Warholisation

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vendredi 15 mai 2015

Pont

 
 Pas la première fois qu'on y va, ni la dernière. Sa façade est en travaux, mais la galerie de paléontologie reste ouverte. Rarement vu autant de monde, notamment de nombreuses étudiantes en dessin faisant de talentueux croquis des divers squelettes d'animaux. Et des groupes scolaires avec des collégiens plus ou moins intéressés (plutôt moins) ou/et respectueux des principes de base de la vie en communauté.
 D'ailleurs, en ce vendredi de pont (certes frais mais heureusement pas humide, contrairement aux prévisions météorologiques, comme d'habitude erronées), nous avons croisé la route de personnes particulièrement énervées. Sur le chemin vers l'arrêt de bus, un jeune incitait son voisin, qu'il insultait horriblement, à un corps-à-corps brutal. Puis dans le bus, une dame s'est énervée vertement contre le chauffeur qui refermait sa porte trop tôt ; elle tardait à descendre à cause de son "caddie, m..... !", que le chauffeur aurait dû évidemment voir selon elle. Tolérance et compréhension, zéro pointé.

Mais revenons à nos moutons défunts. En quelques images.
 Devant la vitrine des bocaux des monstres/êtres malformés (Ci-dessus un pauvre agneau, je crois thoracodelphe. Définition : monstre double monocéphalien présentant deux troncs unis au-dessus de l'ombilic et distincts au-dessous, deux membres supérieurs et quatre membres inférieurs.), il n'y a que la choute pour s'extasier : "Qu'il est mignon !"...

 Ici, les plus gros oeufs (plus de 1 m. de circonférence) d'oiseaux connus, retrouvés intacts malgré leur âge et la fragilité de leur coquille. Ils sont issus de l'"oiseau-éléphant", l'aepyornis, qui vivait à Madagascar, jusqu'aux alentours de l'an 1500.

 Pourvu qu'ils ne rénovent pas l'intérieur du bâtiment de manière fâcheusement drastique comme ils aiment le faire trop souvent...

 Aux vitrines d'ossements je préfère les vitrines de coquillages (au dernier niveau), bien rangés et joliment étiquetés. (S'il y a un endroit où le latin est toujours vivace, sinon vivant, c'est bien au Museum National d'Histoire Naturelle !) J'en ai des similaires (mais en vrac).


 Le dodo est décidément notre ami...

 Ce qui m'épate et me rassure, moi qui (re)découvre presque tout à chaque fois, c'est que, mine de rien, mes enfants en retiennent quelque chose, de ces visites. Le chichou connaît pas mal de pièces de ce musée. Me dit que la tête du tyrannosaure (à gauche de la photo) est celle qu'il ne veut jamais manquer de voir, que le super prédateur entièrement retrouvé (derrière sur la photo) est le méchant carnassier du film de Disney Dinosaure (2000), un carnotaurus ("taureau carnivore", devant son nom à ses deux grandes cornes). Que l'autre grand carnivore entier du musée est un allosaure (et non un tyrannosaure). La plus impressionnante bête de la galerie pour lui (comme pour moi) étant l'ancêtre, gigantesque, du crocodile : le sarcosuchus imperator (trouvé en 1973 au Niger) (dont j'avais mis la photo dans de précédents articles).

 Même, surtout, en jouet miniature le carnotaurus n'a pas l'air sympa du tout.

 La choute a retenu des images de sa dernière visite et apprécie, c'est de son âge, le jeu interactif tactile - borne à laquelle on s'arrête toujours quelques minutes - instruisant sur la marche (animale et humaine).

 Le vendredi de congé était imposé à l'école comme au bureau, ça tombait bien.

1 commentaire:

  1. Chouette d'être en congé en même temps que tes enfants et puis réviser ensemble c'est bien.

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