Warholisation

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mardi 30 mai 2017

Tout travail mérite récompense

 Dans la boîte aux lettres, en rentrant de notre week-end en Bretagne, je trouve un courrier de la mairie. Une facture pour la cantine ? Une injonction quelconque ? Que nenni. Une lettre de félicitations du maire ! Pour le chichou, qui, pour la 2e année consécutive, a gagné un petit Fauve d'argent à un concours  du festival d'Angoulême. Pour une histoire sur laquelle il a notamment travaillé pendant les vacances de février, mais aussi, à la place de ses devoirs, pendant les jours d'école, bien entendu. Pas de félicitations sur ses bulletins, on ne peut pas être au four et au moulin, comme on dit... Vu mon expérience, passée comme actuelle, de l'école, je préfère privilégier pour mes enfants leur investissement, et épanouissement, dans les activités extra-scolaires.

 L'Affaire en cours d'élaboration, mi février.

 Le maire est content, car c'est dans le cadre de l'atelier municipal d'arts plastiques qu'il participe, avec succès, à ce concours. Mon chichou, gloire locale de la BD ? Une première étape.

lundi 29 mai 2017

Henner, Jean-Jacques

 
  Avec mon chichou (Mari parti prendre l'air marin, la choute chez sa meilleure amie) nous sommes allés voir le musée Jean-Jacques Henner, 43 avenue de Villiers, Paris, 17e. 6 euros l'entrée, gratuit pour les moins de 18 ans.

 Les tableaux de ce peintre né en 1829 et mort en 1905, de souche paysanne alsacienne, très en vogue (contrairement aux impressionnistes) dans la seconde moitié du 19e siècle sont conservés dans un hôtel particulier construit par Félix Escalier vers 1840, réaménagé et habité par le peintre Guillaume Dubufe (1853-1909) fin 19e et acquis en 1920 par Jules Henner pour qu'y soient conservées et présentées les oeuvres de son oncle resté célibataire sans enfant. Le musée a été créé par la nièce par alliance du peintre, Marie Henner, qui l'a donné à l'Etat en 1923.

 
Jardin d'hiver
 A l'époque glorieuse des Dubufe lieu de réception et de divertissement, c'est aujourd'hui un espace permettant des expos temporaires, concerts ou spectacles.

  
Il y a trois étages.

Adam et Eve trouvant le corps d'Abel (leur fils, tué par son frère, Caïn...)
C'est avec ce tableau que Henner remporte le Grand Prix de Rome de peinture en 1858.


 Salle Alsace
 Ses oeuvres de jeunesse sont surtout des portraits et des scènes réalistes de la vie quotidienne, où il représente ses proches. Il conserve des liens forts avec sa région d'origine, devenue allemande (annexion en 1871), dans laquelle il séjourne chaque année d'août à octobre. Il aime y peindre des paysages du Sundgrau où l'on retrouve presque invariablement les buissons, le petit étang, la colline et le ciel à la tombée du jour.


  
Atelier gris (3e étage)
Mobilier et objets provenant de l'atelier de J-J Henner, 11 place Pigalle (9e arrondt)

Salon rouge (1er étage)
Remarquez les moucharabieh.

 Henner a mené une carrière officielle couverte d'honneurs. Souvent acheté par l'Etat, médaillé au Salon où il expose chaque année, il est un artiste qui compte à la fin du 19e siècle. Après une incursion vers le naturalisme, il reste un peintre d'histoire, et s'oriente vers un style plus allusif et vers des sujets sans référence à un contexte précis comme La Liseuse ou Le Sommeil. Henner a réalisé plus de 400 portraits dont beaucoup sont des commandes.

 
Fabiola est un tableau depuis longtemps disparu.
Qui l'a dans son grenier ? Qui ?

 
Avec Carolus-Dunan ils avaient ouvert en 1874 un atelier pour les femmes.

