Warholisation

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vendredi 22 mai 2015

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 J'aurais dû reporter systématiquement les incivilités routières dont j'ai été victime ou témoin, ç'aurait fait une liste digne d'intérêt sociologique sinon d'intérêt littéraire. Ce qui me tue, entre autres, ce sont les gens qui commettent une infraction, en vous refusant une priorité par exemple, et vous klaxonnent, se croyant en plus dans leur bon droit. La double bêtise. Assez fréquente en plus.
 Une baguette tradition (J'ai longtemps résisté, mais ils ont fait en sorte que les ordinaires, moins chères, soient immangeables.), une quiche (car j'ai oublié mon taboulé à la maison...), deux muffins au chocolat et une part de marbré pour le goûter des enfants, un pain au chocolat amélioré pour mon propre goûter, total : 10,40 euros... Je remballe mon porte-monnaie qui ne contient qu'un billet de cinq euros et de la menue monnaie et me dis, sortant un billet d'une poche de mon sac, que la boulange, c'est devenu vraiment cher à Paris.
 Dans mes nombreuses pérégrinations virtuelles je suis tombée sur cette photo.
Prévert et sa fille Michèle, dite Minette
(qui apparemment souffrit d'une relative absence de son père
et d'une certaine maltraitance de sa mère).
 J'aime Prévert. Et les enfants (mais pas tous). Et les cafés (ou autres salons de thé) (mais pas tous). Et ça me rappelle une petite anecdote récente avec une amie embêtée de devoir trop longtemps attendre son fils (de retour, en car, d'un voyage scolaire), à laquelle je disais que c'était dommage qu'il n'y ait pas de café dans le quartier, pour l'attendre confortablement. Elle réagit vivement (toutes ses réactions sont vives) en disant : J'ai horreur des cafés !! Tu aimes, toi ? Toujours apparemment étonnée qu'on puisse ressentir les choses autrement qu'elle. On dirait que les autres (les étrangers mais aussi ses proches, parents, mari et enfants) sont pour elle des OVNI. Quand on aime les cafés c'est souvent, entre autres, parce qu'on s'intéresse à  l'âme humaine : on y regarde les gens, les écoute, on s'immerge parmi eux. Mon amie, c'est une super matheuse, ceci expliquant peut-être cela. Sans vouloir faire de généralités, hein. Elle a l'air de se foutre un peu de l'âme humaine quand même (D'ailleurs si elle s'y intéressait elle retiendrait, ou en tout cas ne s'en étonnerait pas, que j'aime les cafés !), elle est pas psychologue pour deux sous. Perpétuellement étonné par l'autre, au moins on n'est pas blasé !...
 N'empêche je n'oublie pas que quand j'étais en permanence allongée enceinte de ma choute, elle est venue me rendre visite avec des pâtes fraîches achetées chez le traiteur italien qu'elle a fait cuire al dente et que nous avons dégustées ensemble... Ce n'est pas un détail pour moi.

 NB : le film sur l'affiche, Faibles femmes (1959), avec Alain Delon, Mylène Demongeot, Pascale Petit et Jacqueline Sassard, je l'ai en DVD.

2 commentaires:

  1. Oui le pain est cher surtout depuis le passage à l'euro.
    J'aime les cafés, surtout les terrasses, pas donnés non plus d'ailleurs!

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    1. Ah oui, ça devient un luxe. Même au comptoir.

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