Warholisation

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lundi 8 avril 2019

Les objets ont une histoire

Bronze, 1867-1874. Par Davioud (architecte), Carpeaux (sculpteur),
Frémiet (sculpteur), Legrain (sculpteur), Villeminot (ornemaniste).
 La sublime fontaine des quatre parties du monde, ou fontaine de l'Observatoire, ou fontaine Carpeaux, place Ernest Denis, dans le jardin Marco Polo (6e) qui prolonge l'avenue de l'Observatoire jusqu'au jardin du Luxembourg.
 Cette fontaine apparaît dans le film Gigi (1958), de Vincente Minelli, tiré du livre de Colette. Louis Jourdan découvre et chante son amour pour Gigi  (Leslie Caron) devant cette fontaine...

 Un week-end de chine fructueuse comme on les aime...
Parmi mes trouvailles : d'abord ce plat ancien.
Un serviteur mendiant, à trois compartiments.



 Figurez-vous qu'il vient du magasin "Aux lions de faïence" situé au 90 rue de Rivoli (face la tour Saint-Jacques), lieu repris aujourd'hui par une enseigne de chaussures. C'est au sortir de ce magasin de faïences qu'Henri Désiré Landru (1869-1922) fut reconnu par un témoin, et le vendeur ayant enregistré l'adresse de ce client qu'il devait livrer il fut ainsi arrêté !... Le chichou ne connaissait pas (?!) ce célèbre tueur en série français, dont Chaplin s'est inspiré (sur un synopsis d'Orson Welles) pour son film Monsieur Verdoux (1946). Le temps passe, la mémoire s'efface... Qui se souviendra de Landru (sans parler de ses victimes...) demain ?



 Autre achat, des cartes postales de vues parisiennes (ça coûte cher !). 


Ce qui m'intéresse, c'est le texte écrit derrière l'image.
 J'ai dit à la choute de choisir des textes denses (les plus intéressants forcément) (il y avait aussi pas mal de cartes non écrites). Elle a choisi selon la graphie, j'ai davantage regardé la teneur du propos. Et une lecture plus approfondie, à la loupe, a fait que je ne regrette pas mon choix.
L'une est de 1915, écrite par un soldat français sur le front...
Celle du milieu est de 1946, et commence par "Mon amour"...
La troisième est de 1933 et parle de travail artisanal féminin... Et des rues sinueuses de Paris dans lesquelles il ne doit pas faire bon habiter...



 On a croisé Lénine ; on le croise souvent sur les brocantes, mais plutôt en petit buste sculpté. Ce tableau, qui me plaît (pas le personnage, cruel, assassin des Romanov), par son style et ses grandes dimensions, était proposé à 180 euros. La choute a préféré le petit paysage, dont j'aurais pu demander le prix, tiens.

 Et puis un vendeur a donné à la choute ce ravissant et original âne salière-poivrière, sans sa salière et sa poivrière (en joli bois) malheureusement égarés. Un objet des années 50 d'un artiste autrichien, Walter Bosse, connu pour ses/ces figures animalières...

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