Avec le printemps reviennent non seulement les hirondelles mais les vide-greniers...
On a parcouru dimanche celui du cours de Vincennes. Plein de choses diverses (objets plus ou moins de qualité, DVD peu chers...), mais mouillées (Dommage pour les livres ou pochettes des disques vinyles pas protégés.) ou difficilement visibles ou accessibles sous les bâches. Et puis une allée centrale trop étroite, avec trop de monde.
Le chichou n'était malheureusement pas là pour m'aider à chercher dans les boîtes, mais j'ai trouvé un Woody Allen qui manquait à ma collection (Le sortilège du scorpion de jade). Et puis je me suis notamment arrêtée devant ceci :
Des photos personnelles, annotées au dos (pour la plupart), des photos d'identité d'enfant, des vies qui se retrouvent là, en vrac, dans l'anonymat total et l'indifférence avérée. Je n'aimerais pas que mes photos (soigneusement légendées dans des albums) finissent ainsi, dispersées, livrées aux foules ignorantes, au lieu d'être transmises de génération en génération comme je souhaiterais (comme tout le monde souhaiterait, non ?) qu'elles le soient... Comme dev(r)aient aussi l'être les portraits (peints) de famille. En tout cas, le vendeur les avait intelligemment et heureusement abritées de la pluie. Temporairement sauvées. Pour qui, pour quoi ?
Pas loin, un nouveau et énorme point rouge, incongru, dans le paysage urbain parisien :
Le ministère de l'intérieur, 82 rue des Pyrénées (20e). Je crois que Bernard Cazeneuve préfère rester à l'Hôtel de Beauvau (8e). On le comprend, on ferait pareil... (Mais je n'obligerais personne à aller rue des Pyrénées... On l'aura compris, je ne suis pas fan de modernisme.)
Le beau temps revenu on a fait un tour au square Sarah Bernhardt (lieu éventuel de pique-nique pour le personnel de l'Intérieur), où se trouve l'aire de jeux que je préfère : grande, circulaire, ensablée.
J'espère que nos photos de famille, de Nadar à ce jour, ne finiront pas comme ça.
RépondreSupprimerJe vais laisser des consignes.