Par un bel après-midi, où nous aurions pu bêtement rester vautrés sur le canapé abîmé (et l'abîmer davantage), nous sommes allés au musée Rodin, réouvert depuis février 2016.
À l'entrée, buste d'Auguste Rodin (1840-1917) par Antoine Bourdelle (1861-1929)
Rodin au turban par Jean-Paul Laurens (1838-1921)
Rodin, qui a commencé son apprentissage vers 14 ans (l'âge du chichou-qui-aurait-bien-aimé-pouvoir-faire-pareil)..., était non seulement un grand sculpteur mais un grand peintre.
Maisons rouges, Crépuscule d'Or, 12 magnifiques petits paysages du maître.
Par Jacques-Émile Blanche (1861-1942), fameux portraitiste qui a aussi peint Proust (musée d'Orsay) ou Cocteau dans son jeune âge.
C'est la choute qui a photographié l'intérieur du musée. Il y en a des sculptures sous vitres...
Et le chichou l'extérieur, avec son téléphone, car l'appareil photo "surutilisé" n'avait plus de batterie...
Un très beau jardin, d'où l'on aperçoit le dôme des Invalides (et le faîte de la tour Eiffel). Au détour d'agréables allées ombragées on découvre la cafétéria du musée.
"A bit expensive, limited offer", peut-on lire dans les avis Google. Pas faux, mais pas plus cher que dans une autre cafétéria de musée et l'offre est peut-être limitée mais plutôt de qualité. Je peux vous dire que l'endroit est agréable et les prix des glaces - qui ont l'air bonnes (d'après leur apparence et d'après mes enfants qui ont eu la chance d'y goûter) - moins élevés (pour info, 3,90 euros les deux boules) que chez Raimo (certes, un spécialiste, mais quand même).
On peut lire aussi ça : ゆっくりランチが楽しめます Mais je n'ai pas (encore ?) fait de japonais, si ça en est. Je ne pense pas que ce soit une insulte, les Japonais sont si polis. Encore un, très ancien, m'a longuement serré la main dans le métro, après que je lui ai proposé de s'asseoir (invitation qu'il a déclinée).
C'est parfois intéressant, instructif ou amusant, de lire les avis sur internet. Et parfois, quand c'est écrit par des illettrés frustrés, une sacrée perte de temps.
Le penseur
C'est lui, plutôt que Le baiser, que la choute a choisi pour sa médaille de collection (Monnaie Nationale) achetée au magasin du musée. En plus d'un badge sur lequel est écrite une citation de Rodin "Je suis le plus libre". Aussitôt épinglé et fièrement arboré sur son tee-shirt.
Et puis au bois l'herbe est déjà sèche.
Il faudrait acheter à la choute un vélo plus grand, en trouver un pour le chichou qui n'en a plus, réparer le pneu crevé du mien, et tout sera parfait dans le meilleur des mondes cyclistes possible.