Warholisation

Warholisation

vendredi 30 octobre 2015

Entre deux expos

 Fragonard amoureux, galant et libertin se tient au musée du Luxembourg (19, rue de Vaugirard, Paris, 6e), du 16 septembre 2015 au 24 janvier 2016. De très beaux tableaux (dont deux ci-dessous fortement influencés par son maître François Boucher), intelligemment exposés, mais dans un environnement toujours sombre, fermé et trop fréquenté (par des personnes âgées en majorité).
Le Colin-Maillard, vers 1754-1756, huile sur toile, Toledo Museum of Art
Diane et Endymion, vers 1755-1756, huile sur toile, Washington, National Gallery of Art
 L'exposition des photos de Philippe Halsman (1906-1979), Étonnez-moi ! se tient, elle, du 20 octobre 2015 au 24 janvier 2016 au Jeu de Paume (1, place de la Concorde, Paris, 8e). On peut voir un lien entre elles : l'exposition des corps. Frago n'aurait pas été insensible à celui de Marilyn, qui a brillamment (comme toujours) posé pour Halsman. Notamment pour sa "jumpology"*...

 * Dans les années 50, et ce sur une dizaine d'années, Halsman produit quelques centaines de portraits de personnalités influentes (politiques, industriels, scientifiques, etc.) - comme le duc et la duchesse de Windsor (main dans la main) - et professionnels du spectacles (acteurs, chanteurs, danseurs, etc.) - comme Dean Martin et Jerry Lewis (enlacés) - photographiés en train de sauter.
 Très intéressante exposition (aussi très fréquentée, notamment par les touristes) pour ce photographe aux nombreuses photos célèbres qui, né en Lettonie, a commencé à exercer et exposer à Paris dans les années 30.
 
Gloria Swanson (1899-1983)

mardi 27 octobre 2015

La petite sorcière

 J'ai rapporté de Milan un déguisement de sorcière pour la choute. Je le trouvais beau et il lui sied. Du verbe seoir ; ça me fait penser que la pauvrette a ses conjugaisons à revoir pendant les vacances. Le CE1, c'est plus dur que la 3e ; le chichou n'a pas de devoir, lui ! Là-bas, en Italie, les magasins étaient à l'heure de Halloween. Ici, les décorations de Noël ont déjà été mises en vente au Monop'. Toujours plus moches et chères, soit dit en passant. Et dommage. De Milan je n'ai rapporté que des choses pour la choute... (Et du Limoncello pour Mari.) Des chocolats, un sweat-shirt rose (estampillé "Expo 2015" ; le logo est joli) qu'elle ne veut plus quitter (ou juste le temps d'essayer le déguisement), une trousse avec des fruits et légumes (relatifs au thème de l'Expo)... Sûr qu'elle était contente. Et sans envie aucune de nous accompagner une prochaine fois : elle déteste tous les moyens de locomotion, voiture, métro, train, pieds. Tolère un peu de bus. Apprécie vivement le vélo, la trottinette et les rollers. Ou le cheval. Mais ce n'est pas à cheval, même en le ménageant, qu'on va aller loin, de nos jours. À moins qu'on opte pour un balai...

samedi 24 octobre 2015

Prego

Là, c'est juste les files d'attente, le matin, pour rentrer dans l'Expo... Les gens sont d'une patience... Infinie.

 J'ai l'air de ne rien faire comme ça, mais j'ai emmené le chichou à Milan (7 heures et demi de train, qui se font bien ; pourquoi payer - ce qu'on fait - puisqu'on n'est jamais, ou presque, contrôlés ?...), dans le but de visiter l'Exposition Internationale avant qu'elle ne ferme (le 31 octobre 2015). J'ai manqué celles de Séville (Espagne) en 1992 ou de Hanovre (Allemagne) en 2000, je n'ai bien évidemment pu aller à Shanghai (Chine) en 2010 et ne pense pas être davantage en mesure d'aller à Dubaï (Émirats Arabes Unis) en 2020 (sur le thème : Connecter les esprits, construire le futur...). Donc je me suis dis, il y a quelque mois déjà, que celle qui se tenait "la porte à côté" il ne fallait pas la louper. Le chichou était ravi de cette expédition (crevante) de cinq jours. Et a été impressionné, comme nous tous, par la cathédrale de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge dite Duomo et par la galleria Vittorio Emanuele II milanaises.

