Warholisation

Warholisation

vendredi 16 décembre 2016

Holidays

 Ça y est, c'est la quille pour les enfants.
 Le chichou va pouvoir souffler, enfin je ne vois pas comment il pourrait se reposer davantage qu'il ne le fait déjà... La choute, elle, va réellement changer de rythme.
 Pas de sortie parisienne à espérer, car c'est la mise au vert en Normandie qui nous attend.
 Quant au père Noël, il est dans les starting blocks, emballant ses derniers cadeaux. Il a toujours tendance à vouloir en rajouter jusqu'à la dernière minute, même la hotte déjà pleine. Ça déborde. En revanche, le porte-monnaie ne déborde plus, lui, si tant est qu'il ait jamais débordé !

À Bercy Village, un reportage rigolo est consacré à la vie trépidante du père Noël.

jeudi 15 décembre 2016

Héraldique

 La choute peut enfin, au bout d'un an et demi de soins divers, sourire de toutes ses dents, qu'elle a belles et bien rangées. L'orthodontiste vient de lui enlever les brackets et autres fils et bagues, tout cet appareillage qui a finalement fonctionné pour que sa dent jadis violemment enfoncée se remette en place. Maintenant, il faut rester vigilant et précautionneux. Les jeux de ballon lui sont déconseillés. Lui est vivement conseillé, si nécessité, le port d'un protège-dents. Ce qui ne séduit pas à priori la choute.
 Tout sourire elle s'est rendue avec moi hier au bureau, à Paris "où tout est beau et où il y a toujours du soleil" (sic). D'abord au musée visiter la partie moyen-âge du département des sculptures, à la recherche des blasons. Elle est ensuite allée en confectionner deux, l'un portant licorne (symbole de l'innocence), l'autre un cheval (symbole de la noblesse). Pour info, l'ours représente la ténacité, le lion la sagesse et l'aigle la force. Les métaux et émaux (pour les couleurs) utilisés, les objets représentés ont tous une symbolique.
 La journée s'est terminée par un chaleureux goûter organisé (comme la visite et l'atelier) par l'association du personnel du bureau. La choute s'est rendue dans les bureaux de ses parents et a pris la pose dans celui de sa maman.

 Remarquez le grand écran, le petit ordinateur, et l'orchidée qui ne nécessite aucun arrosage (ce qui me convient parfaitement, "tueuse de plantes" que je suis).

mardi 13 décembre 2016

Sons et lumières

Porte-manteau illuminé
Du coup je ne sais plus où mettre mon manteau...

 Je suis seule au bureau (les autres doivent être en formation, ou alors ils sont tous morts), j'entends pépier les oiseaux. Et les chiens aboyer aussi. J'ai déménagé, descendu de niveau Ce doit être un signe de quelque chose... Avant j'entendais, de manière atténuée non par ma seule surdité mais par l'épaisseur du vitrage, ronfler voire pétarader les moteurs, et les klaxons klaxonner, et les policiers siffler aussi parfois.
 Les chiens aboient pas mal, car ils sont beaucoup promenés et égayés par ici, par des professionnels. Je me demande quel nom ces personnes se donnent d'ailleurs, à part promeneurs de chiens ou accompagnateurs canins. Ce doit être mieux et plus pompeux que ça, je leur fais confiance.
 Sinon, j'ai habillé mon espace de menus objets intimes et paré ce que j'ai pu (porte-manteau et plante verte) de mes lumières (festives), essayant d'égayer la "mornitude" ambiante. Pas de sapin, cette année, plus de collègue assez généreuse pour partager l'achat et l'esprit de Noël.

Plante verte illuminée


lundi 12 décembre 2016

Images touchantes

 Dire que ces deux-là ont chacun 100 ans cette année.


 C'était en juillet dernier pour Olivia de Havilland. Cette dernière semble dans un bien meilleur état que Kirk ou sa femme (97 ans), en tout cas dans leurs apparitions récentes.

 Sinon, ce week-end on a vu Vaiana, le dernier film d'animation de Disney.


 Cette image, c'est au début du film, quand elle est petite, toute mignonnette, et attirée, par l'océan qui lui "fait du gringue".

 C'est très bien, nonobstant les chansons criardes et vulgaires comme d'habitude depuis Le roi lion, qui déplairaient sûrement à "l'oncle Walt".

dimanche 11 décembre 2016

Bazille


 L'exposition sur le peintre impressionniste Frédéric Bazille se tient du 15 novembre 2016 au 5 mars 2017 au musée d'Orsay. Né en 1841 à Montpellier au sein d'une famille de la grande bourgeoisie, Frédéric est monté à Paris pour ses études de médecine, qu'il a arrêtées pour devenir peintre. C'est dans l'atelier de Charles Gleyre qu'il a rencontré Monet, Renoir et Sisley. Avec lesquels il a partagé plusieurs de ses appartements et ateliers payés grâce aux rentes envoyées par ses parents. Mais Bazille s'est engagé, à 28 ans, dans la guerre franco-prussienne de 1870 où il a malheureusement été tué...