 Beau portrait de Henner par Carolus-Dunan (1838-1917)

 Finalement, la peinture que l'on a préférée, avec le chichou, la plus subtile et délicate, c'est le petit portrait de Guillaume Dubufe par Emile Friant (1863-1932).

Et de Henner on a surtout apprécié le talent de dessinateur.
 Le chichou, "bédéiste", a aimé les trois petits personnages (étudiants dessinant et soldat) en haut à droite...

 Un bel endroit, il manque un jardin et je m'y installerais bien. Une collection importante (1327 dessins dans les réserves) qui pose question sur ce qui est à la mode et ce qui passe à la postérité, éternelle ou non. Sur les raisons qui font que...

dimanche 28 mai 2017

Virée à l'Ouest



 Pour ce week-end de l'Ascension, nous sommes allés, libérés de toutes contraintes (bureau et écoles fermés, conservatoires aussi), rendre visite au fiancé breton de la choute.


 Après deux heures de train, balade dans les rues de Rennes, déjeuner dans une crêperie, jeux et détente au parc du Thabor, ma découverte de ce week-end.


"Sapins-maisons"

 Arbres majestueux, espèces nombreuses, sol vallonné, petits ponts, cascade et autres cours et plans d'eau. Tout y est. Ce parc m'a rappelé les merveilleuses rives de l'Allier à Vichy. Il m'a paru grand, mais il ne s'étend "que" sur 10,6 hectares quand le jardin du Luxembourg ou le parc des Buttes-Chaumont font environ 25 hectares. Ce parc rennais, avec ses dénivelés et autres dessins et recoins, m'a également rappelé les beaux jardins du palais Longchamp à Marseille ou le si joli (et pentu) jardin Lecoq à Clermont-Ferrand. Jardin dans lequel un couple d'otaries a vécu entre 1971 et 1999. Je suis arrivée, pour travailler, à Clermont l'année où la femelle est morte, en 1995, et j'en suis repartie avant que ne meure le mâle.


 Dans ce parc du Thabor des oiseaux chantaient, mais il y a toujours, malheureusement, des jeunes, seuls ou en groupes, pour couvrir ces mélodieux sons naturels, qu'ils ne semblent même pas remarquer, par d'odieux bruits électroniques...

 Il y a même une volière, d'un joli style, 
dans l'esprit des bâtiments de la ménagerie du jardin des plantes à Paris.

A la sortie du parc.

 Pour le retour, on était fort nombreux dans un train poussif (chaleur oblige ?) qui a mis 4 heures au lieu de 2 !..., et autant dans le métro-sauna...

lundi 22 mai 2017

Fête de la Nature

 Ce week-end, c'était la Fête de la Nature dans l'un de nos lieux parisiens préférés, le Museum d'Histoire Naturelle.
 J'avais inscrit les enfants à un atelier, Croque ton os, ça s'appelait, et non Craque ton os, comme s'était mépris la choute.




 Même si le mauvais état des lieux a du charme, il faudrait qu'ils se décident enfin à faire quelques travaux de restauration avant qu'ils jugent ces travaux trop onéreux ou/et qu'ils soient obligés de fermer l'endroit pendant plusieurs années, voire, ma hantise, en profitent pour le transformer...

 On a poursuivi cette belle journée dominicale, après un repas gourmet au fast-food du coin..., en profitant des manifestations organisées pour l'événement dans le jardin.
Un animal avec corps en bouchon de liège et pattes en cure-dents.
Pas si facile...

 Puis en s'enfermant à l'ombre de la Galerie de l'Évolution.



 Dans la pénombre de la salle consacrée aux espèces disparues ou menacées, on trouve l'horloge que Marie-Antoinette fit faire pour avoir "l'heure de Versailles" au clocheton de son Petit Trianon. Créée par Robert Robin en 1785, elle fut offerte par la Convention au Museum en 1794. Elle était bel et bien utilisée pour sonner les heures d'ouverture et de fermeture du jardin et des galeries d'exposition. Et elle sonne encore (les heures sans doute. On l'a entendue.), joliment. Les objets survivent à leurs mortels créateurs.

