Warholisation

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vendredi 17 mai 2019

Guys and Dolls

 
 Créé à Broadway en 1950, Guys and Dolls fut un grand succès critique et populaire avec 1200 représentations et cinq Tony Awards en 1951. Guys and Dolls a été adapté au cinéma en 1955 par le réalisateur Joseph L. Mankiewicz avec au casting Marlon Brando, Frank Sinatra, Jean Simmons et Vivian Blaine. Le film est sorti en France en 1957 sous le titre : Blanches colombes et vilains messieurs.

Marlon Brandon, Jean Simmons, Frank Sinatra, Vivian Blaine

 L’histoire est bâtie sur la confrontation de deux univers :  celui des truands newyorkais et les âmes pures des jeunes missionnaires de Save-a-Soul (l’équivalent de l’Armée du Salut). L’intrigue se noue à partir de cet archétype sur un pari stupide : Nathan Detroit (patron de tripot) met Sky Masterson (parieur invétéré) au défi de séduire l’une des jeunes filles de l’orchestre de la mission – la belle Sarah Brown – et de l’emmener dîner à La Havane. Pari ingagnable ou imperdable en théorie… Mais les mauvais « Guys » ont du cœur et les « Dolls » ne sont pas aussi effarouchées que cela. L’amour finit par réunir les contraires.


 Tout est ainsi dit et bien dit sur le site du théâtre Marigny. Le spectacle n'a pas le succès escompté, et mérité, la salle est clairsemée. Quel dommage. Pas assez de publicité ? Pas de programme (!)... Tout est pourtant réussi, la réalisation, les décors. Les acteurs, danseurs, chanteurs (notamment Matthew Goodgame qui interprète Sky-Obédiah Masterson) sont éminemment talentueux. Les mélodies, connues (par moi en tout cas), sont magiques. Le tout, en bon américain (bien sous-titré sur écran au-dessus de la scène), est léger et heureux. J'avais adoré le film. Malgré (à cause de ?) la voix "fluette" et le jeu particulier de Marlon Brando. Jean Simmons est toujours (dans chacun de ses films) pleine de charme. Vivian Blaine a de l'abattage (comme Ria Jones dans le show de Marigny). Et Sinatra..., c'est Sinatra.

Pavillon Élysée, restaurant avenue des Champs-Élysées


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