Warholisation

Warholisation

mardi 21 mai 2019

Fin mai fais (encore) (et toujours) ce qu'il te plaît

 Un week-end au temps incertain, mais finalement pas catastrophique, puisque j'ai pu faire deux brocantes, l'une à Paris (bd voltaire, 11e), l'autre en périphérie (Saint-Maurice, plateau), on y avait des amis. Il y avait des choses jolies à regarder, à des prix qui me semblent aller augmentant (bien dommage). Les vendeurs viennent de plus en plus d'Europe de l'est...

Et en plus elles sont odoriférantes.

 J'ai récupéré, pas dans une de ces brocantes mais via la famille, un buffet acheté en son temps par ma grand-mère. Il a non seulement un intérêt esthétique certain (dénié par Mari) - il ne ressemble à nul autre (paré de panneaux sculptés représentant des apôtres), mais une structure solide qui m'a permis d'y transvaser tous les objets mal contenus par les tiroirs de la commode Ikea, tous cassés car pas faits pour supporter le poids de plus de trois mouchoirs... Adieu la banale et médiocre commode, bienvenu à l'original et précieux buffet !

vendredi 17 mai 2019

Guys and Dolls

 
 Créé à Broadway en 1950, Guys and Dolls fut un grand succès critique et populaire avec 1200 représentations et cinq Tony Awards en 1951. Guys and Dolls a été adapté au cinéma en 1955 par le réalisateur Joseph L. Mankiewicz avec au casting Marlon Brando, Frank Sinatra, Jean Simmons et Vivian Blaine. Le film est sorti en France en 1957 sous le titre : Blanches colombes et vilains messieurs.

Marlon Brandon, Jean Simmons, Frank Sinatra, Vivian Blaine

 L’histoire est bâtie sur la confrontation de deux univers :  celui des truands newyorkais et les âmes pures des jeunes missionnaires de Save-a-Soul (l’équivalent de l’Armée du Salut). L’intrigue se noue à partir de cet archétype sur un pari stupide : Nathan Detroit (patron de tripot) met Sky Masterson (parieur invétéré) au défi de séduire l’une des jeunes filles de l’orchestre de la mission – la belle Sarah Brown – et de l’emmener dîner à La Havane. Pari ingagnable ou imperdable en théorie… Mais les mauvais « Guys » ont du cœur et les « Dolls » ne sont pas aussi effarouchées que cela. L’amour finit par réunir les contraires.


 Tout est ainsi dit et bien dit sur le site du théâtre Marigny. Le spectacle n'a pas le succès escompté, et mérité, la salle est clairsemée. Quel dommage. Pas assez de publicité ? Pas de programme (!)... Tout est pourtant réussi, la réalisation, les décors. Les acteurs, danseurs, chanteurs (notamment Matthew Goodgame qui interprète Sky-Obédiah Masterson) sont éminemment talentueux. Les mélodies, connues (par moi en tout cas), sont magiques. Le tout, en bon américain (bien sous-titré sur écran au-dessus de la scène), est léger et heureux. J'avais adoré le film. Malgré (à cause de ?) la voix "fluette" et le jeu particulier de Marlon Brando. Jean Simmons est toujours (dans chacun de ses films) pleine de charme. Vivian Blaine a de l'abattage (comme Ria Jones dans le show de Marigny). Et Sinatra..., c'est Sinatra.

Pavillon Élysée, restaurant avenue des Champs-Élysées


lundi 13 mai 2019

Menue chine



 Pour mon anniversaire j'ai demandé ce livre. Pour acquérir de meilleures connaissances en matière d'objets anciens, mon "dada" anti-déprime, à vil prix...

 Dernières acquisitions : Pour la choute, une veilleuse de Vallauris d'un bleu qui m'a séduite et d'un prix mini attractif, et un petit panier de porcelaine pour sa "self-made" maison de Pet Shop... Si on peut éviter le plastique en faveur de matières plus nobles, n'hésitons pas !
  
Élu par elle, qui aime tout ce qui brille, un hérisson qui ne manque pas de piquants. Dangereux... Sur son petit miroir.
  
 Pour la maison-musée, un miroir de table ancien, inclinable, en laiton (de la société italienne Fal). En très bon état, même le dos en velours est impeccable. C'est la choute qui m'a décidée à le prendre, elle a bien fait, j'en avais pas l'air, mais j'en avais besoin.
 Difficile de photographier un miroir.

lundi 6 mai 2019

Deux semaines et trois brins de muguet

 La choute, née à l'aube de l'été, préfère, au soleil chaud et éblouissant, le temps gris et la pluie, ça tombe bien qu'elle passe beaucoup de temps en Normandie...
 J'ai été bien occupée. J'ai nettoyé la vaisselle et astiqué l'argenterie... Porté une attention particulière aux céramiques. Manipulé avec douceur les délicates porcelaines.
 

 Épousseté avec soin les jolis objets fragiles.

 Regardé et photographié les chromos et autres tableaux.

 Si l'on est sortis c'est notamment pour aller s'enfermer dans les salles obscures. On est allées au cinéma, voir Royal Corgi, Le pays des merveilles, et La petite fabrique de nuages (programme de 5 courts-métrages), pour cette dernière séance on était seules, tranquilles, comme souvent pour ce genre de programme.

 On a soutenu la lutte de David Vincent (le beau Roy Thinnes) contre les "Invaders".
C'est pas gagné...
Rare sourire.

 J'ai vaille que vaille suivi la quête d'identité de John Hodiak (alias George Taylor alias Larry Cravat) dans Quelque part dans la nuit, film noir de John L. Mankiewicz (1946).

On s'est aussi perdus dans la "Twilight Zone". Entre autres bienheureux voyages cinématographiques.

 La chatte, elle, apprécie l'extérieur et le soleil qui exhale les parfums végétaux et floraux. Même si un peu d'ombre, sous l'hortensia, sied parfois à ses yeux verts.


Ses multiples sorties sont suivies par un repos bien mérité.

Et quand, l'occasion s'y prête, quelque jeu effréné.

Tout ça s'est traditionnellement terminé par trois brins de muguet.