Warholisation

Warholisation

lundi 30 mai 2016

Fête des mères

 À l'école publique, le chichou ne préparait jamais rien, à mon désespoir chaque année renouvelé, pour la fête des mères. À l'école privée (et c'est là sa moindre qualité), la choute me prépare, chaque mois de mai, de jolies choses - dessins colorés et mots doux. Comme : Tu es la meilleure maman du monde, je ne veux pas d'autre maman, tu es la plus belle des mamans, tu es la plus gentille ("jantille", c'est mieux), tu t'occupes bien de moi, tu joues bien avec moi, tu fais les meilleures choses à manger. Etc., etc. Que des vérités bonnes à entendre !... Et à la maison, elle m'a fait un joli dessin.
Recto

Verso


 En ces jours de pluie, ces présents "dopants" n'ont pas de prix.

vendredi 27 mai 2016

Mont et autres merveilles

 J'aime beaucoup, mais alors beaucoup, La mort aux trousses (North by Northwest) (Hitchcock, 1959), que TCM diffuse en ce moment. Pour tout. Tout y est magnifié. Notamment les décors (reconstitués).
 
 Le Mont Rushmore, par lequel les protagonistes se risquent à descendre à la fin.
Georges Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt, Abraham Lincoln.

Le restaurant qui lui fait face, avec ses grandes baies vitrées (et hautes colonnes),
dans lequel Eva-Marie Saint (Eva Kendall) tire à blanc sur Cary Grant (Roger Thornhill).

 La maison construite/dessinée pour le film, inspirée (extérieur comme intérieur) de la "Fallingwater" - maison sur la cascade, de Frank Lloyd Wright.
The Vandamm House.

 Fallingwater (plus arborée et surplombant une cascade, donc),
 construite pour la famille Kaufmann.

La rase campagne, quasi déserte...

Les trains-couchettes, "so chic"...

 + New York, gare, bâtiment des Nations-Unies, hall d'hôtel, salle de ventes aux enchères...
 La musique est géniale. Ce film est génial. Apparemment bourré de petites erreurs, qui rajoutent à sa perfection. Je ne comprends pas que le chichou rechigne à le voir. En attendant, il est d'accord pour regarder un très bon film, dans un tout autre genre, bien plus triste : Philomena (de Stephen Frears, 2013).

mardi 24 mai 2016

Concerts

 Samedi soir dernier, avec le chichou, je suis allée à l'église américaine, voir et écouter les chœurs d'enfants Sotto Voce. Je trouve leurs concerts tellement bien que j'ai inscrit la choute - qui aime tant chanter et danser - à leurs auditions de recrutement qui ont lieu la semaine prochaine.
 
 Mari est depuis longtemps conquis par des sons plus rock'n roll et a sûrement déjà réservé pour le dernier concert électrique de Status Quo (dont l'affiche est dans le métro). Moi j'irai peut-être un jour assister à leurs concerts acoustiques...
 

dimanche 22 mai 2016

Remarques

 La choute a des copines pas toujours tendres. L'une lui a dit une fois : Ta mère, elle ne se sacrifie pas pour toi, la mienne elle se sacrifie pour m'accompagner (avec la classe) à la piscine... Une autre, cette fois : Ta mère (On remarquera que c'est toujours, là encore, la mère qui est visée, jugée...), elle ne t'aime pas : elle s'en fiche que tu aies des mauvaises notes. Venant d'une petite fille qui justifie ainsi les engueulades de sa mère quand ses notes (de CE1) sont jugées insuffisantes. Sa mère l'aime puisqu'elle veut qu'elle soit la meilleure de la classe...
 Ma choute sait combien et comment je l'aime, mais est chagrinée qu'on - à fortiori des copines - lui dise de telles choses, elle qui se garderait bien de proférer, et surtout d'imaginer, de telles remarques méchantes. Elle m'en parle quand ça lui paraît trop injuste, quand ça la chiffonne trop... J'espère !

 Encore un nouveau livre, plein de nouvelles inepties,
pour les bobos (19,90 euros, quand même...).
J'aime bien l'illustration.

vendredi 13 mai 2016

Comme un oiseau sur une branche



 Mon petit oiseau "chante" : Heureusement que tu t'es mariée avec Papa et que tu m'as faite. C'est super, la vie.
 Ça, c'était hier, sur le canapé. Ce matin, la choute avait un contrôle sur l'eau qui est liquide mais peut devenir solide (Je ne savais pas que la neige, c'était solide...), l'air qui est partout autour de nous, invisible, le vent dont la puissance se mesure avec un anémomètre (sans parler de la manche à air), la température en degrés Celsius avec un thermomètre. Et autres "conneries" météorologiques, qu'elle a eu un mal fou à apprendre. Elle n'a pas de mal à retenir les chansons...
 Le chichou s'est moyennement bien sorti de son brevet blanc (Ils se sont lâchés pour les sujets d'éducation civique et morale et de géographie...), mais a reçu un fauve d'argent à un concours du festival d'Angoulême 2016 auquel l'avait fait participer son professeur d'atelier municipal de BD. Il n'aura pas "gribouillé" (au lieu d'étudier) pour rien tout au long de cette année scolaire.

