Warholisation

Warholisation

samedi 30 mai 2015

Déboutonnez-moi

 Comme pourrait dire Juliette Gréco.
 Après le petit passereau familier, le petit objet familier : le bouton. Qui cristallise la mémoire des savoir-faire et l'évolution de la diversité des techniques dans tous les domaines.
 L'entrée masquée est difficile à trouver... Les lourdes portes ne sont pas faciles à pousser.
 Déboutonner la mode est une exposition qui se tient depuis le 10 février jusqu'au 19 juillet 2015, au musée des Arts Décoratifs (107 rue de Rivoli), dans le 1er arrondissement de Paris. Soit en face du bureau.
 Donc j'y ai fait un tour, trop rapide pour le nombre de boutons : plus de 3000 ! Des gros, des petits, de toutes formes et matières, beaucoup de très beaux, que j'ai admirés, dans le noir, en coup de vent.
 Plus de 100 vêtements et accessoires de mode (tous à boutons) accompagnent les boutons solitaires. Les pièces sont datées du XVIIIe au XXe siècle. (Je vous rappelle, en passant, que le XXIe siècle a commencé en 2001, et non en 2000, hein ? Excusez-moi, c'est de la déformation professionnelle ; j'ai été "semoncée" pour l'avoir oublié...)
 Artisans (passementiers, brodeurs, orfèvres, paruriers,...) et artistes (peintres, sculpteurs, créateurs de bijoux,...) ont tous créé des modèles.
Des boutons de tous métaux.

 Des vêtements féminins (ou masculins) et féminines bottines (à talons bobine), 
de toutes tailles et pointures et de différentes époques.

 Ensemble de plus de 900 boutons provenant du fonds d'atelier
 de l'artiste décorateur Henri Hamm (1871-1961).

Robe en tulle brodé (agrémentée de boutons uniquement décoratifs),
 Hubert de Givenchy, vers 1955.
 Ne manque plus qu'Audrey...
Voilà, il y fait sombre dans cette expo à deux niveaux, mais on peut y être ébloui.

1 commentaire:

  1. Je plonge parfois avec délice dans ma boite à boutons remplie par 3 générations de femmes, à une époque les boutons étaient chers, remarque ils le sont toujours d'ailleurs mais le zip a changé bien des choses.

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