être solidaire avec celui qui nous ressemble, compréhensif à son égard, intéressé seulement par lui (quand il ne présente aucun "intérêt" - social ou financier - justement). Cela relève, pour moi, de l'autodestruction d'une civilisation (même, surtout de celle prompte à défendre les droits de l'Homme). Je dois délirer, c'est normal, le médecin m'a arrêtée là, tellement je n'en pouvais plus.
Tu m'as l'air bien remontée, à juste titre d'ailleurs.
RépondreSupprimerprends soin de toi, repose toi, aère toi...
RépondreSupprimerj'ai aussi bénéficié de quelques jours de repos, et je crois qu'il va bientôt m'en falloir de nouveau...