 

mardi 10 mai 2016

Zéro entrave

 C'est incroyable, il y a 99 % de vélos qui brûlent les feux rouges dans Paris maintenant. Sur un petit groupe, je suis le plus souvent la seule à m'arrêter, les autres n'hésitant pas à me passer devant pour continuer leur route... Au point que ce matin un cycliste (âgé, je précise, pas du tout un jeune écervelé fou de vitesse) m'a carrément engueulée parce qu'en m'arrêtant au feu je l'ai un peu gêné pour le brûler...
 En fait, depuis qu'ils ont mis des panonceaux autorisant les vélos à brûler certains feux rouges (souvent pour tourner à droite), les cyclistes s'autorisent à les brûler tous ! (Et très souvent sous le nez des piétons.). On donne la main, on vous prend le bras... Au point qu'ils ôteraient les panonceaux (que j'espérais pourtant depuis longtemps) pour améliorer la situation je n'y trouverais rien à redire. Avant je m'émeuvais quand je voyais un vélo sermonné, voire verbalisé, maintenant j'aimerais voir ça plus souvent ! Mais que fait la police ?

 Quand j'aurai une licorne ailée pour me transporter de la maison au bureau et retour je ne râlerai plus contre les contrevenants.

lundi 9 mai 2016

Sur le pont

 Parmi les réjouissances du week-end ensoleillé, il y eut mon anniversaire. Gentiment fêté par mes famille et amis.
 La choute-reine des couleurs m'a fait un gâteau en dessin (ci-dessus) et a un peu participé à celui, bien réel, au chocolat, confectionné par son frère en mon honneur (et qu'elle a bien décoré). Un peu plus de chocolat (quantité pas définie dans la recette glanée sur internet) et une meilleure surveillance de la cuisson, un moule beurré et fariné au préalable, et ce sera parfait la prochaine fois.
 Le chichou m'a in extremis, sur mon instance pressante, vite fait croqué un petit panda roux, après notre visite à la ménagerie (où le tapir malais a fait son apparition).
 
Enfants devant plan.
 
Tapir dans bain.
 
Panda roux mignon sur post-it.
 
 J'ai aussi eu droit à plein de cadeaux bien choisis (et emballés en famille) par Mari, et à un mignon petit mot rédigé par la choute-toujours reine des couleurs, sur un double cœur savamment découpé par le chichou.
Ça fait toujours chaud au cœur ces mots d'enfants sincères
(que je garde précieusement).
 
La belle panthère de Chine du nord photographiée par le chichou.

samedi 7 mai 2016

After Lunch

 Je ne l'avais pas vu venir, ce pont, juste après les vacances de Pâques (pour nous qui sommes dans la zone C). Il est bienvenu, comme tout pont, mais nous n'avons rien prévu. Nous aurions pu partir quelques jours en Bretagne, en Normandie, ou plus loin (si envie et/ou moyens). Mais bon, on a de quoi s'occuper ici. Notamment la préparation du (2e) brevet blanc (pour mardi et mercredi), pour le chichou, les notes comptant dans la moyenne du 3e trimestre. Pour moi, le temps, entre autres, de lire (La dernière réunion des filles de la station-service - C'est le titre qui m'a d'emblée séduite...) et de regarder quelques films.
 Depuis sa sortie (en 2013) en salles, je voulais le voir et mon attente n'a pas été déçue. J'ai regardé deux fois de suite, en replay, The Lunchbox diffusé sur Arte mercredi soir (On était sortis au cinéma voir Criminal - je ne rate pas un film avec Kevin.). Je l'ai vu une fois seule, tôt le matin, une 2e fois avec les enfants tard levés. Je crois bien que c'est la première fois que je regarde le même film  deux fois successivement. C'est dire comme j'ai trouvé ça bien. L'histoire, la réalisation, les personnages, les acteurs, leurs dialogues, tout est subtil et plein d'émotions. L'un des acteurs (Nawazuddin Siddiqui) me faisait irrésistiblement (sa coiffure, ses mimiques, son air gentil) penser au jeune Tony Curtis (que j'aime bien). Le lendemain j'ai acheté de la cardamome, pour me faire ce thé à l'indienne si doux et parfumé, dont le personnage féminin (finement interprété par la belle Nimrat Kaur) s'abreuve dans ce film qui a eu un succès international bien mérité.
 Irrfan Khan (qui joue le rôle principal masculin) incarne admirablement le veuf bientôt pré retraité surpris par l'imminence d'une vieillesse sans famille. Pour ces deux épistoliers-là, le Bhoutan - préoccupé par le bonheur de ses habitants - devient le nirvana. Quant à la voisine qu'on ne voit jamais, elle est parfaite...