 On a préféré Milan - son architecture, ses habitants (fort civils), son art de vivre (ses pizze et gelati délicieuses), ses jolis, et bons, cafés et restaurants (Vive l'aperitivo - de quoi largement et gastronomiquement se sustenter pour seulement 6-7 euros !), ses magnifiques lieux de culture peu fréquentés (Quel calme à la Pinacoteca di Brera. Tout le monde était concentré autour du Duomo, comme tournant autour...) - que l'Expo - envahie par un nombre incroyable d'Italiens et de Français pour l'essentiel des nationalités. Les files d'attente étaient partout (sauf aux toilettes, étrangement), interminables... Mais l'ambiance était joyeuse, bon enfant, sans heurt aucun, car tout le monde - et nous les premiers (malgré notre esprit volontiers critique) - était content d'être là. J'ai finalement trouvé ce que je voulais faire comme métier : touriste... Dommage que ça n'en soit pas un, de métier.

  Nourrir la planète, énergie pour la vie est le (faux bon) thème de cette expo, au fait.
 Le pavillon de la Chine (contrairement à celui de la France) était parmi les plus enthousiasmants,

  à l'extérieur comme à l'intérieur.
 Tous les (nombreux) pavillons étaient beaux ou/et originaux de l'extérieur au moins. J'ai pléthore de photos, plus de 300, j'aurais pu en prendre le double sans que ça fasse trop, tellement il y avait de choses à voir à l'Expo comme à Milan (à environ un quart d'heure de train).
 (J'ai noté, déçue, que l'Inde, le Canada et la Scandinavie n'étaient pas présents...)

 En deux mots et un peu plus, le chichou - vêtu d'un nouvel anorak, milanais - a admiré la 1ère (puis la 2e, plus aboutie, au museo del Novecento) mouture du Quarto Stato de Giuseppe Pelizze da Volpedo, manifeste du XXe siècle, l'un des tableaux les plus célèbres d'Italie. S'est vivement intéressé au Traité de la peinture selon Leonardo da Vinci au museo d'Arte e Scienza (confidentiel), près le castello Sforzesco (XIVe-XVe s.). A apprécié la promenade arborée dans le parco Sempione ou celle animée (talentueux chanteurs de rue, shopping intéressant) sur la via Dante (notamment). À défaut de zoo, on est allés voir les poissons de l'aquario civico (d'accès gratuit le mardi à partir de 14 heures).
Remarquez ses deux petits pieds "flex", ses bras écartés, son torse bombé...

 Et de nouveau à celui de la porte Dorée à Paris dès notre retour. On aime "trop" les animaux (et il y avait peu de chiens à côtoyer à Milan ; du coup, la ville est propre...)...
L'étrange et inquiétant poisson scorpion feuillu...

Le thorichtys aureus...
Photos (savamment retouchées) du chichou,
tandis que la choute dessinait les "objets de nos désirs".

 C'est gentiment par un dessin sur la porte d'entrée de l'appartement que la choute a fêté notre retour, le jour anniversaire du chichou (14 ans ! Le temps s'accélère ou quoi ?), le jour (21 octobre 2015) du Retour vers le futur...

Un jour ici.
Parco Sempione.

L'autre jour là.
Bois de Vincennes.

 D'une nature à l'autre, d'une ville à l'autre, d'un pays à l'autre, en quelques heures seulement... On a quand même de la chance de vivre au XXIe siècle, à l'heure et au rythme des TGV (et autres objets volants pour qui veut)...

jeudi 8 octobre 2015

Tutto va bene

 C'est fou, l'hôtesse d'Air France a tenu les mêmes propos que moi (qui oeuvre dans le public) : " les nouveaux directeurs sont froids, impersonnels, ne font que demander plus d'efforts " (= insatisfaits par principe). J'ajouterais (son interview était vraiment trop courte)  des trucs en " -ants " : distants, démotivants, méprisants, dévalorisants. Et en plus, pour ce qui nous, me concerne, de mauvais décideurs et gestionnaires... 
 À part ce grand ras-le-bol professionnel indépendant de ma (bonne) volonté, tout va bien. La choute arbore, avec courage, un superbe appareil... : bagues, double arc, élastique et bracket. L'orthodontie de traction n'a plus de secret pour moi. La dent grisouille devrait redescendre d'ici 6 à 9 mois (Faut pas être pressé.) si sa racine tient (Faut pas être inquiet.)... Pour un coût minime de 890 euros... (remboursé 150 euros environ par la Sécu).