Warholisation

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jeudi 19 mars 2015

Long week-end

 Mari part pour un long week-end avant l'heure (des ponts printaniers). Ça me rappelle dans La vie conjugale, émission de la semaine dernière, quand une femme dit que son mari - le fameux berger - part en voyage (la laissant seule avec leurs trois petites filles ?) quelques jours (où ça, comment ?) quand il n'en peut plus (de leur vie commune)...  Même si Mari ne part pas dans cet esprit-là ("Ça me ferait mal" !), mais pour des raisons, contraintes "technico-administratives" (pour faire court autant que nébuleux), il est néanmoins enthousiaste à l'idée de ces quelques jours tranquille. La tranquillité est son mot préféré de la langue française. Et pas pour ses sonorités.
 Surtout qu'il profite souvent de sa tranquillité pour mettre du hard rock à fond.
 Bref, nous serons tranquilles de notre côté, avec le mijoté de bœuf qu'il nous a concocté avant de partir et qui embaumait encore la maison ce jeudi matin. Ça ne nous empêchera sûrement pas, les enfants n'étant pas (encore... On garde espoir.) de fins gourmets, de faire un saut au fast-food ce week-end, entre autres choses.
 Notons que Mari emporte une boîte de son bourguignon dans le train.
 Le dimorphisme sexuel est marqué chez le mérion superbe (passereau d'Océanie) dont le mâle reproducteur arrache, en période de reproduction, de petits pétales jaunes qu'il offre aux femelles... J'ai eu mes pétales jaunes, maintenant j'ai mon bœuf bourguignon !
 PS : Long week-end est aussi le titre français d'un roman (Last Days of Summer, adapté au cinéma en 2013, avec Kate Winslet et Josh Brolin, le fils de James, époux actuel de Barbra Streisand, si si, c'est intéressant, pour moi en tout cas) de Joyce Maynard, que j'aime bien - le roman et l'auteur.
 Question littérature, je fais traîner en longueur la fin, sanguinolente, du Chardonneret, car, malgré tout, je n'ai pas envie d'abandonner Theo (le héros). Il a déjà été abandonné par sa mère tuée dans l'attentat du musée. À l'époque où les attentats se faisaient plus à coups de bombes que de tirs de Kalachnikov...

1 commentaire:

  1. Il faudra que je lise ce Chardonneret à la fin! Si ton mari est parti en vous laissant des réserves alimentaires, c'est déjà ça ;-) Quoique je suis convaincue que le fast-food aura sans nul doute plus de succès que le bourguignon... je te rassure, c'est pareil partout ;-)

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