La macreuse, 1864, Montpellier, musée Fabre

Les remparts d'Aigues-Mortes, 1867, Montpellier, musée Fabre

Vue de village, 1868, Montpellier, musée Fabre

Scène d'été, 1869-1870, Cambridge, Fogg Art Museum

 Bazille était non seulement peintre, mais pianiste, féru de musique classique romantique. Un homme talentueux, disparu prématurément, mais dont la productivité (nombre de tableaux et de dessins) assure heureusement la postérité.

 Un autre tableau magnifique : la vue depuis la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (construite entre 1997 et 1999), reliant le port de Solférino (7e) au port des Tuileries (1er).

vendredi 9 décembre 2016

Centenaire

 C'est en tombant sur La captive aux yeux clairs - The Big Sky (1952) de Howard Hawks sur TCM ce matin que je me suis souvenu que c'était l'anniversaire de Kirk Douglas ce 9 décembre. J'y pensais depuis quelques mois, puis quelques semaines et jours. Son premier anniversaire remonte à 1917. Il est né en 1916 et a 100 ans aujourd'hui. C'est pas banal quand même. Qu'un être qui n'a pas l'air de s'être économisé dans la vie puisse vivre aussi longtemps. Sûr qu'il a maintenant un visage étrange, à la fois très âgé et très lifté, il paraît bien affaibli (accident en 1991 et surtout attaque en 1996) et quasi momifié, l'air un peu moribond, mais bon. Il s'accroche, c'est un "battant". C'est un bon acteur, qui a tourné dans de très beaux films, l'un des derniers survivants de "l'âge d'or hollywoodien".
 Pas bête non plus, il dit : " J'ai eu la chance de rencontrer la femme de ma vie il y a 63 ans, et je pense que notre merveilleux mariage et nos discussions nocturnes m'ont aidé à survivre à toutes sortes de choses." Mari pense la même chose sur nos discussions, plutôt diurnes toutefois. Même s'il me dit le contraire, me dit même de me taire, je ne suis pas dupe !... Et sinon, lui, il est fidèle.

Spartacus (Kubrick, 1960), l'un de ses plus beaux rôles.

 Ou au côté de son ami Burt Lancaster dans le rôle du dentiste tuberculeux Doc Holliday, dans Règlements de Comptes à Ok Corral (Sturges, 1957).

 Et puis il y a aussi Le gouffre aux chimères, Les ensorcelés, 20 000 lieues sous les mers, L'homme qui n'a pas d'étoile, La vie passionnée de Vincent van Gogh, Les vikings... J'avoue que je l'ai moins suivi, cinématographiquement parlant, sur les 40 dernières années...

 Et puis, évidemment, Le dernier train de Gun Hill, dans le rôle Matt Morgan, le western préférė de la choute.

jeudi 8 décembre 2016

Spectacles

 Je suis allée voir cette pièce.
C'est très bien, très drôle, riche de bons et de mauvais sentiments.

 La salle était pleine, en majorité de retraités à niveau de vie suffisant pour aller au théâtre. J'ai par chance exceptionnelle bénéficié de deux places gratuites. Les prix pour cette pièce sont plutôt élevés, surtout par rapport à d'autres. Nos sacs n'ont pas été vérifiés à l'entrée. Comme à l'entrée des lieux publics à Londres, mais là-bas c'est parce qu'ils ne sont pas menacés. Un vent de liberté y souffle, comme il ne souffle plus guère sur Paris. Où la pollution entraîne la gratuité momentanée (mardi 6 et mercredi 7 décembre) des transports en commun, chouette (mais quid de ceux qui paient - toujours les mêmes - leur pass Navigo ?).

 Questions spectacles, en cette fin d'année, la choute a donné un joli concert samedi dernier avec sa chorale et jouera du piano en public samedi prochain. Le chichou ne se produit pas, mais a, à son corps défendant, produit au cours du premier trimestre de quoi constituer un bulletin de notes et d'appréciations qui nous sera remis en mains propres samedi matin. Dois-je apporter des chocolats pour le professeur principal qui me le remettra ? Trop tard pour l'amadouer... Pour le remercier de ses cours de maths auxquels le chichou ne comprend goutte ?

