Warholisation

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lundi 24 juin 2019

Mon Journal



 Dimanche, au vide-greniers, à Paris, j'ai acheté des vieux livres. Que le sympathique monsieur était content de vendre (vraiment pas cher), car "de nos jours plus personne ne sait lire. Plus personne ne sait écrire. Ils ne savent que faire des conneries"...
 Ici, Mon Journal (éditions Hachette), numéros (reliés) de 1923 à 1924.
 Peut-être que si la distribution des prix, avec des livres en guise de prix, existait encore, la lecture serait un passe-temps plus prisé chez les jeunes. À la tombola de la fête de fin d'année de l'école de ma fille tous les enfants aspiraient, au comble de l'excitation, à gagner la Nintendo Switch (même si la plupart en possédait déjà au moins une)...
 J'ai surtout acheté ces livres pour leurs illustrations. Les dessinateurs (au mieux tombés dans l'oubli, au pire anonymes) de ces années (début XXe s.) étaient fort doués, et les sujets, idéalisés (?), dignes d'intérêt.

vendredi 21 juin 2019

Enchanteresse

 J'y étais allée il y a pas mal d'années (qui ont filé). Avec Mari (qui ne s'en souvient plus !) en amoureux, et en voiture. Mais on n'avait pu visiter que le rez-de-chaussée. Ce qui m'avait laissé une impression de peu. Avec la visite des appartements du 1er étage et celle du 2e étage accueillant les souvenirs de l'exil de Napoléon sur l'île de Sainte-Hélène, ce retour à Malmaison a été pour moi une bonne chose pour mieux apprécier comme elle le méritait cette belle maison de campagne...

 
Celle de Joséphine de Beauharnais (1763-1814).
En costume impérial, peinte par François Gérard.

 M'ont le plus plu, voire touchée, les nombreuses décorations murales.
Finement peintes, dans de doux coloris.
 
Le plafond de la bibliothèque.



 Cette pendule renferme un petit jeu d'orgues qui joue pendant que le médaillon central s'ouvre et qu'un petit oiseau agite ses ailes et ouvre son bec. Tout un "programme" qu'il ne nous a malheureusement pas été donné de voir ni d'entendre.

J'aime ces escaliers, si éloignés de ceux de mon immeuble actuel..





Quelques tableaux au mur, évidemment.
Charles VII écrivant, de la pointe de son épée, à Agnès Sorel.

Le Bonaparte, franchissant le Grand Saint-Bernard, de David.
1800-1803
Ou comment garder son calme sur un cheval fougueux.


Quelques sculptures nonobstant.
Et des bustes de Napoléon (jusqu'au masque mortuaire au 2e étage).



De belles pièces, de jolis meubles évidemment.

Salon, boudoir, table magnifiquement marquetée.






Chambre à coucher d'apparat, et chambre à coucher plus intime.



Frise. Du cabinet de travail de Bonaparte. Sans auteur connu.
 Cortèges de muses et de divinités gréco-romaines. À l'iconographie difficile à comprendre en raison de trois déposes et remontages (Apollon a été déplacé...). Scientifiquement datée d'après 1850 (lors d'une étude physico-chimique de 2013), copie de la frise originelle ? La question reste ouverte.


 J'ai appris ce que j'aurais dû savoir depuis longtemps : toutes ces royautés européennes descendent de Joséphine de Beauharnais, via la fille de son fils Eugène. Danemark, Norvège, Suède, Luxembourg, et Belgique... Quant à sa fille Hortense, par son mariage avec le 3e frère de Napoléon, elle a donné Napoléon III.




Au 2e étage, des citations sur les murs.
Qui pourra jamais expliquer, peindre ou comprendre Napoléon ?
Un homme qu'on représente les bras croisés et qui a tout fait ? [...]
un homme qui pouvait tout faire parce qu'il voulait tout.
Honoré de Balzac, Contes bruns, 1832
Ou
Si Napoléon n'avait pas divorcé, il serait encore sur le trône.
Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, 1850-1880



Outre l'intérieur, l'extérieur...