 Tour de manège et glaces furent également au programme de cette journée printanière. Comme un avant-goût des grandes vacances. Au point que nul n'avait envie de rentrer à la maison.

 À noter qu'une exposition sur le National Geographic ("125 ans d'exploration et de voyages") se tient depuis le 3 mai jusqu'au 18 septembre 2017. Présentée dans la nef de la Galerie de Minéralogie (1er bâtiment conçu pour devenir musée en France !), un espace de 100 mètres de long orné de colonnes corinthiennes et baigné de lumière grâce à de nombreuses verrières - espace fermé d'habitude que j'ai hâte de découvrir. 

vendredi 19 mai 2017

Auprès de mon arbre

La choute a eu un cadeau extraordinaire.

Ça se présente ainsi :

 Avec une pipette (fournie) la choute a mis du liquide (petit sachet versé dans la coupelle) sur les branches. Le fleurissement ne prend que 12 heures. Au bout de quelques minutes seulement on le voit "bourgeonner"..
 Dès le lendemain, après une bonne nuit de repos, elle a pu s'extasier sur son œuvre. Une activité rapide et efficace. Un phénomène de cristallisation.

 Il est écrit que ça dure 30 jours. Plus qu'un cerisier du Japon (auquel il ressemble) finalement. Après deux jours seulement quelques "fleurs" sont tombées. L'essentiel est certes toujours là au bout d'une semaine, le carton marron lui-même rosissant, empreint de "coulures" au fur et à mesure du temps passant.
 C'est magique, sans doute chimique, cela valait bien un article pour ceux qui n'ont pas la chance d'avoir reçu un tel cadeau, relativement accessible, il coûte environ 12 euros.

jeudi 18 mai 2017

A l'oeuvre

 Cette année de seconde, le chichou, ayant réintég le système public, s'est mis en jachère par rapport au travail scolaire (ce qu'il n'aurait pu aussi aisément faire s'il était resté dans le privé)... Tout en ne laissant quand même pas trop tomber certaines matières comme le français, l'histoire-géographie, les langues et le sport. En toute exhaustivité.
 Il a donc eu énormément de temps pour peaufiner son art graphique... Hommage donc aujourd'hui à ce travail-là (plutôt qu'icelui).


 Dans le cadre de son cours de dessin au MNHN (Museum d'Histoire Naturelle) il a été amené à dessiner des animaux de la Ménagerie du jardin des plantes, des végétaux des Grandes Serres ou des squelettes de la Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée, endroit  avec lequel il est "tombé en amour" tout petit...


 Il fréquente parallèlement assidûment, pour la deuxième année consécutive, un atelier de bande dessinée, et a préparé comme l'année passée un concours du festival d'Angoulême (il avait alors été récompensé d'un petit fauve d'argent).

 Ses professeurs de dessin sont sympathiques, de bon conseil et contents de lui (pas comme ses profs de maths, physiques, SVT et SES, ouf).


  Un univers bien éloigné de mes BD préférées - Poussy, Benoît Brisefer, Boule et Bill..., plus proche des Idées Noires de Franquin qui l'ont impressionné. Peut-être une lecture très précoce de Calvin et Hobbes l'aura-t-elle également influencé ?


Rassurons-nous, il s'amuse...

 D'humour et de dérision il est pleinement pourvu.
 
 Et il est encore et toujours capable de dessiner aussi, à la demande, de mignonnes petites choses.
 Lors de nos pérégrinations à l'aquarium par exemple.

 Bon, l'année prochaine, en 1ère, il faudra quand même, peut-être, travailler un tout petit moins le coup de crayon (et autres techniques), car même pour intégrer une école de graphisme, sélective, avec concours, préparation au concours, et gros frais éventuels inhérents à tout cela, le dossier scolaire des deux dernières années risque d'être demandé et apprécié...