Warholisation

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mercredi 6 mai 2015

Entre rêve et réalité

 Au bureau nous allons subir - je dis bien subir, car nous payons toujours de notre sueur laborieuse le changement précédent (effectué en 2009)... - un nouveau changement de logiciel. Je ne fais pas preuve d'un pessimisme forcené puisque ses débuts dans une partie de notre service, il y a quelques jours, tiennent toutes leurs promesses négatives...
 C'est amusant (ou triste), car cette partie du service qui n'avait jamais eu qu'un seul logiciel, fait maison et jugé obsolète, attendait celui-ci comme le messie (bien qu'un agent, fort antipathique, m'ait dit que le messie n'existait pas...) et est sacrément déçue et carrément abattue. À notre niveau, nous qui avons bien vécu et donné, on n'est pas étonné, vérifiant que "le pire est toujours certain" comme aimait à plaisanter notre ancien chef de service qui ne nous aurait jamais traités aussi mal que ceux qui l'ont suivi.
 J'ai bien aimé lire le livre de Willa Marsh, Facing The Music, bêtement traduit Le Prix de l'innocence..., qui m'a rappelé le temps où, étudiante, je travaillais, les samedis et lundis, au département Arts de la table du Bon Marché. Je me doutais de la fin depuis le début (dans le roman et dans la vraie vie), mais n'ai pas trouvé ça gênant.
 J'ai bien aimé revoir le film About A Boy, bêtement traduit (Décidément !) Pour un garçon..., avec Hugh Grant, au mieux de son charme, dans le rôle d'un Don Juan, vivant heureux des royalties d'un tube de Noël écrit par son père, qui prend conscience de la vacuité de sa vie grâce (ou à cause d') un garçon de 12 ans. Dit comme ça, ça paraît cliché, mais c'est une comédie finement écrite.
 Rentière, mon rêve...
Et Nicholas Hoult dans le rôle de Marcus, le garçon-à-problèmes.

 Là, autres lieux autres moeurs (ceux de la Géorgie "profonde" au début du XIXe s.), je suis plongée dans le livre de Caroline Miller, Lamb In His Bosom (publié en 1933), bêtement traduit... Les saisons et les jours.
 PS : j'ai aussi bien aimé lire l'autobiographie sans chichi - intitulée, en français dans le texte, C'est court la vie - de Paulette Dubost, qui a fait l'actrice (notamment chez Renoir) pour gagner sa longue vie (de 101 ans !), elle qui aurait apprécié, dit-elle, une vie de rentière...

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