Outre les roseraies, la verdure...
 Le cèdre planté par Joséphine et Napoléon en 1800... Année de la victoire de Marengo. Il peut vivre plusieurs siècles. Longue vie à lui !




lundi 17 juin 2019

À quoi bon

expliquer une oeuvre d'art ?
Est-il possible d'échapper au temps ?
Ou les principes de la philosophie du droit selon Hegel...
Tels étaient les sujets de philosophie pour l'épreuve du bac L, cette année.
 Le chichou, aspirant bachelier, a choisi de commenter le texte de Hegel, "connu pour être un des philosophes les plus ardus, mais ce texte ça allait, je l'ai bien compris, je crois"...
Faisant partie des 12 sélectionnés sur 600 (ou 700 ?...) postulants à son école de graphisme, il serait souhaitable qu'il obtienne son bac cette année.
Ce qui est probable si l'on s'en réfère à ses bulletins scolaires de terminale, qui fut une très bonne année, peut-être la meilleure.
 N'empêche, quel stress que cet examen. Certains ne sont pas touchés...

 Lors d'une balade dominicale dans le quartier de la Bastille (où se déployait un vide-greniers, pas terrible), la plaque sur cette façade m'a interpellée. Apposée au 43-45 rue de la Roquette (11e), où la tragédienne Caroline Eugénie Segond-Weber (1867-1945) vécut ses premières années de 1867 à 1885.
  Une gloire passée, tellement oubliée aujourd'hui... Elle a également sa plaque au 83 de la rue de la Pompe (16e), où elle vécut entre 1924 et 1945. Et est enterrée au père Lachaise, division 24 (Ce cimetière mérite moult visites.). À quoi bon une telle notoriété,  si aspirée par l'éternité ?

vendredi 14 juin 2019

En juin, no more chagrin



 Le 13 juin (JH - 2) (= deux jours avant Johnny Hallyday), c'est l'anniversaire de la choute. 11 ans ont filé depuis qu'elle est née. Elle voulait cette année, comme toutes les années passées (les trois premières exceptées) fêter celui-ci avec des amies. Mais la fête de l'année dernière - gâchée par des chipies - m'a traumatisée et vaccinée (la choute, fort déçue, l'a compris). C'est donc entre nous, en famille, dans l'amour et la bonne humeur, que nous avons fêté cette date. Bougies sur le gâteau au chocolat fait maison pour le goûter et restaurant chinois pour le dîner.

Iris a sauté dans le sac vidé de ses nombreux cadeaux.

 Le chichou révise pour le bac (ayant déjà passé, avec - à priori - succès, deux oraux de langue, espagnol puis anglais). Sans se laisser je l'espère trop distraire par la pile de livres à son chevet...

 Pour ma part je poursuis, accompagnée de ma fille, ma quête, sans fin annoncée, d'objets anciens... Grâce auxquels je peux voyager à prix négocié. Ainsi, ces photos de l'abbaye de Lérins, le monastère de l'île Saint-Honorat, au large de Cannes.

Ou ce petit plateau italien (si si) des années 70.

 Ou ce serviteur/mendiant trilobe, signé Sigismond Maas (mon "péché mignon", c'est la porcelaine...), fabricant et décorateur sis à Limoges début 20e s.

 Quoiqu'il arrive ou n'arrive pas, l'important, surtout en cette période de l'année, pré-estivale, est de rester détendu...


lundi 3 juin 2019

Ascension

 Le week-end fut long et plaisant, il fut normand.  À la fois dopant et reposant. Exceptionnellement peu de gouttes de pluie (certaines plantes, surtout en pot !, sont bien desséchées...), pas mal d'ensoleillement, réchauffant.

Iris tapie dans les muguets

 J'ai fait d'intéressantes (en tout cas pour moi !) trouvailles à la brocante.

 Je ne connaissais pas la collection enfantine de Jean Bedel. Qui proposait, en 1900, une instruction rigoureuse et ambitieuse pour les enfants.


  Un petit, autant qu'original, porte-photo animalier, en métal, pour le même tarif que le livre ci-dessus, soit 2 euros.


 Des cartes postales de Sainte-Adresse (alors dans la Seine Inferieure) datant de 1917 et 1910. Qui ont traversé le temps. Penser qu'elles ont plus de 100 ans m'impressionne. Qu'est devenue la petite Odette alors en convalescence (?) ?

 Des mystères, il y en a plein dans Desperate Housewives que la choute et moi avons commencé à visionner, ayant, malheureusement, terminé Les envahisseurs. David Vincent sauve encore le monde dans l'épisode 43 (le dernier), mais seulement temporairement... J'ai vu que le créateur de la série, Larry Cohen, était mort en mars de cette année...