lundi 5 décembre 2016

L'important

 
 Au bureau, il faut libérer l'espace chéri depuis tant d'années pour descendre dans un endroit moins doté d'évidentes qualités. Après avoir vainement, pour une énième fois, exposé à la chef son incapacité à déménager pour cause de claustrophobie avérée, une collègue s'est effondrée en larmes. Trop de souffrance et d'injustice, ici et ailleurs.
 Bien que mieux loti, il faisait peine aussi le président dans son discours télévisé, l'air déprimé. Lui aussi va devoir bientôt quitter les ors de son bureau. Mais comme me rétorque le père d'une copine de la choute, Déprimé, déprimé !? Nous aussi on est déprimés... (Sous-entendu : et tout le monde s'en fout.)
 Faut-il offrir quelque chose à quelqu'un qui reçoit la légion d'honneur ? C'est la question qui préoccupait des gens bien mis, lors d'un entre-soi guilleret, croisés un de ces derniers matins (et invités à la remise de cet insigne honneur, donc). De ceux qui paient l'ISF et ont sans doute voté pour François Fillon aux élections primaires de droite.
 Sinon, dimanche, c'était le premier dimanche de l'avent. Du latin adventus qui veut dire avènement, venue, arrivée, et non attente n'en déplaise à la maman qui fait le catéchisme à l'école de la choute. Qui croit dur comme fer ce qui est dit au sein de l'institution scolaire.
 Et l'important en ce moment ce n'est pas tant la rose que le sapin.

jeudi 1 décembre 2016

National Gallery

 Ce week-end on est allés à la National Gallery de Londres. Après l'exposition temporaire Beyond Caravaggio (dans des petites salles en sous-sol, sombres, pleines de monde ; mais de très beaux tableaux bien mis en valeur/et en éclairage), on est allés voir les collections permanentes.

Dont voici une sélection.

Atelier de Albrecht Dürer, Vierge à l'Enfant ou Madone à l'iris [Room 65-Sainsbury Wing]
 Récemment restauré ? Vu les sublimes couleurs vives des vêtements magnifiquement drapés, la raison pour laquelle j'ai pris la photo, mon oeil attiré, et séduit.

- Quelques peintures italiennes -

 Giovanni Battista Moroni, Portrait of a man with raised eyebrows,
 vers 1570-1755 [Room 12]
Très expressif, on dirait qu'il va nous parler. C'est le chichou qui a été impressionné.

Lorenzo Lotto, Portrait of a woman inspired by Lucrecia, 1530-1732 [Room 12]
Un drôle d'air pour elle aussi, dans une si belle robe.

Canaletto, Venice, The Doge's Palace and the Riva degli Schiavoni, late 1730s [Room 38]
 La maîtrise technique, détaillée, de Canaletto est totalement "bluffante", comme on peut dire aujourd'hui. Il n'aurait pas été trop gêné par l'avènement de la pixellisation.

Canaletto, The Stonemason's Yard, about 1725 [Room 38]
 Celui-ci est moins détaillé, mais plus beau...

- Quelques peintures françaises -

 Vigée-Lebrun, Self Portrait in a Straw Hat, after 1782 [Room 33]
 J'ai retrouvé mon amie Vigée-Lebrun, vue l'année passée à Paris (expo au Grand-Palais),
dans son autoportrait (flatteur ou/et fidèle) au chapeau de paille.

Également croisée à l'expo parisienne, Mademoiselle Brongniart,
 peinte par Élisabeth Vigée-Lebrun en 1788 [Room 33].
  Le chichou lui trouve une ressemblance frappante avec son copain qui l'a trahi. En effet.

 Le très beau (et grand) et doux portrait de Mme de Pompadour à s broderie, en 1763-1764, par François-Hubert Drouais [Room 33].
Quelle robe...

A Lady in a Garden taking Coffee with some Children, probably 1742
 [toujours la Room 33, si joliment tapissée]
 J'aime beaucoup les couleurs et la composition des petits tableaux de Nicolas Lancret aussi.

- Quelques peintures anglaises -

Thomas Gainsborough, Mr and Mrs William Hallett, The Morning Walk, 1785 [Room 34]
 Je prends toujours en photo le détail d'un animal pour la choute...

 Joseph Wright of Derby, An Experiment on a Bird in the Air Pump, 1768 [Room 34]
Tableau connu et toujours étonnant.

George Stubbs, Whistlejacket, about 1762 [Room 34]
J'ai rapporté un magnet de ce tableau pour la choute ravie.

- Ambiance -

 
Canapés, parquet, murs, verrière, visiteurs.

- Pour finir-

Henri Rousseau, Surprised, 1891 [Room 44]
  Celui-ci aussi, je l'ai vu récemment à Paris. J'aime cette idée que les tableaux voyagent.

À droite, Giovanni Battista Tiepolo, An Allegory with Venus and Time,
about 1754-1758 [Room 40]

 Le site du musée est très bien fait, on peut se promener de room en room et bénéficier d'images de grande qualité. Pas besoin d'y aller, on peut éviter le tunnel et ses frais.

Après tout ça, les impressionnistes [Room 41] m'ont paru bien fades...