Warholisation

Warholisation

mardi 29 novembre 2016

What a Pleasant Journey

 À la gare du Nord.

 Pour les 15 ans du chichou un week-end était prévu. Avec la même destination que pour ses 10 ans. Organisé (pour une douzaine de personnes - une fois sur place libres de leurs mouvements) par l'association du personnel de l'endroit où je travaille. 10 ans déjà que je n'y avais mis les pieds, pas au bureau..., mais à Londres. Ville qui mériterait une visite annuelle voire mensuelle !
 
 Nous n'avons pas séjourné dans cette magnifique bâtisse (Hotel St Pancras Renaissance) datant de la fin XIXe, mais dans un hôtel plus moderne tout aussi proche de la gare St Pancras International, terminus de l'Eurostar.

 Le temps était clément : frais, mais pas humide ni venteux. Ouf.

 Par la Piccadilly Line, saturée de monde..., je me précipite en premier lieu chez Harrods. La rue (Knightsbrige) est bondée, le magasin n'est pas vide, mais on peut tout de même y circuler sans trop de peine.
 Les vendeurs et caissiers (portiers et animateurs - beaucoup de jobs de service), ici et dans d'autres magasins (comme Hamley's, le grand magasin de jouets), sont très souvent étrangers ou d'origine, avec des accents orientaux divers ; pas toujours aisé pour le touriste non parfaitement anglophone de passer d'un accent à l'autre sans perdre en compréhension. Nombreuses sont les employées voilées.

 Les chaînes de magasins, de restauration rapide comme Pret A Manger (1983), d'accessoires de mode comme Accessorize (1973), de papeterie et décoration comme Paperchase (1996) sont multiples et chacune démultipliées dans toute la ville. On tombe sur un Pret A Manger presque à chaque coin de rue.

 Les très beaux Food Halls, aux carreaux de céramique décorés, de Harrods sont particulièrement plaisants pour l'oeil et les papilles.
 On y trouve notre déjeuner et le chichou ne râle pas tandis que je m'attarde dans les rayons du magasin, finalement essentiellement celui des jouets...

  La ville est déjà à l'heure de Noël. Les vitrines et les rues sont décorées et illuminées. Avec la foule (jeune, dynamique, touristique, consommatrice - malgré les prix exorbitants) incroyablement dense partout, l'ambiance est festive.



 Si le métro est saturé, au point que les grilles extérieures peuvent fermer aux heures de pointe pour réguler le flux, flot de passagers !, les bus sont eux quasiment vides...
 En plus, si l'intérieur des wagons de métro est exigu et bas de plafond, l'intérieur des bus est lui bien chauffé, beau et  confortable.

 Dans les escalators menant au quai du métro profondément enterré je me suis souvenu qu'un escalier mécanique, alors avec des marches en bois, s'était enflammé à Londres, provoquant un incendie mortel. Précisions furent données à ma mémoire par internet (et Wikipédia) : il eut lieu en 1987 et fit 31 victimes, à King's Cross.

 Même à Saint James's Park (où l'americano est à 2 £), le royaume des oiseaux et des écureuils pas farouches, un dimanche matin, on marchait presque à la queue leu leu...


 Il y a même des pélicans.

 À Covent Garden, et ailleurs, on trouve moult décorations de Noël (à défaut d'en acheter j'en ai beaucoup photographiées), des plus originales.
 Comme le sont les vitrines.

 Les animations - musicales notamment - sont également nombreuses.

 Londres est une ville pour le moins animée, lumineuse (En ce moment, la nuit commence à tomber à 15 h 30-16 heures... Comment ne pas abuser de la Fée Électricité ?) et chaleureuse. Si on veut faire autre chose qu'admirer son architecture "pleine d'âme" (extérieure ou intérieure - admirable ; ne serait-ce que celle des pubs), il vaut mieux y aller avec une bourse bien garnie. Une collègue a été révoltée par ce business ambiant. Outre les balades dans les parcs (centraux), seuls les musées sont gratuits, ce qui n'est pas rien ceci dit.

2 commentaires:

  1. De beaux souvenirs pour vous deux en attendant les 20 ans du Chichou pour une autre virée.

    RépondreSupprimer
  2. Ah oui, je n'y avais pas pensé. Le risque est grand qu'on y retourne dans cinq ans (s'il daigne encore supporter ma présence à ses côtés) ! Mais peut-être, je l'espère, y retournerai-je avant, pour les 10 ans de la choute.

    RépondreSupprimer