Deux expositions, au musée d'art moderne de la ville de Paris (11 avenue du président Wilson, 16e), qu'il me tenait à coeur de voir. Elles se terminent le 21 août. Des émotions garanties, des sentiments partagés, des oeuvres (portraits - aux yeux pleins ou vides ? -, natures mortes pour l'une, inspirée par Gauguin ; bords de mer, ports, reflets des arbres verdoyants dans l'eau et vues plongeantes sur les ponts de Paris pour l'autre) plus ou moins réussies, des artistes - Paula Modersohn-Becker (1876-1907) et Albert Marquet (1875-1947) - dissemblables, et néanmoins tous deux accomplis. Et qui ont pour point commun de ne pas correspondre du tout à mes goûts "de perfection". Mais ce n'est pas pour ça, au contraire, qu'ils ne me touchent ni ne m'intéressent... Parce qu'ils sont, chacun à sa manière, profonds et aussi qu'ils rendent l'art plus accessible à l'artiste qui sommeille en nous.
Autoportrait. Non, elle n'est pas enceinte, elle demande à son mari de l'être, au bout de 6 ans de mariage, et éprouve un attrait profond pour les enfants et la maternité (et les colliers, dans ses portraits de femme-mère). Elle mourra trois semaines après avoir accouché (d'une petite fille dont on ne sait trop quelle fut la destinée), elle ne se sera pas relevée...
On imagine mal qu'il fut l'élève de Gustave Moreau, mais on voit bien bien qu'il fut l'ami de Raoul Dufy. Bien qu'il soit le "roi" des bleus et des verts, Marquet peut aussi faire du gris, pour représenter une plage de galets (dont il ne se perd pas à dessiner les formes...). C'est là où je vais...
Je vais chercher des biographies de ces 2 là, ils m'intéressent.
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